Ingyō
L'empereur Ingyō (允恭天皇, Ingyō Tennō ) est le dix-neuvième empereur du Japon[1], selon l'ordre traditionnel de la succession[2].
Empereur du Japon | |
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Ichinoyama Kofun (en) |
Nom dans la langue maternelle |
允恭天皇 |
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Biographie
modifierAucune date ferme ne peut être assignée pour le règne de cet empereur, mais on situe son règne au Ve siècle, probablement de 425 à 454, bien qu'on n'en connaisse pas les dates avec certitude. La tradition lui attribue cependant des dates de vie de 374 à 453 et situe son règne à partir de 412, bien qu'aucune de ces dates n'ait de fondement réel.
Selon le Kojiki et le Nihon shoki, il est le quatrième fils de l'empereur Nintoku et de l'impératrice consort Iwanohime, et donc un jeune frère de son prédécesseur l'empereur Hanzei. Il monte sur le trône à la mort de Hanzei et règne durant 41 ans. Lui et son impératrice consort, Oshisaka no Ōnakatsu no Hime, ont cinq fils et quatre filles, parmi lesquels les empereurs Ankō et Yūryaku. Durant son règne, il réforme le système de familles et de noms de clans, car de nombreuses personnes se choisissaient de faux noms en utilisant des noms de clans ou de familles plus élevés. Le Nihon shoki affirme que la Corée verse un tribut au Yamato.
Les historiens actuels l'identifient au roi Sai du Livre de Song, qui est un roi de Wa et envoie à au moins deux reprises des messagers à la dynastie Song, en 443 et 451.
Selon des historiens contemporains, 80 musiciens coréens viennent jouer à ses funérailles, important par la même occasion au Japon les styles musicaux coréen et chinois.
Tombe
modifierL'Agence impériale considère que le mausolée 恵我長野北陵 (Ega no nagano no kita no misasagi, à )Fujiidera (préfecture d'Osaka) est la tombe d'Ingyō[3].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Emperor Ingyo » (voir la liste des auteurs).
- Agence impériale: 允恭天皇(19)
- Brown, Delmer et al. (1979). Gukanshō, p. 257-258; Varley, Paul. (1980). Jinnō Shōtōki, p. 112; Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du Japon, p. 26.
- William Gowland, "The Burial Mounds and Dolmens of the Early Emperors of Japan", The Journal of the Royal Anthropological Institute of Great Britain and Ireland 37, 1907, pp. 10–46.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) Brown, Delmer M. and Ichirō Ishida, eds. (1979). Gukanshō: The Future and the Past. Berkeley: University of California Press. (ISBN 0-520-03460-0 et 978-0-520-03460-0); OCLC 251325323
- (ja) Kasahara Hidehiko (笠原英彦 ). 2001. Successive emperors (歴代天皇総覧: 皇位はどう継承されたか, Rekidai tennō sōran: Kōi wa dō keishō sareta ka). Tokio: Chūō Kōron Shinsha. (ISBN 4-12-101617-3 et 978-4-12-101617-1); OCLC 49255180
- (fr) Titsingh, Isaac. (1834). Nihon Ōdai Ichiran; ou, Annales des empereurs du Japon. Paris: Royal Asiatic Society, Oriental Translation Fund of Great Britain and Ireland. OCLC 5850691
- (en) Varley, H. Paul. (1980). Jinnō Shōtōki: A Chronicle of Gods and Sovereigns. New York: Columbia University Press. (ISBN 0-231-04940-4 et 978-0-231-04940-5); OCLC 59145842
- (fr) Louis Frédéric, Le Japon, dictionnaire et civilisation, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1419 p. [détail des éditions] (ISBN 2-221-06764-9)