Histoire de Perpignan

Cet article relate l'histoire de la ville de Perpignan dans le département des Pyrénées-Orientales.

Les armoiries de la ville de Perpignan sur un écu en losange se blasonnent ainsi : D'or à quatre pals de gueules; à l'écusson en bannière d'azur brochant sur le tout, chargé de saint Jean Baptiste debout de carnation, auréolé d'or, vêtu d'une tunique en poils de chameau serrée à la taille d'une ceinture de cuir, le tout au naturel, et d'un manteau de pourpre doublé de sinople, tenant de sa dextre une croix haute d'or et sur son bras senestre un agnelet d'argent.
Devise: regi et deo semper fidelissima (« toujours fidèle au roi et à Dieu »)[1],[Note 1]

Histoire

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Préhistoire et protohistoire

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Malgré la difficulté de pratiquer des fouilles en milieu urbain, quelques vestiges témoignent de l'occupation du site de Perpignan avant le développement de la ville. On peut mentionner des traces d'habitat néolithique trouvés près du mas Bruno (vers l'échangeur de la RN 116), quelques objets de la civilisation des champs d'urnes de l'âge du Bronze final dans le même secteur, ainsi que des débris de céramique de la fin de l'âge du bronze et du début du premier âge du fer dans les environs de l'école Saint-Jean.

Époque romaine

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Ruines du forum de Ruscino

L’histoire de Perpignan ne commence pas avant le Xe siècle. En effet, un peuple ibère, les Sordes, aurait occupé la plaine du Roussillon, vers 500 avant Jésus-Christ. Les échanges commerciaux et culturels ont pu se faire à travers les comptoirs grecs installés le long de l'actuelle Catalogne, à Empúries, et aussi à Agde, en Languedoc. La deuxième guerre punique amena les Romains dans ces contrées. Les Ibères ont été ainsi en dehors des Ligures de Provence, romanisés bien avant les Celtes installés plus au nord[2].

À cette époque, Perpignan n’existait toujours pas, mais l’oppidum de Ruscino (actuel lieu-dit du Château-Roussillon ou Castell Rosselló), situé à l’est de la ville, était le siège de l’administration romaine de la région[3]. Étymologiquement, Roussillon doit son nom à Ruscino.

Au fil des années, Ruscino se fit disputer le titre de capitale par la ville d’Elne (Illiberis), jusqu’à la chute de Rome et l’arrivée des Wisigoths en 412. Actuellement, il n'y aucune trace ou document stipulant le passage des Wisigoths à Ruscino ; en outre, les chrétiens fondèrent l'évêché d'Elne, délaissant ainsi la ville de Ruscino[3],[4]. Par la suite, les Sarrasins vont annexer le royaume wisigoth vers 711.

Après l'invasion par les Arabes, Pépin le Bref, puis, par la suite, Charlemagne, reconquirent la région définitivement vers 811 ; c'est alors que commence l'ère carolingienne et la construction de plusieurs villages sur la plaine du Roussillon, notamment Perpignan à quelques kilomètres de Ruscino.

L'après-Ruscino

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Chapelle Saint-Pierre
 
Une tour de Château-Roussillon.

D’après la tradition, Perpignan aurait été fondée par Pere Pinya (Pierre Pigne)[5]. La légende a été restituée par Bernard Sergent[6].

Les plus anciens vestiges archéologiques découverts sont datés du IXe siècle[7].

La première mention de Perpignan figure dans un acte daté du par lequel un certain Aton (Ato) vend, pour 1 000 sols, les alleux d’Anglars et de Saleilles, avec leurs églises Saint-Jean et Saint-Étienne, à Wadalde, évêque d’Elne et frère du comte Gausbert d’Empúries et de Roussillon : ces alleux confrontaient d'un côté avec Cabestany (villa de Cabestagnio) et, de l'autre, avec Perpignan (villa Perpiniano)[8].

En , Guisandus et son épouse Genta vendent à Sisegutus et à son épouse Arcedonia, une vigne sise au territoire de Villa Gothorum ou Malleoles (aujourd’hui Mailloles ou Malloles, au sud-ouest). Elle était sur le chemin qui va du village de Villa Perpiniani à Orle. Enfin en , le testament du comte Raymond II de Rouergue, marquis de Gothie, parle de l'alleu de Perpignan…

…illo alode de Perpiniani…

…qu'il lègue par tiers à l'abbaye de Saint-Pierre de Rodes (actuellement en Catalogne), et aux cathédrales de Gérone et Elne. 961 est l’année où Guilabert Ier reçoit le comté de Roussillon en héritage de son père tandis que son frère reçoit celui d’Empúries (actuellement en Catalogne). En 991 Guilabert s’installe à Perpignan, transformant la ville en capitale locale. À cette époque le Roussillon n'était qu'un territoire côtier.

Du début du Moyen Âge au royaume de Majorque

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C’est au Moyen Âge, à partir de la fin Xe siècle, que la ville connaît son essor. Ce succès est dû au choix des comtes de Roussillon d'alors (Guislabert Ier ou son fils Gausfred II) de faire de Perpignan leur capitale, qui gagnera plus tard en importance, jusqu’à attirer l’évêque, résidant normalement à Elne. On y construit le château comtal, une église (consacrée en 1025) et un hôpital, le tout placé sous le patronage de saint Jean. De nos jours, l’église est nommé Saint-Jean-le-Vieux, elle se trouve à côté de la cathédrale. L’hôpital a changé de lieu : il est actuellement au nord de la ville (Haut-Vernet), mais retrouve son nom d’origine d'hôpital Saint-Jean. Quant au château, il n’en reste que quelques salles enterrées situées actuellement sous le cours Maintenon[9] ; à cette époque-là, la ville n'est pas dotée de remparts.

En , l’église Saint-Jean (auj. Saint-Jean le Vieux) devient une collégiale[10].

La communauté des habitants de Perpignan se voit octroyer des chartes de privilèges en puis en , , et [11].

En , le comte Girard II de Roussillon lègue son comté au comte de Barcelone — le roi Alphonse II d’Aragon — afin qu'il ne tombe pas entre les mains de ses demi-frères que les papes Adrien IV et Alexandre III avaient écartés de la succession en les déclarant adultérins[12]. Cent quarante-cinq chefs de famille prêtent serment d’hommage de fidélité à Alphonse II lorsqu’il vient à Perpignan recueillir son héritage[13]. En , le roi envisage de déplacer la ville sur le Puig des Lépreux (auj. place du Puig)[14].

En , une charte de consulat règle l’organisation municipale de Perpignan[11]. Ses habitants disposent de privilèges étendus, comme celui d’élire des consuls, un par « main » représentante chacune d’une classe sociale. On distingue ainsi les mains majeure, moyenne et mineure, qui sont représentées sur la façade de l'Hôtel de Ville encore à l"heure actuelle.

La capitale du royaume de Majorque

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Jacques Ier d'Aragon, dit « le Conquérant », fit des conquêtes vers l'Est de la couronne d'Aragon, propulsant ainsi Perpignan à son apogée durant 68 années (1276-1344).

Entre 1276 et 1344, Perpignan connaît son âge d’or ; la ville est alors la capitale continentale du royaume de Majorque constitué par Jacques le Conquérant pour l'enfant Jacques, son fils cadet, et comprenant, outre les îles Baléares, le Roussillon, la Cerdagne et la seigneurie de Montpellier. Sa population et sa surface quadruplent en moins d’un siècle. C’est l’époque des grands chantiers, ceux de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste et du palais des rois de Majorque.

De plus, durant cette période d'apogée, Perpignan connaît un essor industriel et commercial important grâce notamment à son rôle politique, à sa structure consulaire et corporative et à sa population active, notamment de pareurs de draps, de teinturiers, et de tisserands[15].

Le roi de France Philippe III le Hardi y meurt le .

Entre la couronne d'Aragon et la France

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Perspective cavalière du siège de Perpignan par Enea Vico (dessin de 1542)

En 1344, Perpignan perd son statut de capitale par la réintégration du royaume de Majorque dans la couronne d’Aragon. Dès 1346, elle est durement touchée par la peste noire. La ville ne s’en remet pas pendant longtemps.

Du au , Benoît XIII tient un concile à Perpignan[16].

À la mi-septembre 1415, l'empereur Sigismond Ier se rend à Perpignan pour un pseudo-concile avec le roi d'Aragon Ferdinand Ier et l'antipape Benoît XIII. Il en repart le sans avoir convaincu ce dernier d’abdiquer[17].

En 1463, Louis XI occupe Perpignan en confirmant ses anciens droits[18],[19], mais la ville se soulève contre les Français en 1473. Après un siège terrible, qui se termina le [20], le titre de « Fidelíssima vila de Perpinyà » (Très fidèle ville de Perpignan) fut décerné par les rois d’Aragon.

Plus tard, en 1493, Charles VIII restitua le Roussillon et la Cerdagne aux Rois catholiques, qui venaient de fonder l'unité d'Espagne, par le mariage entre la Castille et l'Aragon[21].

Malheureusement, la rivalité franco-espagnole et les conflits qui suivirent devaient faire chuter l'économie de Perpignan, dotée par Philippe II, à cet égard, de puissantes fortifications.

Devenue place avancée de la monarchie espagnole face à la France depuis 1479, Perpignan entre dans une logique militaire, enfermée dans des remparts puissants renforcés à toutes les époques.

Après la prise de la ville par les armées de Louis XIII en 1642, elle est annexée avec le reste du Roussillon (en fait, les provinces ou comarques historiques du Roussillon, du Conflent, du Vallespir, du Capcir, de Cerdagne (Haute-Cerdagne, l'autre partie, la Basse-Cerdagne se trouvant en Catalogne) et celle, occitane, du Fenouillèdes) au royaume de France par le traité des Pyrénées de 1659. Ses fortifications sont renforcées par (Vauban notamment).

L'intégration au royaume de France

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Le , Louis XIV fait son entrée à Perpignan[22].

 
Au XVIIIe siècle, le maréchal de Mailly, gouverneur du Roussillon, transforme la Loge de mer en théâtre Place de la Loge, qui deviendra relais de poste après la Révolution.
 
Loge de mer (détail de la façade).

Augustin-Joseph de Mailly (-) est lieutenant général, puis commandant en chef en Roussillon, où il est à l’origine de grands travaux, du renouveau de l’université et où il joue un grand rôle au sein de la franc-maçonnerie catalane.

 
Augustin-Joseph de Mailly.

Il commence, après la paix avec l'Espagne, à négocier les rectifications de frontières. Il conclut avec l'Espagne, en 1750, un traité particulier qui fixe les limites des deux royaumes. Rénovateur de l’urbanisme de la ville des rois de Majorque, Mailly fonde le premier théâtre du Roussillon dans les locaux de la Loge. Les dirigeants du théâtre donnent également de nombreux bals masqués, quatorze plus précisément au tournant de l’année 1779-1780[23]. Il semble également que la salle de spectacle, sise à la loge de mer, soit utilisée à l’occasion de bals publics comme ce fut le cas en 1776 où les consuls informent que, sur la sollicitation de M. de Chollet et d'Augustin-Joseph de Mailly, tous deux francs-maçons, ils ont permis des bals publics pendant le carnaval à la salle de spectacles. Des bals publics sont également donnés dans cette salle, tous les dimanches, en [24].

À l’époque des Lumières, le déploiement des différents réseaux de sociabilité, relevant d’initiatives individuelles ou collectives, s’articule dans la cité, fruit du volontarisme du commandant en chef de la province, le futur maréchal de Mailly[25]. Nombre de francs-maçons, avec en figure de proue, l’homme du Roi, le commandant en chef de la province - le maréchal de Mailly - investissent l’espace des Lumières à Perpignan en l’insérant dans le maillage du tissu provincial catalan et en y circulant à l’intérieur.

Les catholiques ne sont pas oubliés. Ils le remercieront pour la fondation des prix d'émulation, celle de douze places pour l'entretien des pauvres, et plusieurs autres établissements aussi utiles que glorieux, en l'an de grâce 1784. D’ailleurs, un premier chapitre d'honneur héréditaire est créé pour Monseigneur le comte Augustin-Joseph de Mailly, marquis d'Haucourt et ses hoirs et successeurs chefs de sa Maison, dans l'église cathédrale de Perpignan, à perpétuité[26]. Il crée de nombreux jardins publics[27].

Il laissera son nom à l'une des rues les plus connues de la Ville, ainsi qu'au Campus universitaire du centre-ville[28]

Perpignan prend le statut de « capitale provinciale », c'est-à-dire de chef-lieu ; elle est le siège d’une intendance et d’un Conseil souverain.

 
Plan de la citadelle par Jean de Lucmau de Classun (1645).

Les gigantesques travaux de Vauban devaient faire de Perpignan une cité désormais imprenable et, pourtant, il ne reste à peu près rien de son œuvre car la municipalité de l'époque a décidé de les démolir au début du XXe siècle dans le but d'aérer le quartier central et de pouvoir étendre la ville sur la plaine du Roussillon. Aujourd’hui, il ne reste que le Castillet, le palais des rois de Majorque, des casernes, des souterrains ainsi qu'une partie des remparts épargnés, qui témoignent de l'époque de la grandeur de Perpignan et de ses installations militaires.

Cette ouverture de la Ville permettra cependant la floraison d'ensembles de style Art Déco, aujourd'hui remis en valeur par le biais d'un festival et d'une association de défense, Perpignan Art Déco (PAD) qui argue que Perpignan est " gothique et art déco "[29]

L'époque contemporaine

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La Révolution française à Perpignan est marquée par la mutinerie du régiment de Touraine en juin 1790 : le retour précipité de son colonel, le vicomte de Mirabeau, frère de l'orateur mais connu pour ses opinions contre-révolutionnaires, ne fait qu'envenimer les choses. Après le départ du colonel pour l'émigration, le régiment, devenu le 33e régiment d'infanterie de ligne, est envoyé à Mézières et participe aux guerres de la Révolution et de l'Empire[30].

Le chemin de fer venant de Narbonne arrive, à la gare provisoire du Vernet, sur la rive gauche de la têt, le . Un service d'omnibus dessert la ville. Le pont sur la Têt et la gare de Perpignan sont mis en service le par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne[31].

 
La place de Catalogne dans les années 1900, avec une rame du tramway de Perpignan
 
L'avenue de la Gare, dans les années 1920.

Lors de la révolte viticole de 1907, la préfecture de Perpignan est prise d'assaut par des vignerons et incendiée..

La ville est libérée par la 1re DFL (division française libre)[32], le .

En 2005, des échauffourées éclatent dans le centre-ville de Perpignan, faisant suite à des agressions inter-communautaires. La ville est en état de guérilla[33] et il faudra plusieurs semaines pour arriver à un retour au calme sous la surveillance de plusieurs compagnies de CRS.

En 1962, afin de faire face à l'arrivée massive des Pieds-Noirs d'Algérie, le conseil municipal mené par Paul Alduy fait créer la Ville-nouvelle du Moulin-à-Vent, qui agrandit de manière importante la zone urbaine de la Ville vers le sud. Ce grand ensemble architectural sera classé, entre autres, site d'intérêt portant le label "Patrimoine du XXe siècle"[34] en 2015.

Son agglomération concentre aujourd’hui la majorité des habitants du département, et Perpignan est la ville-centre, tout d'abord d'une Communauté de communes, puis d'une Communauté d'agglomération, et enfin de la Communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole.

L'histoire religieuse

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Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan.
  • La cathédrale Saint-Jean-Baptiste : de style gothique méditerranéen, sa construction a été commencée en 1324 par le deuxième roi de Majorque, Sanche, et elle a été consacrée seulement en 1509. Sa façade est en galets et briques et, à sa droite, se trouve une tour carrée surmontée d'un beau campanile en fer forgé, qui date du XVIIIe siècle, et son bourdon, qui lui est antérieur (XVe siècle). La nef repose sur de robustes contreforts intérieurs. Plusieurs retables dorés datant du XVIe ou du XVIIe siècle se trouvent dans des chapelles latérales. Le maître-autel porte une statue de saint Jean Baptiste, patron de Perpignan, qui porte les armes de la cité (armes royales de l'Aragon et de la principauté de Catalogne). Un passage à gauche permet d'accéder à l'ancien sanctuaire de Saint-Jean-le-Vieux, avec son beau portail roman en marbre caractérisé par ses arcs géminés.
  • l'église Saint-Jacques, datant du XIIIe siècle est le siège de la confrérie de la Sanch.
  • l'ancien couvent de Notre-Dame de la Merci.
  • la synagogue (rue François Arago).
  • plusieurs temples de diverses obédiences protestantes et évangéliques occupent le territoire au fil du XXe siècle.
  • une grande mosquée, située au nord de Perpignan (Polygone Nord) a été achevée en 2006.

Notes et références

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  1. Il s'agit des armes d'Aragon, concédées par le roi d'Aragon, Martin Ier, en 1400, sur lesquelles fut ajouté saint Jean Baptiste, patron de la ville. Variante : D’or à quatre pals de gueules, à saint Jean Baptiste d'or sur des ondes d’argent, brochant sur le tout. Charles d'Hozier, quant à lui, dans son Armorial général de France de la fin du XVIIe siècle donne comme armoiries à Perpignan : D'or plain; au chef palé d'argent et d'azur.

Références

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  1. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  2. Dossier d'archéologie novembre 1997 : Les Ibères de l'Andalousie au Languedoc.
  3. a et b Histoire du Roussillon
  4. Ruscino.
  5. André Marez, « Les origines de Perpignan », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, vol. 7, no 1,‎ , p. 34-48 (DOI 10.3406/rgpso.1936.4206, lire en ligne [fac-similé], consulté le ).
  6. Bernard Sergent, « Le père Pigne, les vierges noires et les Hittites », Mythologie française, no 230,‎ , p. 29-40.
  7. Hélène Millet (dir.) (préf. de Raymond Sala), Le Concile de Perpignan () : actes du colloque international (Perpignan, ), Canet-en-Roussillon, Trabucaire, coll. « Études roussillonnaises : revue d'histoire et d'archéologie méditerranéennes » (no 24), , 1re éd., 227 p., 30 cm (ISBN 978-2-84974-104-7 et 2-84974-104-3, OCLC 690428411, SUDOC 142523410, présentation en ligne), p. 47 [aperçu (page consultée le 1er décembre 2016)].
  8. Louis Assier-Andrieu et Raymond Sala (dir.), La ville et les pouvoirs (actes du colloque du 8e centenaire de la charte de Perpignan, 23-25 octobre 1997), Perpignan, Presses universitaires de Perpignan (publ. par l’Institut catalan de recherches en sciences sociales), coll. « Artémis », , 1re éd., 678 p., 25 cm (ISBN 978-2-908912-82-1 et 2-908912-82-1, OCLC 496214342, BNF 37703379, SUDOC 051638924), p. 70 [aperçu (page consultée le 2 décembre 2016)].
  9. Histoire du Roussillon et Perpignan
  10. Catafau 1998, § 4.
  11. a et b Catafau 1998, § 30.
  12. Larguier 2010b, § 2.
  13. Larguier 2010b, n. 1.
  14. Catafau 1998, § 25.
  15. Le Moyen Âge à Perpignan
  16. Larguier 2010a.
  17. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, BNF 43886275), p. 60.
  18. Lettres patentes de Louis XI, Dax, mars 1463 (1462 avant Pâcques) (lire en ligne).
  19. Ordonnance des Roys de France de la troisième race, recueillies par ordre chronologique. Avec des renvoys des unes aux autres, des sommaires, des observations sur le texte, & cinq tables. La I.ère des pâques, la 2.e des ordonnances par ordre de date, la 3.e des matières, la 4.e des noms des personnes, et la 5.e des noms des lieux. Premier volume [- vingt-et-unième volume]. Contenant ce qu'on a trouvé d'Ordonnances imprimées, ou manuscrites, depuis Hugues Capet, jusqu'à la fin du regne de Charles Le Bel. Par M. De Lauriere ancien avocat au parlement, , 1170 p. (lire en ligne), p. 49.
    Modifications, juillet 1463
  20. Philippe Contamine (directeur), Des origines à 1715, Presses universitaires de France, Paris, 1992, in André Corvisier (directeur), Histoire militaire de la France, (ISBN 2-13-043872-5), p. 212
  21. (fr) « Histoire du Roussillon/Aragon », sur histoireduroussillon.free.fr (consulté le ).
  22. Jean-Pierre Pélissier, Pyrénées-Orientales, Paris, Éd. du Centre national de la recherche scientifique (publ. par le Laboratoire de démographie et d’histoire sociale de l’École des hautes études en sciences sociales), coll. « Paroisses et communes de France : dictionnaire d’histoire administrative et démographique » (no 66), , 378 p., 24 cm (ISBN 2-222-03821-9 et 978-2-222-03821-4, OCLC 489639173, BNF 36619869, SUDOC 001093215, présentation en ligne), p. 15 [aperçu (page consultée le 1er décembre 2016)].
  23. Philippe Torreilles, Perpignan pendant la Révolution, 3 tomes, Perpignan, Imprimerie Charles Latrobe, 1896-1897. Tome I, 432 pages, p. 89.
  24. Arch. dép. Pyrénées-Orientales, 1C 1586/ 1C 1587 : Théâtre de Perpignan, lettre des Consuls autorisant la tenue de bals publics en 1776.
  25. Rosa mystica, L’Espace maçonnique entre circulation fraternelle et frontières profanes.
  26. Perpignan, en 1758, Bibliothèque héraldique de la France, de Joannis Guigard, p. 390.
  27. La saga des francs-maçons de Perpignan Marie Barbier, L’Express, 25/09/2006.
  28. Brigitte De Launay, « UPVD - Campus Mailly », sur www.univ-perp.fr (consulté le )
  29. « L'Association | Perpignan Art Déco », sur www.perpignan-artdeco.fr (consulté le )
  30. Louis Susane, Histoire de l'ancienne infanterie française, t. 4, 1851, p. 359-365.
  31. François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 978-2-9509421-2-8 et 2-9509421-2-1, BNF 37658881), « 3.4. Narbonne-Le Vernet et 3.18. Le Vernet-Perpignan », p. 10 et 35.
  32. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 32.
  33. « RFI - France - Tensions intercommunautaires à Perpignan », sur www1.rfi.fr (consulté le )
  34. « Le label "Patrimoine du XXe siècle" attribué à Perpignan - Ministère de la Culture », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Pierre Vidal, Histoire de la ville de Perpignan depuis les origines jusqu'au traité des Pyrénées, Mai 1897., , 674 p. (ISBN 978-2-01-128461-7 et 2-01-128461-9)
  • A. Marez, Les origines de Perpignan, année 1936, 14 p. (lire en ligne), pp. 34-48

Liens externes

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