Hank Azaria

acteur américain

Hank Azaria est un acteur, producteur et scénariste américain né le à New York, dans l'arrondissement du Queens.

Hank Azaria
Description de cette image, également commentée ci-après
Hank Azaria en 2016.
Nom de naissance Henry Albert Azaria
Naissance (60 ans)
New York, État de New York (États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Profession Acteur
Producteur
Scénariste
Films notables Birdcage
Godzilla
La Nuit au musée 2
Les Schtroumpfs
Séries notables Les Simpson
Huff
Friends

Il est principalement connu pour prêter sa voix à de nombreux personnages de la série d'animation Les Simpson, notamment Moe Szyslak, le chef Wiggum, le vendeur de BD, Le Serpent ou anciennement Apu Nahasapeemapetilon, Lou, Carl Carlson et l'Homme-abeille, entre autres. Il rejoint la série alors que son expérience dans l'animation est minime, et devient un acteur régulier lors de la deuxième saison, s'inspirant pour ses performances d'acteurs et de personnages célèbres. Pour son travail sur Les Simpson, il remporte six Emmy Awards et un Screen Actors Guild Award.

Hank Azaria est aussi connu pour ses rôles dans des longs métrages en prise de vues réelles comme Birdcage, Godzilla, Mystery Men, Couple de stars, Le Mystificateur, Polly et moi, Cours toujours Dennis, La Nuit au musée 2, Les Schtroumpfs et Les Schtroumpfs 2. À la télévision, il obtient quelques rôles récurrents dans des séries comme Dingue de toi et Friends ou des rôles principaux comme dans Huff entre 2004 et 2006 et dans Brockmire entre 2017 et 2020. Il apparaît également dans la comédie musicale populaire Spamalot, pour laquelle il reçoit une nomination aux Tony Awards dans la catégorie du meilleur acteur dans une comédie musicale. Connu à l'origine comme acteur comique, il assume également quelques rôles plus dramatiques notamment dans Morrie : Une leçon de vie et dans 1943, l'ultime révolte.

Biographie

modifier

Jeunesse

modifier
 
L'acteur Oliver Platt, avec lequel Hank Azaria se lie d'amitié dans les années 1980.

Henry Albert Azaria naît dans le quartier du Queens à New York le [1]. Ses grands-parents des deux côtés sont des Juifs séfarades originaires de Thessalonique[1]. Sa famille parle le ladino ou judéo-espagnol, qu'il décrit comme un « dialecte espagnol étrange et désuet écrit en caractères hébreux »[2],[3]. Son père, Albert Azaria, dirige plusieurs entreprises de confection de vêtements tandis que sa mère, Ruth Altcheck, l'élève avec ses deux sœurs aînées, Stephanie et Elise[4],[5],[6]. Avant son mariage, Ruth Altcheck travaille chez Columbia Pictures dans la promotion de films en Amérique latine, car elle parle aussi bien espagnol qu'anglais[4]. Pendant son enfance, Hank Azaria s'amuse à « mémoriser et reproduire » les scripts des films, séries télévisées et spectacles humoristiques qu'il apprécie[7]. Entre ses 5 et 17 ans il intègre le camp de vacances Towanda à Honesdale en Pennsylvanie, qu'il visite maintenant une fois par an pour être jury aux Olympiques du camp[8].

Hank Azaria est scolarisé à la Kew-Forest School, dans le quartier new-yorkais de Forest Hills[9]. Il décide de devenir acteur à l'âge de 16 ans, après avoir joué dans une pièce de théâtre à l'école, vocation qui devient pour lui une « obsession » et nuit au déroulement de ses études[7]. Ses deux parents sont des adeptes du show business, ce qui le pousse à devenir acteur[4]. Il étudie les arts dramatiques à l'université Tufts de 1981 à 1985. Durant cette période, il se lie d'amitié avec Oliver Platt, qu'il considère comme un « meilleur acteur » que lui et qui l’inspire[9],[10]. Ils jouent ensemble dans plusieurs pièces de théâtre montées au sein de leur université, notamment Le Marchand de Venise, avant qu'Hank Azaria n'intègre l'American Academy of Dramatic Arts[1],[11],[12]. Bien qu'il ne s'attende pas à réussir, il décide de devenir acteur professionnel pour ne pas regretter de ne pas l’avoir tenté plus tard dans sa vie[7]. Il tient son premier rôle rémunéré dans une publicité à la télévision italienne alors qu'il a 17 ans[4]. Il travaille également comme plongeur[13]. Il envisage d'abord une carrière au théâtre et fonde avec Oliver Platt une troupe appelée Big Theatre qui ne monte qu'une seule pièce au cours de son existence : Le Monte-plats d'Harold Pinter[12]. Hank Azaria estime que la télévision lui offrira davantage d'occasions et déménage à Los Angeles après s'être vu proposer de travailler avec l'agent artistique Harry Gold[7],[12].

Carrière

modifier

Débuts

modifier

Alors que l'agent artistique Harry Gold n'est pas particulièrement enthousiaste à l'idée de travailler avec Hank Azaria, il change d'avis lorsqu'une femme avec qui l'acteur avait travaillé à New York « se soit montrée vraiment furieuse contre » Gold pour ne pas avoir tenu sa promesse de lui permettre de travailler avec Hank Azaria[7]. Il obtient son premier rôle télévisuel en 1986 dans le pilote de la série de comédie dramatique d'ABC, Joe Bash[5],[12]. Son rôle, une réplique d'une ligne en tant que l'agent de police Maldonado, est coupé de l'épisode avant sa diffusion, bien que cela lui permette d'être admis à la Screen Actors Guild[7]. Il apparaît ensuite dans le téléfilm sur le gangster Frank Nitti, Nitti: The Enforcer, puis dans un pilote non abouti aux côtés de Matthew Perry, avec lequel il se lie d'amitié[7]. Il tient le rôle de Joe dans la sitcom Sacrée Famille en 1988, dans laquelle il a une nouvelle fois une seule réplique, puis l'année suivante il joue Steve Stevenson dans un épisode de Quoi de neuf docteur ?[7]. Hank Azaria décrit la progression de sa carrière comme étant graduelle : il n'a pas atteint la reconnaissance ni la renommée du jour au lendemain[4]. À Los Angeles, il est entraîné par Roy London[14]. Entre deux rôles, il travaille en tant qu'humoriste de stand-up et comme barman pour une entreprise de restauration[5],[12].

Les Simpson

modifier

Hank Azaria est principalement connu pour son travail en tant qu'acteur de la série d'animation Les Simpson. Il rejoint l'équipe de la série alors qu'il n'a qu'un seul rôle vocal à son actif : un chien animé, personnage principal d'un pilote non abouti de la Fox, Hollywood Dog, une série décrite comme une parodie « de Roger Rabbit, dans laquelle le chien est en animation alors que tout le reste est réel »[12]. Son premier rôle pour Les Simpson est celui du barman de Springfield, Moe Szyslak, remplaçant alors Christopher Collins qui avait initialement enregistré la voix du personnage[12]. L'ayant connu sur Hollywood Dog, la directrice de casting Bonita Pietila appelle Hank Azaria et lui demande de passer l'audition pour le rôle de Moe[12]. À ce moment-là il tient le rôle d'un dealer de drogue dans une pièce de théâtre, utilisant une voix basée sur la performance d'Al Pacino dans Un après-midi de chien[4]. Il utilise cette voix lors de son audition pour Les Simpson, et, à la demande des producteurs délégués Matt Groening et Sam Simon, il la rend plus grave[4]. Ces derniers pensent que le résultat est la voix idéale pour Moe et emmènent directement Hank Azaria au studio d'enregistrement[4]. Avant d'avoir vu un script il enregistre quelques répliques de Moe pour l'épisode Une soirée d'enfer, par-dessus la voix de Christopher Collins[4],[7],[15],[16].

Hank Azaria ne s'attend alors pas à entendre à nouveau parler de la série, mais l’équipe continue de l’appeler, tout d'abord pour donner voix au Chef Wiggum puis à Apu Nahasapeemapetilon[4]. Il déclare, « au début [les producteurs] ne semblent pas trop satisfaits de ce que je faisais… [Simon] est très enthousiaste… [et] me montre avec impatience le b.a.-ba de la comédie. Mais ensuite, à ma grande surprise, il continue à me recevoir chaque semaine. Mais chaque semaine, je pensais que ça allait être la dernière parce que je ne pensais vraiment pas avoir bien fait »[7]. Néanmoins, à partir de la deuxième saison, il interprète plusieurs voix récurrentes et reçoit donc un contrat faisant de lui un membre permanent de la distribution principale de la série[4]. Comme il rejoint la série plus tard que le reste de la distribution, Matt Groening le considère comme « le petit nouveau »[17]. En plus de Moe, Wiggum et Apu, Hank Azaria prête sa voix au vendeur de BD, à Carl Carlson (jusqu'à la trente-deuxième saison, remplacé depuis par Alex Désert), à Cletus Spuckler, au Professeur Frink, au Dr Nick Riviera, à Lou, au Serpent, à Kirk van Houten, au Capitaine McCallister, à l'inspecteur Chalmers, à Disco Stu, à Duffman, à Raphaël et à de nombreux personnages qui n'ont fait qu'une seule apparition[18]. Nancy Cartwright, sa collègue dans Les Simpson écrit : « Ce dont je me souviendrai toujours à propos d'Hank, c'est qu'il a commencé très modestement, puis, petit à petit, ses capacités se révèlent et ses contributions à la série s'intensifient. J'ai réalisé alors qu'Hank allait être notre vedette pas comme les autres »[19].

Tout comme la voix de Moe est basée sur celle d'Al Pacino, plusieurs des autres voix récurrentes d'Hank Azaria s'inspirent d'autres voix. Pour la voix d'Apu il s'inspire des nombreux garagistes indiens et pakistanais de Los Angeles avec lesquels il interagit lors de son premier déménagement dans la région, ainsi que du personnage d'Hrundi V. Baskshi interprété par Peter Sellers dans La Party[4]. À l'origine, les producteurs pensent qu'Apu est un Indien trop offensant et stéréotypé, mais après l'interprétation de la réplique « Bonjour, Monsieur Homer » par Hank Azaria, qu'ils ont trouvée hilarante, le personnage est resté tel quel[12],[20]. Cependant, l'acteur conteste cela dans l'émission Late Net with Ray Ellin, affirmant qu'Apu a toujours été conçu pour être stéréotypé[21]. La voix du chef Wiggum est à l'origine une parodie du présentateur de journal David Brinkley, mais les producteurs ont dit à Hank Azaria que cette voix était trop lente, alors il l’a changée pour la parodie de la voix d'Edward G. Robinson[20]. L'officier Lou est basé sur Sylvester Stallone et le Dr Nick Riviera est « une mauvaise copie de Ricky Ricardo »[15],[22]. La voix de Raphaël est « essentiellement celle de Charles Bronson » alors que Carl Carlson a une « voix stupide qu'a toujours faite Hank Azaria »[15],[23]. En 2020, à l'orée de la trente-deuxième saison l'acteur noir Alex Désert reprend le rôle de Carl afin que « les personnages noirs soient interprétés par des acteurs noirs »[24]. Deux de ses voix proviennent de son passage à l'université : celle du Serpent est basée sur son ancien colocataire, alors que la voix du vendeur de BD est celle d'un étudiant qui vivait dans la chambre d'à-côté et qui s'appelait « F »[15]. Le professeur Frink est basé sur la performance de Jerry Lewis dans Docteur Jerry et Mister Love, alors que le capitaine McCallister s'inspire de l'interprétation de nombreux pirates par l'acteur britannique Robert Newton[20]. Hank Azaria base son interprétation du personnage de Frank Grimes dans l'épisode L'Ennemi d'Homer sur l'acteur William H. Macy[23]. Il compte Frank Grimes parmi ses performances les plus dures et les plus émotionnelles qu'il a eu à faire sur Les Simpson[23].

Le travail d'Hank Azaria sur la série est récompensé par quatre Emmy Awards du meilleur doublage en 1998, 2001, 2003 et 2015[25]. Il est également nommé dans cette catégorie en 2009, en 2010, en 2012, en 2019 et en 2020, mais il perd respectivement au profit de son collègue Dan Castellaneta, de l'actrice invitée Anne Hathaway, de Maurice LaMarche pour Futurama, de Seth MacFarlane pour Les Griffin et de Maya Rudolph pour Big Mouth[25]. Hank Azaria, comme le reste de la distribution, reprend ses rôles dans le long métrage des Simpson, sorti en 2007, Les Simpson, le film[26]. Il remarque avec gêne qu'il passe « très peu de temps à travailler sur Les Simpson »[13]. Il travaille « une heure les jeudis pour lire le script, puis quatre heures les lundis pour l'enregistrement, et [il] recommence une ou deux fois »[13]. Il en conclut que pour lui il s'agit du « meilleur travail du monde »[13].

Jusqu'en 1998, Hank Azaria est payé 30 000 dollars par épisode[27]. Lors d'un différend à propos de cette rémunération, la Fox menace les six acteurs principaux de les remplacer et commence à préparer des castings pour embaucher de nouveaux acteurs[28]. Finalement le différend se résout et Hank Azaria ainsi que les autres acteurs gagne 125 000 $ par épisode depuis 2004, alors qu'ils demandaient 360 000 $[28]. Un mois plus tard, un compromis est trouvé et leurs salaires sont augmentés à 250 000 $ par épisode[29]. Une nouvelle négociation a lieu en 2008, à l'issue de laquelle les voix touchent approximativement 400 000 $ par épisode[30]. Trois ans plus tard, la Fox menaçant d'annuler la série à moins que les coûts de production soient réduits, Hank Azaria et les autres acteurs acceptent une baisse de salaire de 25 %, leur permettant de gagner un peu plus de 300 000 $ par épisode depuis[31].

 
En 2017, Hari Kondabolu réalise un documentaire intitulé The Problem with Apu dans lequel il critique le fait qu'Hank Azaria, un acteur blanc, incarne de façon stéréotypée un personnage sud-asiatique, Apu.

Dans son apparition du au Late Show with Stephen Colbert, Hank Azaria s'exprime à propos de The Problem with Apu, un documentaire de 2017 réalisé par Hari Kondabolu qui traite d'Hank Azaria et d'autres acteurs blancs qui interprètent des personnages d'Asie du Sud de façon stéréotypée[32]. Lors de cette interview, l'acteur décrit comment la vision de ce documentaire avait changé son point de vue sur la question[32]. Il déclare : « l'idée que quelqu'un, jeune ou vieux, avant ou maintenant, ait été victime d'une discrimination ou ait été vexé à cause du personnage d'Apu, me rend vraiment triste »[32]. Ainsi il propose d'arrêter de prêter sa voix à ce personnage, ajoutant : « Je suis parfaitement disposé et heureux de me retirer ou d'aider à la transition vers quelque chose de nouveau »[32]. En réponse, dans un tweet, Hari Kondabolu remercie Hank Azaria de sa déclaration : « Merci, Hank Azaria. J'apprécie ce que vous avez dit et comme vous l'avez dit »[33]. Début 2020, Hank Azaria annonce qu'il se désolidarise du personnage d'Apu, principalement à cause des stéréotypes et des préjugés qu'il perpétue[34]. Plus tard dans l'année, il abandonne le personnage de Carl pour des raisons similaires[24]. En avril 2021, Hank Azaria présente officiellement ses excuses pour avoir prêté sa voix à Apu, sur le podcast de Dax Shepard[35].

Autres projets

modifier
À la télévision
modifier
 
Hank Azaria en 2016.

Grâce au succès continu des Simpson, Hank Azaria commence à se voir attribuer d'autres rôles, notamment en prise de vues réelles. Il fait partie de la distribution principale de la série Herman's Head entre 1991 et 1994, avec sa collègue des Simpson, Yeardley Smith[36]. Souvent il enregistre les Simpson et tourne Herman's Head dans la même journée[9]. Après l'annulation de la série, Hank Azaria passe une audition infructueuse pour le rôle de Joey Tribbiani, un des personnages principaux de la sitcom Friends[7]. Il est toutefois recruté pour le rôle du scientifique David, un des petits-amis de Phoebe Buffay[7]. Il apparaît dans le dixième épisode de la série, Celui qui singeait, avant que son personnage ne parte pour un voyage scientifique à Minsk[7]. Il reprend le rôle lors de la septième saison, avant d'apparaître plus régulièrement lors de la neuvième saison[7]. Ce retour atteint son point d'orgue lorsque David demande Phoebe en mariage, proposition qu'elle refuse amenant David à quitter la série pour de bon[7],[14]. Entre 1995 et 1999, Hank Azaria a un rôle récurrent dans la sitcom Dingue de toi en tant que Nat Ostertag, un promeneur de chien[37]. Hank Azaria est nommé pour le Prietime Emmy Award du meilleur acteur dans un second rôle dans une série télévisée comique pour ses rôles dans Dingue de toi et dans Friends[25]. Il tient le rôle principal du producteur de musique Craig Schaeffer dans la courte sitcom de 1995, If Not for You[38].

En 2002, Hank Azaria produit et joue dans la sitcom Imagine That, venue en remplacement d'Emeril dans la grille de la NBC[39]. Il interprète Josh Miller, un scénariste comique, qui « transforme » chaque épisode en un personnage qu'il a imaginé, « fournissant un exutoire humoristique à ses frustrations personnelles et professionnelles »[39],[40],[41]. La production s'arrête après la réalisation de cinq épisodes et la série est annulée après la diffusion des deux premiers épisodes en raison de la mauvaise réaction critique et des notes trop basses[42]. Hank Azaria déclarera plus tard à propos de cette série : « Je voulais faire quelque chose de véridique, intéressant et percutant. Nous avons eu un groupe de producteurs assis dans la salle, tous d'accord pour dire que The Larry Sanders Show était leur truc préféré à la télévision, mais nous ne pouvions pas le faire sur NBC, et nous ne le pouvions pas non plus d'un point de vue commercial, cela ne rapportant tout simplement pas assez d'argent. Au moment où la série a été diffusée, le scénario était en quelque sorte sur le mur, et je les en blâme pas du tout. Il était évident que cela ne fonctionnerait pas »[12].

Il incarne par la suite le psychiatre Craig « Huff » Huffstodt dans la série dramatique Huff de vingt-quatre épisodes diffusée sur Showtime entre 2004 et 2006[1],[43]. Il tient également le rôle de producteur délégué sur la série et réalise un épisode de la deuxième saison[10]. Après la lecture du script du pilote, il l'envoie à Oliver Platt, qui prend le rôle de l'ami de Huff, Russell Tupper[11]. Hank Azaria apprécie de jouer dans la série, mais il est dubitatif quant à son sujet sombre et il est souvent en conflit avec son créateur Bob Lowry, notant qu'il « est difficile de concorder nos points de vue tout le temps, [parce que] nous nous soucions tellement de cela qu'aucun de nous n'est prêt à lâcher du lest »[7],[10]. Gillian Flynn d'Entertainment Weekly trouve qu'Hank Azaria est « d'une subtilité impressionnante » dans son rôle, et John Leonard du New York Magazine qu'il est un « casting astucieux »[44],[45]. La série est nommée dans sept catégories aux Emmy Awards de 2005, dont celle du meilleur acteur dans une série télévisée dramatique[25]. Malgré ces nominations, l'émission reçoit continuellement des mauvaises critiques et audiences, et Showtime décide de ne pas commander une troisième saison[46].

De retour en prise de vues réelles en 2011, Hank Azaria joue dans la sitcom de la NBC, Free Agents, un remake de la série télévisée britannique du même nom[47],[48]. Il incarne Alex Taylor, un responsable des relations publiques récemment divorcé « à qui ses enfants manquent et qui essaie de tenir », et fini par coucher avec une collègue, interprétée par Kathryn Hahn[47],[48]. Hank Azaria tient également le rôle de producteur de la série[7]. Il appréhende le projet, car il n'aime pas l'emploi du temps chargé d'un acteur principal dans une série à caméra unique, préférant la « sensibilité » des émissions câblées[49]. Cependant il apprécie le script et la précédente série du producteur délégué John Enbom, Party Down, et accepte finalement le rôle[49]. Bien qu'Hank Azaria ait monté une campagne sur Twitter pour la sauver, la série est annulée après quatre épisodes à cause de mauvaises audiences[50]. En 2014, Hank Azaria tient un rôle secondaire dans la série Ray Donovan de Showtime, incarnant l'agent du FBI Ed Cochran[51].

Au cinéma
modifier

« L'intérêt d'Azaria peut être résumé par son apparition hilarante dans la comédie loufoque Dodgeball ! Même pas mal !. En tant que Patches O'Houlihan, le champion de balle au prisonnier qui vieillira dans le magnifiquement bourru Rip Torn, il livre une performance parfaite dans une vidéo d'instruction dans laquelle il fume sans arrêt, encourage un enfant à s'en prendre à ceux qui sont plus faibles que lui et vole le film à un casting de grands comiques. C'est un moment merveilleux et étrange qui aurait pu échouer lamentablement entre les mains d'un acteur de moindre importance, et il parvient à le maîtriser avec seulement quelques secondes de dialogue. À mon humble avis, et en utilisant ma connaissance limitée des termes de boxe : à poids égal, Hank Azaria est le meilleur acteur encore en activité aujourd'hui. »

— La dramaturge Jenelle Riley à propos d'Hank Azaria[12].

Hank Azaria fait ses débuts dans les longs métrages avec le rôle de Buzz dans le film Cool Blue sorti directement en vidéo en 1990[7]. Sa première apparition au cinéma a lieu la même année dans le rôle d'Albertson un détective de police dans Pretty Woman[14]. Son rôle majeur suivant dans un film est celui du producteur de télévision Albert Freedman dans le film de 1994 Quiz Show, nommé aux Oscars dans la catégorie du meilleur film[37]. En 1996, il interprète le gouvernant guatémaltèque homosexuel Agador Spartacus dans Birdcage[7]. Pour ce rôle, qu'il considère comme son « tournant », il est nommé pour le Screen Actors Guild Award du meilleur acteur dans un second rôle, et reçoit la qualification de la « performance la plus hilarante du film » par la critique Alison Macor du Austin Chronicle, alors qu'Empire considère qu'il a « volé le film »[7],[14],[52],[53]. Pour le rôle il adopte l'accent guatémaltèque et essaie de parler de la façon la plus efféminée possible[4]. Il choisit deux voix possibles : une efféminée et une plus virile[4]. Après les conseils d'un drag queen, il choisit la voix efféminée[4]. Trois semaines après le début de la production, il se rend compte que sa voix ressemble exactement à celle de sa grand-mère, ce qui l'aide beaucoup dans sa performance[4]. Agador Spartacus ne devait faire qu'une scène unique au départ, avec le rôle plus étendu du gouvernant tenu par David Alan Grier[7]. Mais les producteurs craignent les connotations raciales qu'un acteur noir peut engendrer dans ce rôle et Hank Azaria hérite du rôle entier[7].

Il apparaît dans de nombreux autres films à la fin des années 1990, notamment Heat, Tueurs à gages et Celebrity ou encore le rôle de Walter Pane, adversaire de Gwyneth Paltrow dans le film de 1998, De grandes espérances[37]. Il incarne le photographe Victor Palotti dans Godzilla en 1998[12],[14]. Ce film marque l'une des premières apparitions d'Hank Azaria dans un rôle principal dans un blockbuster[12]. Le tournage de cinq mois, est le plus long de sa carrière à ce moment-là, mais il considère qu'il s'agit d'une grande chance pour lui de donner un coup de pouce à sa carrière[5]. Il remarque : « J'ai tellement l'habitude de me fondre dans chaque personnage que je joue. Même les gens du cinéma pensent que le gars qui a joué dans Birdcage, dans Quiz Show et dans De grandes espérances sont trois acteurs différents, ce qui d'une certaine manière me rend fier, mais d'une autre est très frustrant. C'est la malédiction et la bénédiction d'être un acteur de personnages »[5]. Les défis physiques du tournage, ainsi que l'échec critique du film, mènent Hank Azaria à penser plus tard que le film était « dur à faire et très décevant à sa sortie. C'en était un que tu effaces directement et duquel tu dis : "bon c'était pour payer mes dettes, bonne chance pour la prochaine fois" »[7]. En 1999, il joue dans le film dramatique Mystery, Alaska en tant que Charles Danner, et dans le film de superhéros comique Mystery Men, dans le rôle du faux-britannique expert en lancer d'argenterie, Le Fakir Bleu[7],[54]. Il interprète également le rôle d'Hector Gorgonzolas dans Couple de stars, Claude dans Polly et moi et Patches O'Houlihan jeune dans Dodgeball ! Même pas mal !, les deux derniers aux côtés de Ben Stiller[7],[14]. Pour le rôle de Claude, un instructeur de plongée français dans Polly et moi, Hank Azaria enfile une perruque et s'entraîne beaucoup pour correspondre à la forme physique du personnage[55].

 
En 1999, Hank Azaria interprète le compositeur Marc Blitzstein dans Broadway, 39e rue.

En 1999, Hank Azaria interprète le compositeur Marc Blitzstein dans le film de Tim Robbins Broadway, 39e rue[12],[54]. Le critique Paul Clinton le trouve « brillant dans le rôle de l'artiste tourmenté Blitzstein »[56]. La même année il apparaît sous les traits de l'auteur et journaliste Mitch Albom aux côtés de Jack Lemmon dans le téléfilm Morrie : Une leçon de vie, remportant à cette occasion le Primetime Emmy Award du meilleur acteur dans un second rôle dans une mini-série ou un téléfilm[37],[57]. Hank Azaria décrit plus tard ce rôle comme « le meilleur travail [qu'il ait] jamais fait »[37]. Ces deux rôles sont les premiers rôles dramatiques d'Hank Azaria. Tout au long de sa carrière, il travaille principalement dans la comédie, mais essaye d'équilibrer les deux[5],[12],[39]. Il explique : « tous les rôles que j'ai obtenu au début étaient dans la comédie, et j'étais bien sûr heureux de les avoir, je n'ai donc jamais ressenti le manque d'être reconnu comme acteur dramatique parce que j'étais très heureux avec ce que j'avais. Et puis, plus tard, j'ai été surpris quand j'ai commencé à avoir des rôles dramatiques. Mais je ne me suis jamais dit : "OK, maintenant c'est l'heure d'avoir un rôle dramatique" »[12]. Son rôle dramatique suivant est dans le téléfilm de 2001, 1943, l'ultime révolte[12]. Le film est sur le Soulèvement du ghetto de Varsovie de 1943, et Hank Azaria y interprète le rôle de Mordechaj Anielewicz, un des leaders de la révolte[12]. Il est souvent troublé par le fait d'avoir été choisi pour ce rôle et demande fréquemment à Jon Avnet, producteur et réalisateur du film, la raison de ce choix[12]. « Je sais qu'il aimait le fait que j'étais juif, et il savait que je pouvais bien faire les accents. Il a choisi David Schwimmer et moi pour [ce film], et nous en étions tous les deux un peu mystifiés. Il avait comme l'instinct de vouloir des gens connus pour être drôles. Il ne me l'a jamais expliqué de manière claire, je ne comprends toujours pas pourquoi »[12]. Ces deux rôles dans Morrie : Une leçon de vie et 1943, l'ultime révolte, l'affectent, lui causant un état dépressif, qu'il tente de contrer avec des projections des DVD de la série humoristique Monty Python[12]. Hank Azaria trouve que son rôle dans 1943, l'ultime révolte, est « très compliqué, très déprimant et très difficile émotionnellement »[39]. En 2003, Hank Azaria interprète le journaliste Michael Kelly, l'ancien éditeur du New Republic dans le film dramatique Le Mystificateur[58]. Ce dernier décède quelques mois avant la sortie du film et Hank Azaria trouve alors que le film est « devenu une étrange éloge funèbre à son égard »[58].

Après la conclusion de Huff en 2006, Hank Azaria continue à faire de multiples apparitions cinématographiques. Il interprète le beau parleur Whit dans le premier film de David Schwimmer, Cours toujours Dennis, sorti en 2007. Pendant la production de celui-ci, il se lie d'amitié avec son collègue Simon Pegg, lui faisant les voix des Simpson sur demande, ce qui l’amuse alors qu'il est en plein tournage[59]. Il travaille de nouveau avec Ben Stiller sur le film de 2009, La Nuit au musée 2, dans lequel il interprète le cruel pharaon Kah Mun Rah, se servant d'un accent à la Boris Karloff[60]. Même si le film reçoit des critiques mitigées, la plupart salue la performance d'Hank Azaria[61],[62]. Perry Seibert du magazine TV Guide remercie Hank Azaria, « un maître du timing comique » et remarque que « son méchant grandiose, mais légèrement féérique, est tout aussi drôle quand il mâche des sbires que lorsqu'il délibère si Mordicus et Dark Vador sont assez méchants pour rejoindre son équipe »[63]. Il apparaît également dans le rôle d'Abraham dans L'An 1 : Des débuts difficiles en 2009, dans celui du Dr Knight dans Love, et autres drogues en 2010 et dans celui de Gerard Damiano, réalisateur de Gorge profonde dans Lovelace en 2013[64],[65],[66].

 
Hank Azaria interprète le rôle de Gargamel dans les films Les Schtroumpfs et Les Schtroumpfs 2.

Hank Azaria joue le rôle du sorcier Gargamel dans le film mêlant images de synthèses et prises de vues réelles sorti en 2011, Les Schtroumpfs[67]. Pour le rôle, Hank Azaria porte des prothèses de nez, d'oreilles, de dents de cheval et de sourcils ainsi qu'une perruque après s'être rasé la tête. Avec toutes ces modifications il passe plus de cent trente heures sur la chaise de maquillage tout au long de la production du film[68],[69]. Hank Azaria considère que la voix de Gargamel est la partie la plus importante de sa performance[70]. Les producteurs veulent la voix d'un « vieil acteur shakespearien raté », mais Hank Azaria pense que cela manquerait d'énergie et propose une performance plus inspirée des pays de l'Europe de l'Est[70]. Finalement, il adopte une voix similaire à celle utilisée par Paul Winchell dans le dessin animé[70]. Lors de sa première diffusion, Hank Azaria n'apprécie pas ce dessin animé, considérant que le personnage de Gargamel n'est pas assez approfondi, ce n'est qu'un « méchant hétéro », il choisit alors de rendre Gargamel « plus sarcastique » que dans le dessin animé, mais « découvre qu'il n'y a aucun moyen d'interpréter Gargamel sans avoir à crier à certains moments, lorsqu'il monte en puissance et montre sa contrariété envers les Schtroumpfs »[70],[71]. Il l'interprète comme « très solitaire », ajoutant qu'il « déteste les Schtroumpfs parce qu'ils sont une famille très heureuse. Il voudrait vraiment en être », il pense « qu’il veut être adopté comme un Schtroumpf »[71]. Hank Azaria travaille alors avec les scénaristes pour « imprégner » le scénario de certaines de ses idées sur le personnage, « en particulier avec la relation de "mariage" entre Gargamel et Azraël » qu'il a conçue[70].

Des journalistes du San Francisco Chronicle et du Boston Globe critiquent l'« exagération » d'Hank Azaria dans le rôle de Gargamel[72],[73]. Des critiques réagissent toutefois plus positivement, comme Scott Bowles de chez USA Today qui qualifie Hank Azaria d'« humain hors concours », ou Betsy Sharkey de chez Los Angeles Times qui pense qu'il subit le « pire service » de la part du reste de la distribution à cause d'un mauvais scénario[74]. Hank Azaria remarque dans une interview pour The A.V. Club que Les Schtroumpfs et La Nuit au musée sont des films qu'il a accepté de faire principalement pour l'argent, mais qu'il « ne le ferai quand même pas s'il ne pense pas que ce serait au moins amusant à faire… » il ajoute avoir « essayer vraiment de se lancer dedans, de trouver la manière la plus amusante et la plus intelligente de faire passer le matériel et de le rendre amusant à faire et amusant à regarder »[7]. Hank Azaria reprend son rôle dans Les Schtroumpfs 2 en 2013[75]. En 2016, Hank Azaria est à l'affiche de Norman avec Richard Gere[76].

En création de voix
modifier
 
Entre 1994 et 1996, Hank Azaria prête sa voix au personnage de Venom dans la série télévisée Spider-Man.

Hank Azaria prête sa voix à de nombreux personnages en plus des Simpson, même si en 2005 il confie qu'il « commence à faire d'autres doublages pour des dessins animés depuis quelques années, mais qu'il n'aime pas vraiment cela », il pense que Les Simpson l'ont « contaminé »[12]. Il donne voix à Eddie Brock et Venom dans Spider-Man, l'homme-araignée entre 1994 et 1996[77]. Dans le film d'animation Anastasia sorti en 1997, il prête sa voix à Bartok la chauve-souris, rôle qui reprend dans le préquel sorti directement en vidéo Bartok le Magnifique[14]. Pour sa performance dans ce rôle, il remporte l'Annie Award du meilleur doublage masculin dans un film d'animation[78]. Il double également Eric dans la version américaine d'Éric la panique, Harold Zoid dans l'épisode Zoidberg à Hollywood de la troisième saison de Futurama et Abbie Hoffman et Allen Ginsberg dans Chicago 10[7]. Il interprète les personnages de Carlos et Phil dans le film de 2011, Hop. Le film est généralement mal reçu par la critique, bien que la performance d'Hank Azaria soit souvent saluée[79],[80],[81]. Par exemple, Sandie Chen du Washington Post trouve qu'« Azaria a perfectionné son accent espagnol exagéré depuis Birdcage, donc tout ce qu'il dit fait rire », ou encore Emma Simmonds de Time Out le qualifie de « présence imperturbable, interprétant deux personnages avec style »[82],[83]. Plus tard la même année, il double Sven le puissant dans Happy Feet 2[84]. Il prête sa voix à Sheldon dans la série télévisée Mack & Moxy[85]. Depuis 2016, il donne également voix au personnage principal de la série Bordertown, Bud Buckwald, un douanier texan[86].

Une fois que Les Simpson ont atteint leur « vitesse de croisière » et qu'Hank Azaria avait assez d'argent pour vivre, il décide d'arrêter de travailler sur des publicités, les trouvant « démoralisantes » et se trouvant « sarcastique » à chaque fois qu'il en faisait une[4]. Lorsqu'il enregistre les répliques de « Jell-O Man » dans la publicité pour la marque Jell-O, les producteurs lui demandent de rendre sa voix « plus sympathique et amicale pour que les enfants l'aiment ». Après avoir souligné que Jell-O Man était un personnage fictif, il est parti et a promis de ne jamais plus enregistrer pour une publicité[4]. Cependant, en 2012, il prête sa voix à plusieurs insectes dans une publicité pour la Chevrolet Sonic[87].

Autres occupations
modifier

Hank Azaria écrit et réalise le court métrage de 2004, Nobody's Perfect qui remporte le prix du meilleur court métrage au Comedy Arts Festival[47]. En janvier 2007, il est confirmé à la réalisation d'Outsourced, un film sur deux ouvriers américains qui voyagent pour retrouver leur travail après le déménagement de leur usine au Mexique[88],[89]. En 2009, Azaria confie à Empire qu'il préfère se concentrer sur un documentaire à propos de la paternité[90]. Deux ans plus tard il explique au Los Angeles Times que ce projet est « à moitié complété » et qu'il est « toujours à la recherche de financements pour le terminer »[49]. Sa diffusion débute finalement en 2014 sur AOL sous la forme d'une série en ligne intitulée Fatherhood[91]. Selon AOL, cette série de courts épisodes documente le « voyage touchant, humoristique et souvent instructif d'Azaria, d'un homme qui n'est même pas sûr de vouloir avoir des enfants, à un père traversant les joies, les épreuves et les tribulations d'être papa »[91],[92].

 
Hank Azaria (au centre), sous les traits de Lancelot dans Spamalot en décembre 2005.

Hank Azaria apparaît également dans plusieurs productions théâtrales. En 2003 il tient le rôle de Bernard dans une représentation de la pièce de David Mamet, Sexual Perversity in Chicago, aux côtés de Matthew Perry et Minnie Driver au West End Theatre de Londres[12],[14]. En décembre 2004, Hank Azaria fait sa première apparition sous les traits de Lancelot et de quatre autres personnages dans Spamalot, la comédie musicale basée sur Monty Python : Sacré Graal !, qui débute à Chicago avant de déménager au Shubert Theatre à Broadway[12],[14]. Le spectacle est acclamé par la critique, recevant quatorze nominations aux Tony Awards de 2005, dont la nomination d'Hank Azaria dans la catégorie du meilleur acteur dans une comédie musicale[14]. Retrouvant le réalisateur de Birdcage, Mike Nichols, et étant un grand fan des Monty Python, il y voit une occasion qu'il ne peut pas laisser passer, la décrivant comme « tellement amusante » qu'il ne « réalise pas à quel point elle est fatigante » et comme étant l'expérience « la plus amusante [qu'il ait] jamais eu dans [sa] vie »[12],[93]. Afin de travailler sur Huff, il arrête Spamalot entre juin et décembre 2005, se faisant remplacer par Alan Tudyk[93],[94]. À la fin de l'année 2007 il joue dans The Farnsworth Invention d'Aaron Sorkin, tenant le rôle du directeur de la RCA, David Sarnoff[95]. En 2016, il joue dans la première mondiale de Dry Powder mise en scène par Thomas Kail au Off-Broadway Public Theater à New York, aux côtés de Claire Danes, John Krasinski et Sanjit De Silva[96].

Hank Azaria coscénarise le troisième épisode de la série web de Funny or Die, Gamechangers, intitulé A Legend in the Booth, dans lequel il interprète également Jim Brockmire, un commentateur de baseball légendaire, licencié pour une panne en directe pendant laquelle il blasphème après avoir découvert la liaison de sa femme[97]. Pour la voix et le style de Jim Brockmire il s'inspire de plusieurs commentateurs vétérans, dont Bob Murphy et Phil Rizzuto[97]. Depuis il a interprété de nouveau le personnage de Jim Brockmire dans le Rich Eisen Podcast sur NFL Network pour parler de la National Football League[98]. En , Hank Azaria poursuit l’acteur Craig Bierko pour la propriété de la voix de Jim Brockmire[99]. L'affaire est tranchée en faveur d'Hank Azaria en 2014[100]. Les deux acteurs utilisent une voix de commentateur de baseball avant et depuis leur rencontre lors d'une fête en 1990, mais le juge de district Gary Allen Feess statue que seule la voix d'Hank Azaria est, comme Jim Brockmire, un personnage défini, « tangible » et donc soumis au droit d'auteur[100].

Vie privée

modifier
 
Hank Azaria partage sa vie avec Helen Hunt entre 1994 et 2000.

Au début des années 1990, Hank Azaria est en couple avec l'actrice Julie Warner[9],[101]. Sa relation avec l'actrice Helen Hunt débute en 1994, et ils se marient au cours d'une cérémonie juive traditionnelle chez eux en Californie du Sud le [102]. Ils apparaissent ensemble dans Dingue de toi et dans l'épisode des Simpson, Pour l'amour de Moe[37]. Après un an de mariage, Hank Azaria quitte le domicile conjugal pour séjourner dans un hôtel de Bel-Air[103]. Après une période de six mois de séparation, Helen Hunt demande le divorce, invoquant des « différences irréconciliables », le divorce est prononcé le [104].

Depuis 2007, il partage sa vie avec l'ancienne actrice Katie Wright, qu'il épouse la même année[105],[106],[107]. Ensemble, ils ont un fils, Hal, né le [108]. La famille possède un chien, Truman, et deux chats, Mookie et Wilson[107]. En 2013, ils commencent à louer un appartement de la 80e rue de Manhattan, étant prêts à prendre une décision finale sur l’endroit où ils vivront d'ici deux ans[107]. Ils vivaient auparavant dans une maison à quatre chambres à Pacific Palisades, qu'Hank Azaria avait achetée à son collègue des Simpson, Dan Castellaneta en 2011[107]. Plusieurs semaines plus tôt, Hank Azaria avait vendu sa maison à Bel-Air[107],[109],[110]. Hank Azaria possédait auparavant un loft au cinquième étage d'une coopérative d'habitation à Mercer Street dans le quartier de SoHo à Manhattan, qu'il avait achetée à la photographe Cindy Sherman en 2005, avant de la vendre en 2013[111].

Hank Azaria est le parrain du fils d'Oliver Platt, George[11]. Il est également un joueur de poker régulier, apparaissant à deux reprises dans l'émission Celebrity Poker Showdown et participant à d'autres événements, terminant notamment à quelques places de la bulle lors de l’événement principal des World Series of Poker 2010[112],[113],[114]. Il est également partisan du parti démocrate[115]. Il apprécie la musique d'Elvis Costello, et déclare que s'il n'avait pas été acteur, il aurait été thérapeute[116]. Il considère la trilogie du Parrain comme étant sa source d'inspiration principale pour devenir acteur, et compte Peter Sellers et Walt Frazier comme ses héros[117]. Il a cofondé l'association caritative de soutien à l'éducation, Determined to Succeed (« Déterminé à réussir »)[118].

Le , il reçoit un diplôme honorifique en lettres humaines de la part de l’université Tufts[119],[120].

Style de jeu et gamme vocale

modifier

Les amis d'Hank Azaria l'appellent « l'imitateur bizarre » en raison de sa capacité à copier la voix de presque n'importe qui, instantanément après l’avoir entendue[4]. Enfant, il croyait que tout le monde avait cette capacité, mais il s'est rendu compte plus tard que ce n'était pas un talent commun[4]. Il déclare : « Je peux me souvenir de toutes les voix que j'entends, célèbres ou non… Elles restent en quelque sorte dans les banques de ma mémoire, donc je suis toujours prêt à les ressortir »[7]. Il est heureux d'avoir trouvé le « débouché ultime » pour cette capacité : un rôle dans Les Simpson[4]. Il « ne s'en est pas rendu compte [lorsqu'il a rejoint la série], mais elle est devenue comme un laboratoire pour un tel acteur de personnage », tellement il a dû faire de voix[12]. Au début des années 2000, Hank Azaria pense qu'il a atteint le nombre maximum de voix dont il est capable, il déclare à ce propos : « Pendant les dix premières années des Simpson, j'ai développé un tas de voix. Et puis… j'ai atteint un point où j'étais à sec. Chaque bruit que je peux faire, je l’ai fait. Même des personnages comme Gargamel, j'en ai fait. Même si ce n'était que deux ou trois lignes, à un moment donné, j'ai fait quelque chose de similaire sur Les Simpson, au moins sur un mot de la réplique »[70],[71].

Une grande partie de l'humour de la plupart des personnages d'Hank Azaria provient d'une « voix amusante », comme dans Birdcage et La Nuit au musée 2[49]. Il explique : « Être drôle avec une voix drôle est plutôt ma zone de confort, un personnage plus large, que j'essaie d'humaniser, une sorte de personnage idiot ou farfelu que j'essaie de remplir », même s'il ajoute qu'il trouve « beaucoup plus facile d'être quelqu'un beaucoup plus proche de [lui-même] », car cela nécessite « moins d'énergie […] que de jouer des personnages qui sont perchés et nerveux »[49].

Le créateur des Simpson, Matt Groening, pense qu'Hank Azaria possède la capacité de transformer des répliques peu drôles en certaines des meilleures d'un épisode, alors que l'ancien scénariste Jay Kogen déclare : « Juste au moment où je pense connaître tous les trucs d'Hank Azaria, il crée toujours une nouvelle chose pour me surprendre »[15],[12]. Tout au long de la série Les Simpson, Hank Azaria a dû chanter à plusieurs reprises dans la peau d'un personnage, une tâche qu'il décrit comme plus facile que de chanter normalement[4]. Le scénariste des Schtroumpfs, David N. Weiss, pense qu'Hank Azaria « a un beau trésor de talents » et « incarne ce que vous auriez voulu écrire »[121]. La dramaturge Jenelle Riley écrit en 2005 qu'Hank Azaria est « de loin » son acteur préféré, louant sa « polyvalence » et sa « tendance à jouer des petits rôles qui passeraient normalement au second plan et à créer constamment des personnages dont les gens se préoccupent », notant ses rôles dans Le Mystificateur, Mystery, Alaska et particulièrement dans Dodgeball ! Même pas mal ![12].

Filmographie

modifier

Sauf mention contraire, les informations proviennent de l'IMDb[122].

Cinéma

modifier

Télévision

modifier


Jeu vidéo

modifier

Producteur

modifier

Réalisateur

modifier

Scénariste

modifier

Distinctions

modifier

Récompenses

modifier

Nominations

modifier

Notes et références

modifier
  1. a b c et d (en) Richard Ouzounian, « The Essentials », Toronto Star,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Kathy Henderson, « Interviews: Hank Azaria », sur Broadway.com, (consulté le ).
  3. (en) Nancy Basile, « Hank Azaria », sur About.com.
  4. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v Hank Azaria, interview par Terry Gross, Fresh Air, National Public Radio, WHYY-FM Philadelphie,  (consulté le )..
  5. a b c d e et f (en) Steven Smith, « He Faced the Lizard and Lived to Tell », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Hank Azaria, Yahoo!.
  7. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa et ab (en) Will Harris, « Random Roles - Hank Azaria », sur The A.V. Club, (consulté le ).
  8. (en) Lauren Eckstein Forman, « 90th Reunion Recap », sur Camp Towanda, (consulté le ).
  9. a b c et d (en) Daniel M. Kimmel, « Cartoon Voice-over Brings Quiet Fame », Telegram & Gazette,‎ , A11.
  10. a b et c (en) Brian Scott Lipton, « Playing Huff », Theater Mania,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. a b et c (en) Jacques Steinberg, « Back Together on Huff, 2 Friends Enjoy the Moment », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa et ab (en) Jenelle Riley, « Hank Azaria: Not Just a Pretty Voice », sur MSN, (consulté le ).
  13. a b c et d (en) « Hank Azaria's Million Dollar Voice », Media Wales,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. a b c d e f g h i et j (en) Dr Craig Huffstodt, « Behind the Scenes: Cast Bios - Hank Azaria », sur Showtime (consulté le ).
  15. a b c d et e Hank Azaria, commentaires audio de l’épisode Le Quatuor d'Homer, DVD, 20th Century Fox, 2004.
  16. David Silverman, commentaire audio de l’épisode Une soirée d'enfer, DVD, 20th Century Fox, 2001.
  17. Matt Groening, commentaire audio de l’épisode Une soirée d'enfer, DVD, 20th Century Fox, 2001.
  18. (en) Jesse L. McCann et Matt Groening, The Simpsons Beyond Forever!: A Complete Guide to Our Favorite Family… Still Continued, HarperCollins, (ISBN 0-06-050592-3), p. 116.
  19. (en) Nancy Cartwright, My Life as a 10-Year-Old Boy, Hyperion, (ISBN 0-7868-8600-5, lire en ligne), p. 95.
  20. a b et c (en) Joe Rhodes, « Flash! 24 Simpsons Stars Reveal Themselves », TV Guide,‎ .
  21. Hank Azaria, interview par Ray Ellin, Hank Azaria on LateNet with Ray Ellin, LateNet with Ray Ellin, Daily Comedy,  (consulté le )..
  22. Hank Azaria, commentaire audio de l'épisode Oh la crise... cardiaque !, DVD, 20th Century Fox, 2004.
  23. a b et c Hank Azaria, commentaires audio de l’épisode L'Ennemi d'Homer, DVD, 20th Century Fox, 2006.
  24. a et b (en) Lisa Respers France, « Alex Désert takes over for Hank Azaria voicing Carl on The Simpsons », CNN International,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. a b c et d (en) « Hank Azaria », sur Emmy Awards (consulté le ).
  26. (en) Michael Fleming, « Homer going to bat in '07 », Variety,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. (en) Scott Gimple, The Simpsons Forever!: A Complete Guide to Our Favorite Family… Continued, HarperCollins, , 95 p. (ISBN 0-06-098763-4), p. 97 et 98.
  28. a et b (en) Dan Glaister, « Simpsons Actors demand bigger share », The Age, Melbourne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. (en) Peter Sheridan, « Meet the Simpsons », Daily Express,‎ .
  30. (en) « Simpsons Cast Sign New Pay Deal », sur BBC News, (consulté le ).
  31. (en) Alex Ben Block, « 'The Simpsons' Renewed for Two More Seasons », The Hollywood Reporter,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. a b c et d (en) Matthew Haag, « Hank Azaria Offers to Stop Voicing Apu on The Simpsons After Criticism », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  33. (en) Hari Kondabolu, « Hari Kondabolu sur Twitter », sur Twitter, (consulté le ).
  34. (en) Dave Itzkoff, « Why Hank Azaria Won't Play Apu on The Simpsons Anymore », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  35. (en) « The Simpsons: Hank Azaria apologises for voicing Indian character Apu », sur BBC News, (consulté le ).
  36. (en) Mark Lewisohn, « Herman's Head », sur BBC (consulté le ).
  37. a b c d e et f (en) Ivor Davis, « Hank Azaria Spends "Tuesdays with Morrie" », The Jewish Journal of Greater Los Angeles,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. (en) Anthony Edelstein, « Take 5: Hank for the memories », Newsday,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. a b c et d (en) Dave Mason, « His million faces - Hank Azaria adds more characters for Imagine That », Ventura County Star,‎ , K03.
  40. (en) Jill Vejnoska, « Funny guy Azaria gets his own show », The Atlanta Journal-Constitution,‎ , p. D1.
  41. (en) Scott D. Pierce, « NBC yanks Emeril, inserts "Hank Azaria" - But future of replacement isn't too secure », Deseret News,‎ , p. C08.
  42. (en) « Too-weak Imagine That yanked after two weeks », Houston Chronicle,‎ , p. 3.
  43. (en) « Showtime Stops Huff-ing », sur Zap2it, (consulté le ).
  44. (en) Gillian Flynn, « Huff », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. (en) John Leonard, « Crazy/Dutiful », New York,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. (en) « Showtime Stops Huff-ing », sur Zap2it, (consulté le ).
  47. a b c et d (en) « About the Show », sur NBC (consulté le ).
  48. a et b (en) James Hibberd, « Chelsea Handler's sitcom gets greenlight at NBC », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. a b c d et e (en) Irene Lacher, « The Sunday Conversation: Hank Azaria », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. (en) Jessica Derschowitz, « Free Agents canceled by NBC », sur CBS News, (consulté le ).
  51. (en) Lesley Goldberg, « Showtime's Ray Donovan Adds Hank Azaria for Season 2 », ==The Hollywood Reporter,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. (en) Alison Macor, « The Birdcage », The Austin Chronicle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. (en) « Remakes That Worked: The Birdcage », Empire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. a et b (en) « Hank Azaria », sur The Simpsons.com (consulté le ).
  55. (en) Rebecca Murray, « Interview with Along Came Polly Co-Stars, Hank Azaria and Debra Messing », sur About.com (consulté le ).
  56. (en) Paul Clinton, « Review: Cradle Will Rock brings history to life », sur CNN, (consulté le ).
  57. (en) « West Wing sets Emmy record », sur CNN, (consulté le ).
  58. a et b (en) Louis B. Hobson, « Hank Azaria buffs up for Polly », sur Canoë, (consulté le ).
  59. (en) Jack Foley, « Run, Fat Boy, Run - Simon Pegg Interview », sur indieLondon (consulté le ).
  60. (en) Michael Ordoña, « Hank Azaria: Night at the Smithsonian's mummy dearest », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. (en) A. O. Scott, « Movie Review: Night at the Museum: Battle of the Smithsonian (2009) - Dad's at Another Museum. Does That Make Him an Exhibitionist? », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  62. (en) Derek Adams, « Night at the Museum 2 (2009) », Time Out,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  63. (en) Perry Seibert, « Night At the Museum: Battle of the Smithsonian: Review », TV Guide,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  64. (en) Stella Papmichael, « Year One », Digital Spy, (consulté le ).
  65. (en) John Powers, « Jagged Little Pills: Love & Other Drugs », Variety,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  66. (en) Adam Vary, « Linda Lovelace biopic lands Hank Azaria, Chris Noth, Bobby Cannavale, Robert Patrick », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  67. (en) Brian Warmoth, « Hank Azaria Picks Up Gargamel Role For Smurfs », sur MTV, (consulté le ).
  68. [PDF] (en) « The Smurf's Production Notes », sur Sony Pictures Entertainment, (consulté le ).
  69. (en) Josie Campbell, « CBR Visits the Set of The Smurfs », sur Comic Book Resources, (consulté le ).
  70. a b c d e et f (en) Brian Gallagher, « The Smurfs Take Over Sony Pictures Animation - Part 1 », (consulté le ).
  71. a b et c (en) Heidi Patalano, « Still trying to catch those pesky, smurfin' Smurfs », Metro, New York, (consulté le ).
  72. (en) Peter Hartlaub, « Smurfs are back with antics, lots of animated adventure », sur San Francisco Chronicle, (consulté le ).
  73. (en) Ty Burr, « Ty Burr Says Cast Members Inject Fun Into the Smurfs », The Boston Globe,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  74. (en) Betsy Sharkey, « Movie Review: The Smurfs », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  75. (en) « Production Begins on The Smurfs 2 », sur ComingSoon.net, (consulté le ).
  76. (en) Madeleine Marr, « Hank Azaria, hanging out with mom », The Miami Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  77. (en) « Hank Azaria », sur NBC (consulté le ).
  78. a et b (en) « Legacy: 26th Annual Annie Award Nominees and Winners (1998) », sur Annie Awards (consulté le ).
  79. (en) Mark Haskins, « Azaria keeps Easter film from laying an egg », sur St. Lawrence EMC, (consulté le ).
  80. (en) Peter Debruge, « Hop », Variety,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  81. (en) Roger Moore, « Movie Review: Hop », Orlando Sentinel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  82. (en) Sandie Chen, « Hop », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  83. (en) Emma Simmonds, « Hop (2011) », Time Out,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  84. (en) Antonette Collins, « Sydney welcomes patter of Happy Feet 2 », sur ABC News, (consulté le ).
  85. (en) Terry Flores, « Kid's Show Mack & Moxy Aims to Raise the Next Generation of Humanitarians », Variety,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  86. (en) Nellie Andreeva, « TCA: Hank Azaria To Lead Voice Cast of Seth MacFarlane's Fox Animated Series Bordertown », sur Deadline, (consulté le ).
  87. (en) « General Motors Company: Chevrolet to Debut Five Ads on Super Bowls Sunday », 4-traders, (consulté le ).
  88. (en) Nick Hershey, « The Weekly Ketchup: Indiana Jones Is Back, National Treasure 2 Gets A Name, Mr. & Mrs. Smith to TV, and More! », sur Rotten Tomatoes, (consulté le ).
  89. (en) Tatiana Siegel and Borys Kit, « Azaria's job Outsourced for Col », The Hollywood Reporter,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  90. (en) Emily Phillips, « Stiller, Gervais & Azaria's Boys' Night », Empire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  91. a et b (en) « Fatherhood - AOL On », sur AOL (consulté le ).
  92. (en) Whitney Matheson, « I Love this Web Series: Hank Azaria's Fatherhood », USA Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  93. a et b (en) Robert Diamond, « 2005 Tony Awards Q&A: Hank Azaria », sur Broadway World, (consulté le ).
  94. (en) Miranda Shen, « Alan Tudyk replaces Hank Azaria in Spamalot », USA Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  95. (en) Andrew Gans, « Azaria and Simpson to Star in Sorkin's Farnsworth Invention on Broadway », Playbill,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  96. (en) Olivia Clement, « The Verdict: What Do Critics Think of Dry Powder? », Playbill,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  97. a et b (en) Hank Azaria, « Hank Azaria talks about the legend of Jim Brockmire », sur The Dan Patrick Show, (consulté le ).
  98. (en) Rich Eisen, « Rich Eisen Podcast: Michael Lombardi AFC South Preview and Jim Brockmire », sur NFL Network, (consulté le ).
  99. (en) Erin Strecker, « Hank Azaria sues over a character voice », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  100. a et b (en) Eriq Gardner, « Hank Azaria Wins Lawsuit Over Funny Baseball Announcer Character », The Hollywood Reporter,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  101. (en) Tom Green, « Raising the Curtain on Budding Careers », USA Today,‎ , p. 4D.
  102. (en) Stephen M. Silverman, « Hunt Files for Divorce », People,‎ (lire en ligne).
  103. (en) Don Chareunsy, « Hunt, Azaria on the Rocks », sur Hollywood.com, .
  104. (en) « Hunt Files for Divorce », sur BBC News, .
  105. (en) Elizabeth Leonard, « Hank Azaria & Girlfriend Katie Expecting First Child », People,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  106. (en) Hank Azaria, « Tweet d'Hank Azaria », sur Twitter, (consulté le ).
  107. a b c d et e (en) Nate Freeman, « Hank Azaria, Voice of Simpsons and Movie Star Next Door, Steals His Scenes in Lovelace », The New York Observer,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  108. (en) Sarah Michaud, « It's a Boy for Hank Azaria! », People,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  109. (en) Lauren Beale, « Voice of Homer Simpson, Dan Castellaneta, sells Palisades home », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  110. (en) Lauren Beale, « Actor Hank Azaria buys Bel-Air home », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  111. (en) Stephen Jacob Smith, « Bye, Everybody! Hank Azaria Sells $8 M. SoHo Pad », The New York Observer,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  112. (en) Susan Wloszczyna, « Celebrity Poker deals the unexpected », USA Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  113. (en) Andrew Feldman, « A Tough Day for the Pros and Day 2B », sur ESPN, (consulté le ).
  114. (en) « WSOP Main Event Money Bubble Bursts on ESPN », sur Power News Daily (consulté le ).
  115. (en) « Hank Azaria », sur News Meat (consulté le ).
  116. (en) Richard Ouzounian, « Getting Personal with Hank Azaria », The Star, Toronto,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  117. (en) « 4 Questions for Hank Azaria: Please, don’t send me back to psych school », New York Post,‎ , p. 100.
  118. (en) « About DTS », sur Determined to Succeed (consulté le ).
  119. (en) « Hank Azaria to Deliver Commencement Address », sur Tufts Now, (consulté le ).
  120. [PDF] (en) « Honorary Degree Recipients », sur Université Tufts (consulté le ).
  121. (en) Hannah Brown, « Blue and White All Over », The Jerusalem Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  122. « Hank Azaria » (présentation), sur l'Internet Movie Database, consulté le 21 novembre 2024.
  123. a et b (en) « The 3rd Annual Screen Actors Guild Awards », sur Screen Actors Guild Awards (consulté le ).
  124. a b c d e f g h i j k l m n et o (en) « Hank Azaria », sur Emmys.com (consulté le ).
  125. a b c et d (en) « Awards for Hank Azaria », sur Internet Movie Database (consulté le ).
  126. (en) « The 6th Annual Screen Actors Guild Awards », sur Screen Actors Guild Awards (consulté le ).
  127. (en) « Uprising (2001) Awards », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  128. (en) « The 11th Annual Screen Actors Guild Awards », sur Screen Actors Guild Awards (consulté le ).
  129. (en) Andrew Gans, « 2004-2005 Tony Nominations Announced; Spamalot Garners 14 Nominations », Playbill,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  130. (en) Kristopher Tapley, « Netflix, FX's Feud, Lead Critics' Choice TV Nominations », Variety,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  131. (en) Kristopher Tapley, « Americans, Gianni Versace, Escape at Dannemora Lead Critics' Choice Awards TV Nominations », Variety,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  132. (en) Kimberly Nordyke, « Critics' Choice TV Awards: The Crown, Ozark Lead Noms With 6 Apiece », The Hollywood Reporter,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :