Liste des hôtels particuliers de Nancy

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Nancy, ancienne capitale du duché de Lorraine, possède au cours des siècles passés une cour composée de familles nobles qui se font construire de nombreux hôtels particuliers. Plus récemment, c'est au XXe siècle que sont édifiés de nombreux hôtels particuliers de style école de Nancy.

Hôtel de Ludre, place du Colonel-Fabien.
Hôtel de Ludre, place du Colonel-Fabien.

Renaissance

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XVIe siècle

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  • Hôtel d'Haussonville, construit pour Jean d'Haussonville, Sénéchal de Lorraine.
  • Hôtel de Lillebonne, ancien hôtel de la famille de Beauvau.
  • Hôtel de Bassompierre, reconstruit au XIXe siècle selon son aspect original.
  • Hôtel de Rogéville, actuellement Le Petit Théâtre, dans la ville….
  • Hôtel de Croismare puis de Viange, partiellement reconstruit au XVIIIe siècle.
  • Hôtel Lambert, actuellement faisant office de restaurant.
  • Hôtel de Rennel, situé au no 29 grande-rue.
  • Hôtel Toussaint.
  • Hôtel Chuppin.
  • Hôtel de Chastenoy.
  • Hôtel Philbert.
  • Hôtel d'Olonne (modifié au XVIIIe siècle), situé au no 27 rue de la Source.
  • Petit-Hôtel de Lunati-Visconti.
  • Maison des deux sirènes, du nom de la décoration d'angle.
  • Maison Vallée, orfèvres.
  • Maison Callot, où naquit le graveur Jacques Callot (1592-1635).

XVIIe siècle

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XVIIIe siècle - Classique

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Germain Boffrand, architecte du Duc Léopold Ier de Lorraine fait élever de nombreux hôtels :

De nombreux hôtels Renaissance sont édifiés place d'Alliance et place de la Carrière. Sous le règne de Stanislas Leszczynski, l'architecte Emmanuel Héré fait unifier les façades des hôtels Renaissance de cette place en les passant à la mode classique. Il y fait notamment édifier :

  • l'hôtel de Bassompierre.

et de part et d'autre des colonnades du palais de l'Intendance :

 
Hôtel de Fontenoy, siège de la Cour administrative d'appel, à Nancy.

Autres hôtels particuliers :

  • Hôtel de Fontenoy, actuellement Cour administrative d'appel de Nancy.
  • Hôtel de Mahuet-Lupcourt, appelé au XIXe siècle hôtel O'Gorman, situé au no 17 rue Saint Dizier et dont le portail monumental est réutilisé à l'entrée du parc Olry.
  • Hôtel de Malleloy.
  • Hôtel d'Havré.
  • Hôtel de Malte.
  • Hôtel de Mérigny.
  • Hôtel de Hoffelize.
  • Hôtel de Bressey.
  • Hôtel Haldat.
  • Hôtel de Hautoy ou Hôtel des Suisses.
  • Hôtel Fournier.
  • Hôtel de la Mission Royale, actuellement occupé par l'Institut d'Études Politiques communément appelé Sciences Po campus de Nancy.
  • Hôtel de Spada.
  • Maison des Sœurs Macarons.

XIXe siècle

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  • reconstruction de l'hôtel de Phalsbourg (XVIIe siècle).
  • La Douëra à Malzéville, maison familiale de la famille d'artistes : Cournault.
  • Hôtel Lang, transformé en 1906 en siège de la Société Nancéienne & Varin-Bernier (actuelle banque CIC).
  • Hôtel Simon, actuel centre culturel allemand dit Goethe Institut.
 
Maison Biet.

Le quartier de Saurupt présente la particularité de présenter de nombreuses maisons de maîtres de style art nouveau telles :

Notes et références

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  1. Jacques Choux, Le palais primatial de Nancy au XVIIe siècle, Lotharingia, 1991, t. III, p. 123-139 « lien brisé »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. Martine Tronquart et Yann Vaxelaire (photogr. Simon Durand), « Hôtel du Primat dit Palais primatial actuellement hôtel de voyageurs dit hôtel des Prélats », sur inventaire-nancy.grandest.fr, (consulté le ).
  3. « Ludre, la fin d'une histoire administrative. Le vendredi 28 septembre, Jean Pierre Beaux, responsable de la politique immobilière de l'État et Gilles Fluck, responsable du pôle immobilier, ont remis les clés de l'hôtel de Ludre aux gérants de la SNC hôtel de Ludre, les nouveaux propriétaires. Durant l'été, outre l'organisation du déménagement, une vaste opération de débarras avait été conduite par le pôle immobilier, puisque ce sont quatre bennes de 30 m3 de papiers et une benne de 30 m3 d'objets divers qui ont été évacuées. Historiquement, c'est en 1715 que Germain Boffrand construisit cet immeuble sur l'ancienne place des Dames pour le compte de la famille de Custine, à laquelle succéda la famille de Ludre. De nombreux services se sont succédé dans ces lieux prestigieux situés au cœur de la ville vieille, où deux appartements de fonction étaient réservés aux trésoriers. Les derniers à y loger furent M. Lutz, trésorier de Maxéville, et M. Pariset, trésorier de Lay-Saint-Christophe. C'est dans cet immeuble qu'étaient situés la Trésorerie générale jusqu'en juin 1979, date de son transfert au 50, rue des Ponts, et le CFPU (Centre de formation professionnelle et universitaire) pour les contrôleurs du Trésor, jusqu'en 1983. Les trésoreries de Lay-Saint-Christophe et de Maxéville occupèrent ensuite les locaux de décembre 1985 à 2003. Enfin, ces dernières années, la Trésorerie municipale, le service des dépôts et comptes financiers, la délégation de l'action sociale et la brigade régionale d'évaluation étaient installés dans les lieux. Ce trésor de l'administration des finances de Meurthe-et-Moselle aura été détenu exactement cinquante ans. Un cinquantenaire émaillé de souvenirs et de personnages hauts en couleur. Les plus anciens se souviennent sans doute des remèdes de la Guiguite au guichet ou encore du chat ». Source : DDFiP 54.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Frédéric Maguin, Les plus beaux Hôtels Particuliers de la Ville-Vieille de Nancy, Nancy, éditions Koidneuf, , 50 p. (ISBN 978-2-9532025-0-2).
  • Pierre Marot, en collaboration avec l'Abbé Choux, Le Vieux Nancy, Nancy, Le Pays Lorrain, coll. « Les guides du Pays Lorrain », 4° trimestre 1970, 272 p..
  • Yann Vaxelaire, L’ancrage résidentiel de la noblesse lorraine à Nancy, capitale des duchés : Réalités spatiales et architecturales au travers des archives notariales (xviie-xviiie siècles) In : Noblesses et villes de cour en Europe (xviie-xviiie) : La ville de résidence princière, observatoire des identités nobiliaires à l’époque moderne [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2022 (généré le 16 septembre 2023). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pur/160584>. (ISBN 9782753587199). DOI : https://doi.org/10.4000/books.pur.160584.

Articles connexes

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