Gundula Janowitz

artiste lyrique autrichienne

Gundula Janowitz est une artiste lyrique (soprano) d'origine allemande, naturalisée autrichienne[1], née le à Berlin.

Gundula Janowitz
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (87 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
Conjoint
Nikolaus Sulzberger (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture
Labels
Genre artistique
Distinctions
Liste détaillée
Gramophone Award pour l’œuvre de toute une vie (d) ()
Österreichischer Musiktheaterpreis (d) ()
Décoration or de Styrie (d)
Médaille d’or pour services rendus à la ville de Vienne (d)
Décoration autrichienne pour la science et l'art, première classe (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Elle est l'une des chanteuses d'opéra les plus renommées du XXe siècle et a été particulièrement prééminente entre les années 1960 et 1980.

Biographie

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Elle se forme au conservatoire de Graz en violon dès l'âge de 7 ans avant d'apprendre le chant[1].

Elle fait ses débuts à l'Opéra d'État de Vienne en 1959 dans le rôle de Barberine des Noces de Figaro de Mozart[2] sous la direction d'Herbert von Karajan, puis chante dans Parsifal au festival de Bayreuth. Enchaînant les rôles mozartiens, elle est invitée dès 1963 par Karajan au festival de Salzbourg[3], où elle chantera au fil des ans Donna Anna, la Comtesse et Fiordiligi qui la rendent célèbre.

Outre Mozart, son répertoire comporte de nombreux rôles straussiens comme Ariane, d'Ariane à Naxos ou la Comtesse de Capriccio dont la tessiture et le caractère correspondent particulièrement à sa voix. Elle aborde également des rôles qui semblent a priori moins adaptés à sa personnalité comme Leonore dans Fidelio de Ludwig van Beethoven ou même, à la demande de Karajan, Sieglinde de La Walkyrie de Richard Wagner qu'elle enregistre dans la Tétralogie dirigée par le célèbre chef.

La pureté de son timbre, la maîtrise du souffle et le choix prudent de ses rôles en font une interprète exceptionnelle dans des œuvres telles que la Passion selon saint Matthieu de Bach, les Quatre derniers lieder de Richard Strauss, ou encore La Flûte enchantée (Pamina) de Mozart.

Elle prend sa retraite après un ultime récital de lieder en l'honneur de Maria Callas à l'Odéon d'Hérode Atticus d'Athènes le 16 septembre 1999[4].

Discographie partielle

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Notes et références

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  1. a et b Laurent Bury, « Gundula Janowitz, l'éternel cristal », forumopera.com, 24 août 2017.
  2. (en) Gundula Janowitz (Soprano) sur Bach-cantatas.com (consulté le 26 juillet 2024).
  3. Alain Pâris (dir.), Le Nouveau Dictionnaire des interprètes, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », (1re éd. 2004), 1366 p. (ISBN 978-2-221-14576-0, OCLC 908685632), p. 464.
  4. [vidéo] « Gundula Janowitz: The Last Recital », sur YouTube

Liens externes

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