Grumman E-2 Hawkeye
Le Grumman E-2 Hawkeye est un avion de surveillance aérienne et de commandement aéroporté ou AWACS[2] développé par le constructeur américain Grumman (absorbé dans Northrop Grumman depuis 1994) et initialement embarqué à bord des porte-avions de la marine américaine. Mis en service en 1964, il a depuis été exporté vers plusieurs pays.
Deux Grumman E-2C Hawkeye du Carrier Airborne Early Warning Squadron 115 (VAW-115) volant au-dessus du mont Fuji au Japon en 2007. | ||
Constructeur | Grumman | |
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Rôle | Avion de reconnaissance ou de surveillance | |
Premier vol | ||
Mise en service | ||
Date de retrait | Toujours en service | |
Coût unitaire | 232 millions de dollars[1] | |
Équipage | ||
5 (2 pilotes, 3 officiers navigants) | ||
Motorisation | ||
Moteur | Allison T-56-A425 ou -A427 | |
Nombre | 2 | |
Type | turbopropulseur | |
Puissance unitaire | 5 100 ch | |
Dimensions | ||
Envergure | 24,58 m | |
Longueur | 17,56 m | |
Hauteur | 5,58 m | |
Surface alaire | 65 m2 | |
Masses | ||
À vide | 17 090 kg | |
Maximale | 23 391 kg | |
Performances | ||
Vitesse maximale | 604 km/h | |
Plafond | 9 390 m | |
Vitesse ascensionnelle | 767 m/min | |
Rayon d'action | 1 290 km | |
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Histoire
modifierLes améliorations constantes de la surveillance de l'espace aérien avec des radars ont conduit au milieu des années 1950 à développer des avions spécialement équipés pour cette tâche. Le précédent avion de ce type fut le Grumman E-1 Tracer, une variante de l'avion embarqué de lutte anti-sous-marine Grumman S-2 Tracker en service de 1954 à 1964.
Son successeur, le E-2 Hawkeye était non seulement le premier AWACS embarqué sur porte-avions mais également le premier avion spécialement construit pour cette fonction. Depuis qu'il a remplacé le E-1 en 1964, le E-2 est devenu « l'œil de la flotte. » Il reçut son baptême de feu durant la guerre du Viêt Nam et il a servi depuis sur tous les théâtres opérationnels où les États-Unis ont employé des porte-avions.
Les Hawkeye ont conduit les chasseurs F-14 Tomcat qui ont effectué des missions de combat en 1986 et en 1989 lors de la crise avec la Libye. Plus récemment ils ont effectué des vols de surveillance lors des opérations de l'US Navy dans le golfe Persique, où ils ont surveillé aussi bien les opérations terrestres qu'aériennes. Les E-2 interviennent également de manière efficace dans les actions d'interception des vedettes ultra-rapides des contrebandiers de drogues.
Depuis leur mise en service, les E-2 ont subi plusieurs programmes de modernisation destinés à améliorer leur capacité. Le radar Hughes APS a connu de nombreuses versions. L'avant-dernière version E-2C est ainsi capable de suivre plus de 600 cibles simultanément. Il est équipé du Air Tactical Data System et une version E-2D, en cours d'essais depuis 2007, devait entrer en service en 2011. En octobre 2014 elle reçoit sa validation IOC (initial operational capability) et devrait être déployée pour la première fois au printemps 2015 à bord de l'USS Theodore Roosevelt (CVN-71)[3].
Le 9 septembre 2024, les derniers E-2C de l'US Navy sont retirés du service[4].
Il existe un dérivé nommé C-2 Greyhound (lévrier) : un avion-cargo servant au ravitaillement des porte-avions en haute mer. C'est le seul avion-cargo embarqué sur porte-avions actuellement en service.
En 2006, l'US Navy chiffrait l'heure d'exploitation de l'E-2C à 18 000 dollars US (13 600 euros).
Caractéristiques
modifierLe E-2 présente une silhouette très caractéristique : la présence de l'important radôme du radar AN/APS-145 permet de l'identifier immédiatement. Ses grandes ailes droites (repliables) et ses deux énormes turbines Allison le distinguent des chasseurs à réaction sur le pont d'envol, pourtant le Hawkeye est un élément indispensable de la flotte embarquée : le E-2 est le premier appareil à quitter le pont d'envol et le dernier à rentrer lors des opérations aériennes. Il peut rester en l'air pendant un maximum de cinq heures car, dans ses versions anciennes (avant la E-2D) il ne peut pas être ravitaillé en vol.
L'équipage du Hawkeye est composé de cinq personnes : un pilote et un navigateur prennent place côte à côte dans le cockpit à l'avant, et trois opérateurs prennent place dans la tranche arrière. Ils sont installés perpendiculairement au sens de vol, chacun faisant face à un écran radar. Ces trois opérateurs, appelés 'TACAE' pour TACticiens d'Aéronautiques dans la Marine nationale sont :
- à l'avant, le RO ou Radar Officer, qui est responsable des moyens électroniques du bord ;
- au milieu, le CICO ou Combat Information Center Officer, il est le chef de la mission chargée de la gestion tactique du vol ;
- à l'arrière, le ACO ou Air Controler Officer, cet officier est le contrôleur de chasse en titre.
E-2C standard NP-2000 de la Marine nationale
modifierLa flottille 4F de la Marine nationale opère trois E-2C Hawkeye livrés en 1998, 1999 et 2004, dont deux sont embarqués sur le porte-avions Charles-de-Gaulle. Le troisième avait été réceptionné au standard Hawkeye 2000, auquel ont été portés les deux autres en 2006 et 2007. Ce standard NP-2000 est caractérisé par l'incorporation d'un radar APS-145 dont la portée atteint 250 nautiques et permettant de suivre 2 000 pistes[5].
En , la Defense Security Cooperation Agency (DSCA ou Agence américaine de coopération de défense et de sécurité) indiquait que la France avait effectué une demande dans le cadre du dispositif des Foreign Military Sales pour améliorer l'interopérabilité de ces appareils avec ceux de l’Otan[6]. Elle porte sur l'ajout des systèmes d’interrogation APX-122 IFF Mode 5/S, des transpondeurs APX 123 IFF 5/S dont la portée est supérieure à 300 nautiques[7] et des systèmes de mesure de soutien électronique ALQ-217. Le montant est estimé à environ 131 millions d’euros (180 millions de dollars).
L'apport principal de l'E-2C pour le groupe aéronaval français est le fait qu'il diffuse vers l'ensemble de la force la situation aérienne, grâce aux liaisons de données tactiques, en particulier la Liaison 16. Il permet ainsi aux autres plates-formes, et particulièrement aux avions de combat, d'avoir une meilleure perception de leur environnement.
La Loi de programmation militaire 2019-2025 a confirmé que les trois E-2C de la Marine nationale seront remplacés par trois E-2D Advanced Hawkeye qui seront commandés en 2020 et dont la livraison est prévue entre 2026 et 2028[8].
Début septembre 2020, un ancien E-2C de l'US Navy arrive à l'atelier industriel de l'aéronautique de Cuers-Pierrefeu pour servir de dépôt de pièces détachées.
Programme E-2D Advanced Hawkeye
modifierEn 2003, Northrop Grumman remporte un contrat de 1,9 milliard de dollars pour le développement d'un nouveau système de détection et de commandement aéroporté de l'US Navy qui sera le E-2D Advanced Hawkeye[9].
Il est visuellement proche de l'E-2C, mais la cellule intègre plus de matériaux composites et son radar AN/APS 145 à balayage mécanique est remplacé par l'AN/APY-9 AESA de Lockheed Martin à balayage hybride mécanique et électronique, dont la portée et le nombre de pistes de suivi ont été nettement augmentés. L'E-2D conserve son radôme rotatif et donne la priorité à la détection des missiles de croisière. Le système ESM de « guerre électronique » est l'AN/ALQ-217 en remplacement du AN/ALR-73. Il reçoit à l'occasion une perche de ravitaillement en vol[10].
Le premier vol de l'E-2D eut lieu le .
Le , le département de la Défense des États-Unis a donné son feu vert dans un nouveau contrat de 432 millions de dollars à une présérie de l'évolution E-2D.
Deux cellules servent au développement et aux essais en 2009. Plus de 1 000 h de vols d'essais ont été accumulées en . En plus des deux autres cellules commandées pour 2010[11], un contrat pluriannuel est en négociation pour 75 appareils remplaçant les E2-C actuels.
Le constructeur déclare que sa mise en service est prévue en 2011 et se dit prêt à fournir un premier exemplaire à l'export en 2013.
Le , un E-2D a effectué les premiers appontage et catapultage sur le porte-avion USS Harry S. Truman (CVN-75)[12],[13];
En , il est commandé le premier E-2 ravitaillable en vol pour 226,702 millions de dollars[14].
Ils sont construits dans une usine de Northrop Grumman située au nord de l'aéroport de Saint Augustine (Floride), et employant 800 personnes début 2010[15].
En octobre 2014 la version reçoit sa validation IOC (initial operational capability) et devrait être déployée pour la première fois au printemps 2015 à bord de l'USS Theodore Roosevelt (CVN-71)[3].
En , les prémices des études sur le ravitaillement en vol commencent avec un essai réel en 2017[16]. En , cela a permis un vol d'une durée record de plus de 8 heures[17]. Le premier E-2D de série (numéro 169066) équipé d'une perche de ravitaillement en vol a rejoint le 120e Escadron d’alerte rapide (ACW) le . Il servira essentiellement à la formation des pilotes instructeurs. Tous les autres E-2D déjà livrés seront dotés ultérieurement de cet équipement[18].
Les neuf E-2D que reçoit le Japon à partir de sont utilisés depuis des bases à terre et ont des caractéristiques différentes des appareils embarqués. Pouvant transporter du carburant supplémentaire dans une «aile humide», ils ont une autonomie de 8 heures, contre 5 heures pour ceux embarqués[19].
En 2021, la France commande trois E-2D Advanced Hawkeye (354 millions de dollars) afin de remplacer les E-2C jusque-là en service au sein de la Flottille 4F[20]. Ils seront livrés en 2027 et adaptés aux besoins français grâce à l'ajout d'un calculateur spécifique - garant de souveraineté - développé par Eviden et intégré par l'Atelier Industriel de l’Aéronautique [AIA] de Cuers-Pierrefeu. La Direction générale de l’armement [DGA] les prendra ensuite en compte pour validation, avant de les remettre au Centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale [CEPA/10S]. Leur admission au service devrait être prononcée en 2030[21].
Pays utilisateurs
modifier- États-Unis United States Navy : En , il est prévu d’acquérir un total de 75 E-2D d'ici 2021[22].
(19 escadrilles - 7 dissoutes = 12 en activité) [Quand ?].
- VAW-77 Night Wolfs
- VAW-78 Fighting Escargot (dissous)
- VAW-88 Cottonpickers (dissous)
- VAW-110 Firebirds (dissous)
- VAW-111 Graybirds (dissous)
- VAW-112 Golden Hawks
- VAW-113 Black Eagles
- VAW-114 Hormel Hawgs (dissous)
- VAW-115 Liberty Bells
- VAW-116 Sun Kings
- VAW-117 Wallbangers
- VAW-120 Greyhawks
- VAW-121 Bluetails
- VAW-122 Steeljaws (dissous)
- VAW-123 Screwtops
- VAW-124 Bear Aces
- VAW-125 Tigertails
- VAW-126 Seahawks
- VAW-127 Seabats (dissous)
- Égypte Armée de l'air égyptienne : cinq appareils entrés en service en 1987, six en , sept en , huit en , les derniers venant de l'US Navy. Les six premiers ont été convertis au standard E-2C Hawkeye 2000 en 2007, les suivants seront également portés à ce standard[23];
- France :
- Flottille 4F : trois E-2C standard NP 2000 (l'aviation navale est le seul utilisateur autre que l'US Navy à utiliser ses Hawkeye à bord d'un porte-avions) qui seront remplacés à l'horizon 2030 par trois E-2D;
- Atelier Industriel de l'Aéronautique de Cuers-Pierrefeu : un E2-C servant de stock de pièces détachées.
- Israël : Israeli Air Force a utilisé quatre appareils jusqu'en 1994. Trois ont été revendus au Mexique en 2002 après modernisation, le dernier est exposé au musée des Forces aériennes israéliennes ;
- Japon :
- Lorsque le pilote soviétique Viktor Belenko fit défection le avec son MiG-25 en atterrissant sur l'aéroport d'Hakodate après un vol de 990 km en basse altitude depuis la Sibérie sans être détecté, le Japon vit que sa surveillance avec des stations radars au sol était défaillante. Elle veut alors s'équiper de Boeing E-3 Sentry mais la production de ceux-ci venant tout juste de démarrer et étant réservée à l'USAF, elle opta pour l'achat de Grumman E-2 Hawkeye commandé à 13 unités en quatre contrats entre 1979 a 1990[24]. Un premier lot de huit E-2C Group 0 fut livré entre 1982 et 1985 et un second de cinq machines au standard Group II fut livré en 1992 et 1993 au 601 Hikotai -Airborne Early Warning Group (AEWG)- à la base aérienne de Misawa[25] devenu le Hiko Keikai Kanshitai (Escadron de surveillance et d'alerte aérienne)[26]. Neuf de ces avions sont portés au standard Hawkeye 2000, le premier ayant volé sous cette configuration le [27]. En 2014, le E-2D est choisi pour les remplacer. Treize exemplaires sont prévus en date de , date de livraison du premier d'entre-eux[28]. Cinq autres sont envisagés en mars 2023.
- Mexique : trois appareils achetés d'occasion à Israël;
- Singapour : quatre E-2C;
- Taïwan : quatre E-2T livrés en 1995 et deux Hawkeye 2000 en 2006. Nommés E-2K, ils sont employés par le 2nd Early Warning Squadron. Un a fait un atterrissage d'urgence le et n'a pas été réparé[29].
France
modifierOrganisation
modifierL'aviation navale française possède trois Hawkeye acquis auprès des États-Unis en 1998 (FR2), 1999 (FR1), 2004 (FR3) en service à la flottille 4F, basée à la BAN Lann-Bihoué, et un quatrième acquis en 2020 (AJ-604) servant de stock de pièces détachées à l'atelier de Cuers[30].
Mise à niveau
modifierDurant l'arrêt pour maintenance du porte-avions Charles De Gaulle entre 2017 et 2018, les aéronefs français ont été rénovés dans un nouveau standard mêlant certains des composants de l'E-2D US Navy et des développements spécifiques français.
Remplacement
modifierTrois E-2D Advanced Hawkeye viendront les remplacer. Livraison prévue en 2027 et mise en service trois ans plus tard après adaptation aux besoins français[21].
Engagements
modifierAfghanistan
modifierAprès un premier appontage sur le porte-avions Charles-de-Gaulle le , les FR2 et FR1 embarquent à nouveau du 11 au et vont être sollicités durant la guerre d'Afghanistan. À partir du , les deux Hawkeye effectuent durant sept mois 500 heures de vol au-dessus du théâtre afghan. Du au , dans le cadre de l'opération française Heraclès 2, les Hawkeye effectuent 94 heures de vol (19 sorties). Enfin, du 5 au , dans le cadre de l'opération française Heraclès Air Indien, 24 missions sont effectuées.
Antilles/Caraïbes
modifierÀ la suite de l'indisponibilité du Charles-de-Gaulle, deux Hawkeye, déployés depuis fin mai 2008 dans la zone Antilles/Caraïbes depuis la base américaine de Curaçao dans des missions de lutte contre le trafic de stupéfiants, rejoignent la Naval Air Station Chambers Field (Virginie)[31], à proximité de Norfolk pour l'exercice « Opération Brimstone » (Joint Task Force Exercise 08-4)[32].
Par ailleurs, plusieurs appontages et catapultages d'Hawkeye ont lieu de porte-avions américains, notamment le à partir de l'USS John C. Stennis en mer d'Arabie, le à partir de l'USS Enterprise au large de Cannes, le à partir de l'USS Harry S. Truman au large de Marseille[33].
Libye
modifierDe à ils opèrent avec les Rafale et les Super Étendard du GAN basés sur le Porte-avions nucléaire Charles de Gaulle lors de l'opération Harmattan.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Enzo Angelucci et Paolo Matricardi (trad. de l'italien), Les avions, t. 5 : L'ère des engins à réaction, Paris/Bruxelles, Elsevier Sequoia, coll. « Multiguide aviation », , 316 p. (ISBN 2-8003-0344-1), p. 120-121.
Développement lié
Aéronefs comparables
Autres appareils de type AWACS
- Boeing E-767
- E-3 Sentry
- Boeing 737 AEW&C
- Beriev A-50 Mainstay
- Saab 340 Erieye
- Saab 2000 Erieye
- Embraer R-99A
- Shaanxi KJ-200
Liens externes
modifier- (fr) E2C - Hawkeye Le site de la Marine nationale.
- (fr) Dossier sur l'E-2C Hawkeye sur French Fleet Air Arm.
- (en) Le E-2 Hawkeye sur le site Global Security.
- (fr) Le E-2 Hawkeye durant l'opération Herakles sur Daily Motion.
Notes et références
modifier- (en) « Top 10 World's Most Expensive Military Aircrafts », sur Gizmocrazed - Future Technology News (consulté le ).
- Le terme AWACS désigne tout avion radar, et pas nécessairement un E-2.
- Air Fan no 433, décembre 2014, page 19.
- (en) « VAW-123 decommissions final E-2C Hawkeyes », sur www.scramble.nl,
- « Les Hawkeye français vont être modernisés », Mer et Marine, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) France –Upgrade of E-2C HAWKEYE Aircraft sur DSCA, consulté le .
- « https://www.defense.gouv.fr/marine/equipements/aeronefs/e2c-hawkeye », sur www.defense.gouv.fr (consulté le ).
- « La Marine nationale sera équipée d'E-2D Advanced Hawkeye », defense-aero. com, (lire en ligne, consulté le ).
- (fr) Un contrat de 432 millions de dollars pour l'E-2D Advanced Hawkeye, Mer et Marine, .
- « L’E-2D Hawkeye doté d’une perche de ravitaillement », Mer et Marine, (consulté le ).
- Les nouvelles sentinelles de l'air, Air & Cosmos no 2179, .
- (en) E-2D Advanced Hawkeye Completes First Carrier Landing Aboard USS Truman.
- Premier catapultage pour l'E-2D Advanced Hawkeye.
- « Contrats du mois », Défense et Sécurité internationale, no 97, , p. 33 (ISSN 1772-788X).
- (en) Grumman purchases plot for $3M, , St Augustine.com.
- « Nouvelle étape pour le ravitaillement en vol des E-2D Advanced Hawkeye », sur aviation.com (consulté le ).
- Emmanuel Huberdeau, « Vol record pour un Advanced Hawkeye », sur Air et Cosmos, (consulté le ).
- « First aerial refuelling-capable E-2D Advanced Hawkeye joins US fleet | Jane's 360 », sur www.janes.com (consulté le ).
- « le Japon commence à recevoir ses E-2D Advanced Hawkeye ! », sur 24heures.ch (version du sur Internet Archive).
- « Fin de carrière en vue pour les actuels Hawkeye de la Flottille 4F. - avionslegendaires.net », sur avionslegendaires.net, (consulté le ).
- Laurent Lagneau, « Le français Eviden fournira les calculateurs des futurs avions de guet aérien E-2D Hawkeye de la Marine », sur Zone Militaire, (consulté le )
- (en) « E-2D Advanced Hawkeye », sur Aeroweb, (consulté le ).
- (en) « Egypt to Procure Additional E-2C Hawkeye », sur defense-aerospace.com, (consulté le ).
- Gaëtan Powis, « Le Japon proche d'acheter 5 E-2D Hawkeye supplémentaires », sur Air et Cosmos, .
- (en) « Northrop Grumman E-2A/B/C/D Hawkeye », The Spyflight Site, (consulté le ).
- Scramble, « Japan Air Self Defence Force », sur scramblemagazine.nl, (consulté le ).
- (en) « E-2 Hawkeye », http://www.deagel.com, (consulté le ).
- « Livraison du premier E-2D Hawkeye au Japon », Air et Cosmos, (consulté le ).
- (en) « RoCAF E-2K Hawkeye will not be repaired », Scrabble.
- (en-GB) Hans van Herk, « US Navy Hawkeye delivered to France for spares », sur www.scramble.nl (consulté le ).
- Communiqué de presse du ministère de la Défense français [lire en ligne].
- Jean-Louis Promé, « Les Hawkeye dans l'aéronavale française : dix ans déjà ! », DSI-Technologies, no 13, (ISSN 1953-5953).
- Communiqué de presse de l'US Navy du [lire en ligne].