Ghazi Jeribi
Ghazi Jeribi (arabe : غازي الجريبي), né le à Tunis, est un joueur de basket-ball, magistrat et homme politique tunisien.
Ghazi Jeribi | |
Ghazi Jeribi en 2014. | |
Fonctions | |
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Ministre tunisien de la Justice | |
– (2 ans, 2 mois et 18 jours) |
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Président | Béji Caïd Essebsi |
Chef du gouvernement | Youssef Chahed |
Gouvernement | Chahed |
Prédécesseur | Omar Mansour |
Successeur | Mohamed Karim El Jamoussi |
Ministre tunisien de l'Intérieur (intérim) | |
– (1 mois et 24 jours) |
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Président | Béji Caïd Essebsi |
Chef du gouvernement | Youssef Chahed |
Gouvernement | Chahed |
Prédécesseur | Lotfi Brahem |
Successeur | Hichem Fourati |
Ministre tunisien des Affaires religieuses (intérim) | |
– (4 mois et 16 jours) |
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Président | Béji Caïd Essebsi |
Chef du gouvernement | Youssef Chahed |
Gouvernement | Chahed |
Prédécesseur | Abdeljalil Ben Salem |
Successeur | Ahmed Adhoum |
Ministre tunisien de la Défense nationale | |
– (1 an et 8 jours) |
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Président | Moncef Marzouki Béji Caïd Essebsi |
Chef du gouvernement | Mehdi Jomaa |
Gouvernement | Jomaa |
Prédécesseur | Rachid Sabbagh |
Successeur | Farhat Horchani |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tunis (Tunisie) |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Indépendant |
Fratrie | Thouraya Jeribi Khémiri |
Diplômé de | Université Panthéon-Sorbonne |
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Biographie
modifierIl effectue ses études primaires et secondaires à Ezzahra, puis ses études supérieures en droit public à l'université Panthéon-Sorbonne[1].
De 1988 à 2013, il enseigne à l'École nationale d'administration de Tunis, ainsi qu'en école préparatoire aux académies militaires de 1989 à 1996, et à l'Institut supérieur de la magistrature à Tunis de 2000 à 2005[1].
Carrière juridique
modifierEn 1984, il devient conseiller adjoint au Tribunal administratif, avant d'y devenir conseiller en 1991, puis président de chambre et de la section d'instruction de 1996 à 1999[1]. De 1991 à 2001, il est commissaire d’État général. Parallèlement, de 1990 à 1992, il est directeur juridique de l'Institut arabe des droits de l'homme et, de 1997 à 2001, président de la commission des litiges fiscaux[1]. En 2001, il devient président du Conseil de la concurrence, fonction qu'il occupe jusqu'en 2006[1]. De 2005 à 2006, il est également expert formateur en droit de la concurrence auprès de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement[1].
De 2007 à 2011, il est premier président du Tribunal administratif, ce qui fait de lui le président du conseil des conflits, le président de la chambre chargée du contentieux relatif aux autorisations des partis politiques, le président de la chambre de cassation et un membre du Conseil constitutionnel[1]. Durant cette même période, il est également vice-président de l'Association internationale des hautes juridictions administratives[1]. En 2011, il est nommé président du Haut comité du contrôle administratif et financier[1].
En septembre 2015, Ghazi Jeribi devient avocat auprès de la Cour de cassation[2].
Il a rédigé plusieurs articles qui portent sur le droit administratif et la réforme de l'administration, le contentieux administratif, les droits de l'homme et les libertés publiques, le contentieux fiscal, le droit de la concurrence, le droit du sport et la justice transitionnelle[1].
Carrière politique
modifierLe , il est nommé ministre de la Défense nationale dans le gouvernement Jomaa. Le , il est nommé ministre de la Justice dans le gouvernement Chahed[3]. Après le limogeage d'Abdeljalil Ben Salem, il est, en parallèle, nommé ministre des Affaires religieuses par intérim le [4], fonction qu'il occupe jusqu'au [5]. Après le limogeage de Lotfi Brahem, il est aussi nommé ministre de l'Intérieur par intérim le [6].
Basketteur
modifierDe 1975 à 1985, il est international dans l'équipe de Tunisie masculine de basket-ball[1].
De 1994 à 1996, il occupe le poste de vice-président de la Fédération tunisienne de basket-ball[1].
Vie privée
modifierIl est père de trois enfants[7]. Il est le fils d'Ali Jeribi, militant nationaliste actif durant la période du protectorat français, le frère de Thouraya Jeribi Khémiri[8] et le cousin de Maya Jribi[9].
Distinctions
modifier- Commandeur de l'Ordre tunisien de la République[10]
Références
modifier- « Who's who : Ghazi Jeribi », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- « Ghazi Jeribi rejoint le barreau », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
- « Qui est Ghazi Jeribi, nouveau ministre de la Justice », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- « Tunisie : le ministre des Affaires religieuses limogé après avoir lié wahhabisme saoudien et terrorisme », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
- « Les nouveaux membres du gouvernement prêtent serment », sur realites.com.tn, (consulté le ).
- « Le ministre de l'Intérieur Lotfi Brahem limogé par le chef du gouvernement », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
- « Ghazi Jeribi », sur turess.com, (consulté le ).
- « Thouraya Jeribi : 1re femme ministre de la Justice en Tunisie », sur espacemanager.com, .
- « Qui est Thouraya Jeribi, la nouvelle ministre de la Justice ? », sur actuexpress.net, (consulté le ).
- « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 14, , p. 491 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).