Garencières
Garencières est une ancienne commune française, située dans le département de l'Eure en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de La Baronnie[1].
Garencières | |
L'église Saint-Arnoult | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Évreux |
Intercommunalité | Évreux Portes de Normandie |
Maire délégué | Gérard Fauchet |
Code postal | 27220 |
Code commune | 27277 |
Démographie | |
Population | 566 hab. (2013) |
Densité | 82 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 28″ nord, 1° 15′ 58″ est |
Altitude | Min. 134 m Max. 150 m |
Superficie | 6,87 km2 |
Élections | |
Départementales | Saint-André-de-l'Eure |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | La Baronnie |
Localisation | |
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Géographie
modifierLe village de Garencières est composé du bourg centre et de trois hameaux :
- Le Buisson Crosson ou Buisson de Garencières (au sud du village) ;
- Le Val de Garencières (au nord du village) ;
- La Vignette (au nord du village).
Communes limitrophes
modifierToponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Garenceres entre 1080 et 1200 (cartulaire de Saint-Taurin), Garenceria en 1207 (charte de Luc, évêque d’Évreux), Garencheriæ en 1261 (charte de la Noë), Garentières en 1317 (charte de Philippe le Long), Garanchieres en 1322 (gr. coutum. des forêts de Normandie), Garencerez en 1341 (lettres du verdier de Breteuil), Garancières en 1419 (reg. des dons), Guérencières en 1463 (comptes de l’archevêché de Rouen), Guarencières en 1460, Guerencières en 1469 (monstres générales de la noblesse du baill. d’Évreux), Garencyère en 1496, Garensières en 1693 (actes notariés)[2].
Garancières est un champ de garance[3], plante tinctoriale.
Histoire
modifierHéraldique
modifierBlason | De gueules à trois chevrons d'or accompagnés en pointe d'une fleur de garance du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 566 habitants, en évolution de +2,17 % par rapport à 2008 (Eure : +2,66 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Lieux et monuments
modifier- Église Saint-Arnoul
Personnalités
modifier- Jean Ier de Garencières, chevalier banneret, au service d'Isabelle de France, en 1406, baron du Puiset.
- Désiré-Magloire Bourneville, né à Garencières le , mort le . Médecin aliéniste.
Voir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- « recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Eure »
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 95 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]
- Pierre Miquel, Petite Histoire des noms de lieux, villes et villages de France, Albin Michel, , p. 151.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- La maison de Massy et ses pierres tombales (1080 - 1467), Jean de Garencière, Tugdual de Kermoisan, par G.Estournet, bulletin de la Société historique et archéologique de Corbeil, d'Étampes et du Hurepoix, 60e année, Paris 1954. Minutes de notaires de Châteaudun : extrait des minutes de Louis MERLET 1369-1615, Comté de Dunois, archives départementales de Rennes, E.2731 (registre)- in 4, papier, 174 feuillets, 1452 (- 30 janv.)- Michel juge
- M. Nardeau et O.de Kermoysan, Faculté de droit et des sciences économiques de Limoges, DES d'histoire du droit, Cellule d'anthropologie juridique, Un compagnon de Jeanne d'Arc originaire du Goelo, Tugdual de Kermoysan dit le bourgeois, dans Les Carnets du Goelo, Société d'études historiques et archéologiques du Goelo, no 10, sous la présidence de Yves de Sagazan, imprimerie Henry, Pédernec, 1994.