Gare de Saint-Hippolyte-la-Vallée

gare ferroviaire française

La gare de Saint-Hippolyte-la-Vallée était une gare ferroviaire française, de la ligne de Cabariot au Chapus. Elle était située près du village de la Bergerie, à moins de deux kilomètres au Sud-Sud-Est du bourg centre de la commune de Saint-Hippolyte, dans le département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Hippolyte-la-Vallée
Image illustrative de l’article Gare de Saint-Hippolyte-la-Vallée
La gare avec la voie unique à gauche et la voie d'évitement à droite.
Localisation
Pays France
Commune Saint-Hippolyte
Quartier La Bergerie
Adresse Allée de la Gare
17430 Saint-Hippolyte
Coordonnées géographiques 45° 54′ 09″ nord, 0° 52′ 52″ ouest
Caractéristiques
Ligne(s) Cabariot au Chapus
Voies 2 (détruites)
Quais 2 (détruits)
Altitude 8 m
Historique
Mise en service
Fermeture (voyageurs)

Carte

C'était une station lorsqu'elle fut mise en service, en , par l'Administration des chemins de fer de l'État. Elle fermera en , lors de l'arrêt du service des voyageurs sur la ligne.

Situation ferroviaire

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Établie à 8 mètres d'altitude[a], la gare de Saint-Hippolyte-la-Vallée était située au point kilométrique (PK) 3,176 de la ligne de Cabariot au Chapus entre les gares de Cabariot et de Saint-Agnant-les-Marais, s'intercale la halte de Trizay-Monthérault[1].

Gare d'évitement, elle disposait d'une deuxième voie[1], pour le croisement des trains.

Histoire

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L'installation d'une gare sur la commune de Saint-Hippolyte, se précise en 1880 avec une mise à l'enquête, dans le cadre du projet de ligne de Tonnay-Charente à Marennes et au Chapus. Le le ministre confirme qu'elle fait partie des points d'arrêts choisis[2].

La « station de Saint-Hippolyte » est mise en service le [3] par l'Administration des chemins de fer de l'État, lorsqu'elle ouvre à une « exploitation restreinte » son « chemin de fer de Tonnay-Charente à Marennes et au Chapus »[4]. L'ouverture officielle à une exploitation ordinaire de la « station de Saint-Hippolyte-la-Vallée »[b] a lieu le [5].

En 1896, la station de Saint-Hippolyte, comme celle de Cabariot, est équipée d'une « installation de communications téléphoniques » pour être en relation avec le service du Pont tournant de la Cèpe[6].

La ligne, et la gare, seront fermées au service des voyageurs le [7]

Patrimoine ferroviaire

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Le bâtiment voyageurs d'origine, est devenu une habitation[8]. L'ancienne gare est située sur le parcours de la voie verte cyclable créée sur la plateforme de l'ancienne voie ferrée[9].

Notes et références

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  1. L'altitude de 8 mètres provient du site Google Earth.
  2. Il est à remarquer que la station portait le nom de Saint-Hippolyte pour l'ouverture à l'exploitation restreinte et que ce nom est modifié en Saint-Hippolyte-la-Vallée pour l'ouverture officielle.

Références

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  1. a et b Chemins de fer de l'État (Traction), Profils et bifurcation des lignes du réseau : II Sud-Ouest, Paris, État/imp E. Lefèvre, , 68 p. (lire en ligne [PDF]), « Pl. 140 Cabariot au Chapus - Saujon-la-Tremblade-la-Grève », p. 66.
  2. Conseil général, Rapports et délibérations, La Rochelle, Charente-Maritime, (lire en ligne), « Ligne de Tonnay-Charente à Marennes », p. 148-149.
  3. Banaudo 1982, p. 135.
  4. « Réseau de l'État », Journal des chemins de fer des mines et des travaux publics, no 5713,‎ , p. 120 (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Ouvertures de lignes : Chemins de fer de l'État », Le Journal des Transports, no 26,‎ , p. 311 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Conseil général, Rapports et délibérations, La Rochelle, Charente-Maritime, (lire en ligne), « Rapport de l'ingénieur ordinaire : Ligne de Cabariot à la pointe du Chapus : travaux terminés depuis le dernier rapport », p. 170.
  7. Banaudo 1982, p. 110 et 135.
  8. « Allée de la gare (vue de l'ancien bâtiment voyageurs) », sur Google Street View, (consulté le ).
  9. « Fiche itinéraire : voie verte du marais charentais (voie verte aménagée et sécurisée) » [PDF], sur Inventaires.ferroviaires.fr, (consulté le ), p. 4.

Voir aussi

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • José Banaudo, Trains Oubliés, vol. 4 : L'État - Le Nord - Les Ceintures, Manton, Les Éditions du Cabri, , 223 p. (ISBN 2-903310-24-6).  .

Articles connexes

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