Gare de Saint-Agnant-les-Marais
La gare de Saint-Agnant-les-Marais est une gare ferroviaire française, fermée, de la ligne de Cabariot au Chapus, située sur le territoire de la commune de Saint-Agnant, dans le département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-Agnant-les-Marais | |
Le bâtiment voyageurs vers 1910, côté cour. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Saint-Agnant |
Adresse | Place de la Gare 17620 Saint-Agnant |
Coordonnées géographiques | 45° 52′ 29″ nord, 0° 57′ 54″ ouest |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Cabariot au Chapus |
Altitude | 5 m |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | (voyageurs) |
modifier |
C'est une station lorsqu'elle est mise en service, en , par l'Administration des chemins de fer de l'État. Elle ferme en , lors de l'arrêt du service des voyageurs sur la ligne.
Situation ferroviaire
modifierÉtablie à 5 mètres d'altitude[a], la gare de Saint-Agnant-les-Marais était située au point kilométrique (PK) 10,806 de la ligne de Cabariot au Chapus, entre les gares de Saint-Hippolyte-la-Vallée, s'intercale la halte de Trizay-Monthérault, et de Saint-Just-Luzac, s'intercale l'arrêt de Bellevue[1].
Gare d'évitement, elle disposait d'une deuxième voie[1], pour le croisement des trains.
Histoire
modifierL'installation d'une gare sur la commune de Saint-Agnant, se précise en 1880 avec une mise à l'enquête, dans le cadre du projet de ligne de Tonnay-Charente à Marennes et au Chapus. Le le ministre confirme qu'elle fait partie des points d'arrêts choisis[2].
La station n'est pas citée[b] dans la liste des gares, stations et haltes mises en service le [3] par l'Administration des chemins de fer de l'État, lorsqu'elle ouvre à une « exploitation restreinte » son « chemin de fer de Tonnay-Charente à Marennes et au Chapus »[4]. Par contre, lors de l'ouverture officielle à une exploitation ordinaire de la ligne elle figure dans la liste en étant dénommée « station de Saint-Agnant-les-Marais » a lieu le [5].
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Vue depuis le pont routier. Voie d'évitement à droite.
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Vue vers le pont routier. Voie d'évitement à gauche.
La ligne et la gare ferment définitivement au service des voyageurs le [6], et le 28 septembre 1986 au service des marchandises[réf. souhaitée].
Patrimoine ferroviaire
modifierLe bâtiment voyageurs et la halle à marchandises sont toujours présents sur le site[7].
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Vue côté ancienne cour en 2009, le batiment est devenu une habitation
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Vue côté quais en 2015, le jardin arboré.
Notes et références
modifierNotes
modifier- L'altitude de 8 mètres provient du site Google Earth.
- Nous n'avons pas trouvé d'explication à cette absence.
Références
modifier- Chemins de fer de l'État (Traction), Profils et bifurcation des lignes du réseau : II Sud-Ouest, Paris, État/imp E. Lefèvre, , 68 p. (lire en ligne [PDF]), « Pl. 140 Cabariot au Chapus - Saujon-la-Tremblade-la-Grève », p. 66.
- Conseil général, Rapports et délibérations, La Rochelle, Charente-Maritime, (lire en ligne), « Ligne de Tonnay-Charente à Marennes », p. 148-149.
- Banaudo 1982, p. 135.
- « Réseau de l'État », Journal des chemins de fer des mines et des travaux publics, no 5713, , p. 120 (lire en ligne, consulté le ).
- « Ouvertures de lignes : Chemins de fer de l'État », Le Journal des Transports, no 26, , p. 311 (lire en ligne, consulté le ).
- Banaudo 1982, p. 110 et 135.
- « Place de la gare (vue du bâtiment voyageurs et de la halle à marchandises) », sur Google Street View (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- José Banaudo, Trains Oubliés, vol. 4 : L'État - Le Nord - Les Ceintures, Manton, Les Éditions du Cabri, , 223 p. (ISBN 2-903310-24-6). .
- Jacques Poget, 1889, l'arrivée du chemin de fer à Marennes, Marennes, Jacques Poget, , 194 p., 30 cm (ISBN 979-10-699-1226-7, BNF 45434221).