Gare de Masnuy-Saint-Pierre
La gare de Masnuy-Saint-Pierre est une gare ferroviaire belge de la ligne 96, de Bruxelles-Midi à Quévy (frontière), située à Masnuy-Saint-Pierre sur le territoire de la commune de Jurbise dans la province de Hainaut en région wallonne.
Masnuy-Saint-Pierre | |
Localisation | |
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Pays | Belgique |
Commune | Jurbise |
Section | Masnuy-Saint-Pierre |
Adresse | Rue des Masnuy 7050 Masnuy-Saint-Pierre |
Coordonnées géographiques | 50° 32′ 11″ nord, 3° 57′ 42″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | Infrabel |
Exploitant | SNCB |
Code UIC | 88811745 |
Services | Omnibus (L) |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | 96, Bruxelles-Midi à Quévy (frontière) |
Voies | 2 |
Quais | 2 |
Altitude | 86 m |
Historique | |
Mise en service | 1842 (halte) |
modifier |
Elle est mise en service en 1873 par l’administration des chemins de fer de l'État belge. C’est un point d'arrêt non géré de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), desservi par des trains Omnibus (L).
Situation ferroviaire
modifierÉtablie à 86 m d'altitude, la gare de Masnuy-Saint-Pierre est située au point kilométrique (PK) 44,458 de la ligne 96, de Bruxelles-Midi à Quévy (frontière)[1], entre les gares de Neufvilles et de Jurbise.
Histoire
modifierLe chemin de fer arrive à Masnuy-Saint-Pierre avec la mise en service de la section de Tubize à Soignies le . Le , l'administration des chemins de fer de l'État belge décide d'ouvrir un point d'arrêt à titre d'essai[2]. Des barrières sont installées au passage à niveau, des quais permettent l'accès et la descente des voyageurs lors d'arrêts qui ne sont que ponctuels[3]. L'arrêt n'est plus mentionné durant les décennies suivantes[2].
En 1870, une demande d'ouverture d'une station est faite par des notables de la commune : le bourgmestre Léopold Maghe, le chatelain Théodore de Bisseau de Bougnies et Charles Delelienne. Ils argumentent sur le potentiel, en voyageurs et marchandises, des communes voisines. L'administration donne une réponse favorable à condition qu'un local temporaire, permettant le logement du chef de gare et les services aux voyageurs, soit mis à disposition[3].
Première gare
modifierLe , la station est ouverte aux voyageurs et le 1er septembre aux marchandises. Une maison située à l'angle de la place et de la rue Bouillon est utilisée pendant la construction et l'aménagement des installations définitives. Au cours de l'année 1874, la nouvelle station dispose d'un bâtiment, dont l'aspect ne nous est pas parvenu. Elle possède un logement pour le chef de gare, un bureau et une salle d'attente. Une halle à marchandises et des installations utiles à la manutention et au chargement et déchargement des wagons sont installées dans la cour. Le passage à niveau est modernisé, avec des barrières roulantes et un local pour actionner les signaux[3].
Gare plan type 1881
modifierÀ une date inconnue, probablement entre 1882 et 1890, ce premier édifice sera remplacé par un bâtiment standard du plan type 1881[4]. Il s'agissait d'une variante de ce modèle avec, vu du côté rue, trois travées disposées à droite du corps central[4]. Ce type de gare était très répandu et comprenait[5] :
- un corps central à étage contenant le logement de fonction du chef de gare, le bureau et le guichet ;
- une aile basse utilisée par le chef de gare et abritant les toilettes des voyageurs ainsi que des installations de service telles que la lampisterie ;
- une seconde aile basse servant de salle d’attente ;
C’était alors le modèle de gare le plus répandu du pays et il était en principe requis pour la construction ou la reconstruction de chaque nouvelle gare dans le pays et ses dimensions pouvaient varier selon les besoins, les gares à trois travées telles que celles-ci étant les plus petites[5].
Cette seconde station a plus tard été démolie et le point d’arrêt actuel ne compte plus le moindre bâtiment à voyageurs.
Service des voyageurs
modifierAccueil
modifierHalte[6] SNCB, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre.
La traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre s'effectuent par le passage à niveau routier.
Desserte
modifierMasnuy-Saint-Pierre est desservie, uniquement en semaine, par des trains Omnibus (L) de la SNCB, qui effectuent des missions sur la ligne commerciale 96, Bruxelles - Quévy entre Mons et Braine-le-Comte au rythme d'un par heure dans chaque direction (voir brochures SNCB[7],[8]). Il n'y a pas de desserte le week-end.
Intermodalité
modifierUn parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[6].
Notes et références
modifier- « Carte technique du réseau », sur Infrabel, (consulté le ).
- (nl) Jean-Pierre Schenkel, Yvette Schenkel-Latoir, Jan Schenkel et Marijke Moortgat-Schenkel, « ST/H/PA Masnuy-Saint-Pierre », sur spoorweggeschiedenis.quartam.on-rev.com, (consulté le ).
- « Si Jurbise m'était conté : 5. La gare de Masnuy Saint Pierre », sur jurbistory.blogspot.be (consulté le ).
- Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 74-78.
- Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 74-80.
- « SNCB - Masnuy-Saint-Pierre », sur www.belgianrail.be (consulté le ).
- « Brochures de ligne », sur belgiantrain.be, (consulté le ).
- « Dès le 15 décembre : nouvelle offre de trains », sur belgiantrain.be, (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Informations sur la Gare de Masnuy-Saint-Pierre, sur le site de la SNCB
- Site SNCB : Fiches horaires (brochures)
Origine | Arrêt précédent | Train | Arrêt suivant | Destination | ||
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Braine-le-Comte | Neufvilles | L(en semaine) | Jurbise | Mons |