Galitzinberg

Colline de Vienne, en Autriche

Le Galitzinberg (en allemand Gallitzinberg), également appelé Wilhelminenberg, est une colline de Vienne. Culminant à 449 m d'altitude, elle se trouve à Ottakring, le XVIe arrondissement de Vienne.

Galitzinberg
Vue depuis la tour du Jubilé en direction du centre de Vienne.
Vue depuis la tour du Jubilé en direction du centre de Vienne.
Géographie
Altitude 449 m[1]
Massif Wienerwald (Alpes)
Coordonnées 48° 13′ 16″ nord, 16° 15′ 59″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de l'Autriche Autriche
Land et ville à statut Vienne
Arrondissement Ottakring
Géolocalisation sur la carte : Autriche
(Voir situation sur carte : Autriche)
Galitzinberg
Géolocalisation sur la carte : Vienne
(Voir situation sur carte : Vienne)
Galitzinberg

Origine du nom

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Le nom de la colline vient de l'ambassadeur russe Dmitri Galtizine (en), lequel acheta la colline en 1780 pour s'y faire construire une résidence d'été[2].

Son nom alternatif de Wilheminenberg lui est donné d'après celui de Wilhelmine von Montléart (de), bienfaitrice de Vienne dont le père avait acheté des terrains sur la colline à la mort de Galitzine.

On trouve sur la colline l'église Saint-Léopold am Steinhof, construite entre 1903 et 1907 par Otto Wagner, ainsi qu'un important établissement psychiatrique, l'hospice Otto-Wagner (de).

On y trouve également des sites comme l'université vétérinaire de Vienne (de), l'observatoire astronomique de Kuffner (en), l'église votive Saint-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus (de) ou le cimetière d'Ottakring (de).

La colline est coiffée par la tour du Jubilé (de), qui la fait culminer à 449 m d'altitude. On y trouve encore le Gaugefechtsstand Wien (en) (littéralement « centre de commandement régional de Vienne »), réseau de galeries et d'ouvrages bétonnés également connu sous le nom de « bunker de Schirach », qui servit lors de la Seconde Guerre mondiale.

Notes et références

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  1. a et b Visualisation sur BEV.
  2. Arthur Schnitzler (trad. de l'allemand par Philippe Forget, préf. Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent), La Nouvelle rêvée [« Traumnovelle »], Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche » (no 3358), , 190 p. (ISBN 978-2-253-93358-8, présentation en ligne), p. 86 (note de bas de page). Années d'écriture : 1920-1922 ; date traduction : 1991 ; annotations de Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent.

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