François Craenhals

dessinateur de bande dessinée belge

François Craenhals, né le à Ixelles (région de Bruxelles-Capitale) et mort le à Montpellier (France), est un auteur de bande dessinée, coloriste de bande dessinée et illustrateur belge.

François Craenhals
François Craenhals en 1993.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
MontpellierVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Francois Amand Sylvain Constant CraenhalsVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
F. Hal, CloppVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Mouvement
Influencé par
Distinctions
Œuvres principales

Membre de l'école belge de bande dessinée et adepte de la ligne claire à la suite d'Hergé, il est connu du grand public particulièrement pour sa longue collaboration au journal Tintin, pour lequel il créa notamment Pom et Teddy (1953-1964) et Chevalier Ardent (1966-2001), et pour avoir été le dessinateur des 4 As (1964-2004). Il collabore également au quotidien belge La Libre Belgique avec Primus et Musette (1957-1968). Il aborde dans son œuvre tant le dessin réaliste que la bande dessinée humoristique. Il a été actif pendant plus d'un demi-siècle.

Biographie

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Jeunesse

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Francois, Amand, Sylvain, Constant Craenhals naît le à Ixelles, une commune bruxelloise[1],[2]. Il est élève dans un internat catholique, où il passe la plupart de son temps libre à peindre et à dessiner. Parmi ses principales influences graphiques figurent les bandes dessinées américaines qu'il lit dans les magazines de bande dessinée Bravo ! et Junior, comme Flash Gordon d'Alex Raymond dont il adore le dessin[3], Alley Oop de V. T. Hamlin (en) et Abbie an' Slats d'Al Capp et Raeburn Van Buren. Il y apprécie encore le travail de Burne Hogarth[3]. Une bande dessinée française retient son attention : les aventures de l'athlète Jean-Jacques Ardent, dessinées par René Pellos. À l'âge de 15 ans, Craenhals avec un ami réalisent trois courts récits de bande dessinée, qu'ils proposent vainement aux éditeurs de Bravo !. Il exerce divers menus emplois dont notamment celui de fourreur, vendeur et d’assistant dentaire. Après un bref travail en électromécanique où il fabriquait des ampèremètres[4] et des maquettes de bateaux pour la revue Handbook for Motorest de la Compagnie maritime Ostende-Douvres, pour lequel il a suivi des cours du soir à l'Institut des Arts et Métiers de Bruxelles[5]. Il prend des cours de dessin dispensés à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Puis, il réalise quelques caricatures dans le magazine Vrai et conçoit ensuite des panneaux publicitaires pour une agence de publicité gantoise[6].

Débuts

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François Craenhals débute véritablement dans le dessin en illustrant pour la presse (Le Domaine de Druka dans Le Soir illustré, par exemple), alors qu'il n'a qu'une vingtaine d'années. En 1950, continuant ainsi sur sa lancée et poussé par Fernand Cheneval, il publie les aventures de Karan[7], une sorte de Tarzan à la franco-belge, dès le no 50 dans le périodique belge Héroïc-Albums[8],[9]. Ensuite, il donne vie, la même année, à Rémy et Ghislaine pour Tintin[10], en s’inspirant de romans populaires de la fin du XIXe siècle (comme ceux de Charles Dickens)[11]. Bien qu'il ne réalise que deux épisodes de cette série d'aventure mélodramatique, celle-ci lui permet de réaliser pour la première fois des histoires à suivre longues, tandis que son utilisation du lavis l'impose comme un des meilleurs dessinateurs réalistes de Tintin[11].

Pom et Teddy (1953-1965)

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En 1953, il se fait un nom en lançant la carrière de Pom et Teddy, aux éditions du Lombard, série qui comptera bientôt sept albums et dont le dernier tome sortira en 1968, Craenhals n'ajoutera ensuite que quelques histoires courtes dérivées de la série pour les Tintin Sélection. Il dessine aussi de nombreux strips publicitaires pour Publiart qui sont publiés dans la version belge de Tintin : Grenadier Victoria - Mission dans le bled (de à ), Governor - Les Aventures de Polochon, campeur modèle (de mai à ) et Polochon - Le trappeur modèle (de mai à ), ou dans Chez Nous (Ninette et Titi)[12].

En parallèle, il rejoint, en 1955 l'équipe de l'hebdomadaire belge catholique Petits Belges (Zonneland en flamand), journal qui se muera d'ailleurs en Tremplin en , où il travaille parfois sous le pseudonyme de F. Hal et dans lequel il restera jusqu'en 1964. Pour ce journal, il créera d'ailleurs en 1958 la série : Sainte Bernadette Soubirous retraçant la vie de la célèbre sainte de Lourdes, l'album est publié la même année aux éditions Altoria / Averbode et il participe également discrètement à la série Alphonse, toujours pour Tintin, en dessinant une histoire de deux pages, Alphonse extra, sur un scénario de René Goscinny.

Primus et Musette (1957-1973)

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Dès le , il réalise avec l’aide de Jean Labar une série loufoque Primus et Musette dans La Libre Belgique qui totalise plus de trois mille strips jusqu'en 1973[13],[6],[12]. Cette série met en scène les jeunes Primus et Musette, rejoints au troisième épisode par Pardaf, initialement serviteur du Professeur Moëlle, mais personnage central de l'histoire Le Roi du Yo-Yo[13]. Les récits sont de longueurs inégales[13], sans continuité et se déroulent à des époques différentes[13]. En 1961, le quotidien confie à l'imprimerie Periodica, le soin d'imprimer quatre albums de 48 pages de couleur alternativement rouge et bleue sur une qualité de papier journal[13]. Un replacement de la série voit le jour à partir de 1970 dans Samedi-Jeunesse qui fait à dix reprises la couverture jusqu'en 1973[14]. Les épisodes ne sont pas présentés de manière chronologique[13]. Danny De Laet, dans son ouvrage Dossier Craenhals publie le récit La Grève de la fin en 1991[15]. Dix ans plus tard, l'éditeur Loup publie un album en noir et blanc au format à l'italienne intitulé : Ce que parler veut dire au tirage limité à 750 exemplaires.

Les 4 As

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En 1960, alors qu'il commence à se lasser de Pom et Teddy, il publie dans Tintin Aventure à Sarajevo. Cette histoire reste sans suite, l'éditeur lui ayant manifesté son peu d'enthousiasme[16]. La même année, il livre deux courts récits pour le magazine publicitaire Bonux Boy[17].

 
Quelques albums de Chevalier Ardent.

1964 voit la naissance, chez Casterman, des aventures en bandes dessinées des 4 As, dont le dernier album sortira en 2004, et qui parurent, au préalable, sous forme de romans pour la jeunesse, écrits par Georges Chaulet et illustrés par Craenhals lui-même dans la période de sa vie où il illustra. C'est aussi durant cette période qu'il participa notamment aux séries pour la jeunesse, Nouveaux Vents et Hopi et Cati dans la collection « Farandole » des éditions Casterman[12], illustrant ainsi des textes de Endry, ainsi qu'à la revue L'Aventure de la Science.

Chevalier Ardent (1966-2001)

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1966 est l'année de création de Chevalier Ardent, série qui paraît en albums chez Casterman à partir de 1970 et qui fut créée pour Tintin. Passionné par le Moyen Âge, cadre temporel de cette série, Craenhals décidera, à partir de cette époque, de consacrer l'essentiel de son temps à cette saga qu'il poursuivra pendant plus de trente ans, et que l'on peut donc considérer comme son œuvre la plus achevée[12]. Craenhals écrit lui-même la quasi-totalité des vingt histoires. Pour les 18e et 19e épisodes, il fait appel au scénariste Gérard Dewamme. Chevalier Ardent devient la série phare de Craenhals, publiée en feuilleton dans Tintin jusqu'en 1986, avant d'apparaître directement sous forme d'albums[6]. La série compte 20 opus chez son éditeur classique. Dans les années 1980, les albums sont remastérisés et présentent des visuels de couverture autres que ceux des éditions originales. La série est propose en intégrale de 7 volumes de 2001 à 2007 mais d'un format plus petit. C'est en 2013 dans la collection « Première ligne » qu'une nouvelle intégrale en 6 volumes est proposée avec dossiers, le dernier volume étant consacrés aux inédits. Les récits complets publiés dans Tintin Sélection sont collectés dans 4 albums publiés en noir et blanc aux éditions parisiennes Horus en 1979 dans un format classique et plus grand que celui de la prépublication. Les éditions Magic Strip proposent Sang de Bœuf sous forme d'album cartonné en couleur en 1981. Les éditions Rijperman rééditent ces titres de 1988 à 1989[12].

Le jeune fils impétueux d'Éleuthère de Walburge parvient à se faire admettre dans l'entourage du fabuleux roi Arthus grâce à son courage et à sa pugnacité et se fait connaître sous le nom de Chevalier Ardent. Ce personnage de fiction est vite accompagné du fidèle Bradroc. En grandissant, il reconstruit le château de ses ancêtres à Rougecogne dans les Ardennes, devient l'un des plus puissants seigneurs de la région. Pour son malheur, il tombe éperdument amoureux d'une jolie princesse blonde prénommée Gwendoline, qui lui rend son amour, mais qui n'est autre que la fille du roi Arthus. Ce dernier ne veut pas entendre parler de cette idylle et s'emploie à séparer les deux jeunes gens. Une lutte terrible s'engage alors entre Arthus et Ardent. Même si le roi reconnaît les grandes qualités de l'orgueilleux jouvenceau, il s'ingénie à l'envoyer en mission dans les contrées les plus lointaines : des sables du désert aux brumes d'Irlande en passant par les grands espaces asiatiques, Ardent promène son amour impossible et son espoir qu'Arthus, un jour, finira par lui pardonner ses audaces ou son inconscience[18]. Selon Henri Filippini, qui écrit dans son ouvrage Dictionnaire de la bande dessinée : « Cette très bonne série, riche et documentée, est dessinée avec vigueur par François Craenhals au sommet de son art. Au réalisme du récit, s'ajoute une volonté de faire rêver le lecteur et de le faire entrer dans un univers fabuleux[18]. »

Graphiquement, il passe du pinceau au crayon pour un réalisme plus mature. Abandonnant les mises en page épurées de ses histoires Pom et Teddy, les planches de Chevalier Ardent deviennent plus atmosphériques et dynamiques, rappelant des auteurs comme Eddy Paape et Mitacq. Ses mises en page s'adaptent constamment pour soutenir le récit, et les éléments fantastiques ou les rêves fébriles induits par la magie noire montrent des influences du psychédélisme et du mouvement art optique[6].

Fantômette (1982-1983)

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En 1982 et 1983, tout en continuant Chevalier Ardent et Les 4 As, Craenhals adapte en bande dessinée les aventures de Fantômette, héroïne romanesque créée par Georges Chaulet qui lui écrivit les scénarios et dont les romans parurent d'abord dans la Bibliothèque rose[19]. Quatre albums de cette série seront publiés aux éditions Hachette, le dernier tome sortira en 1985 bien que dessiné par Endry.

Illustrateur

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Depuis le début des années 1950, Craenhals illustre des romans de littérature jeunesse dans diverses collections des éditions Casterman telles « Chèvrefeuille », « Le Rameau vert », « Grand Large », « Mistral » ou « Relais »[12]. De même, il est présent dans la collection « Marabout Junior » des Éditions Marabout[12]. Pour le vulgarisateur Jean-Claude Pasquiez, en collaboration avec Endry, il illustre quatre ouvrages dans la collection « L'Aventure de la science » des éditions Casterman dans les années 1970[12].

Autres contributions graphiques

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En 1980, il participe à l'artbook Pepperland 1970 1980 à l'occasion du 10e anniversaire de librairie Pepperland de Tania Vandezande comptant parmi les premières librairies spécialisées en bande dessinée à Bruxelles. Il contribue à Pétition - À la recherche d'Oesterheld et de tant d'autres !, manifeste en faveur du scénariste argentin Hector Oesterheld ainsi qu'à L'Aventure du journal Tintin - 40 ans de bande dessinée qui contient des planches de Pom et Teddy, Chevalier Ardent à l'occasion du 40e anniversaire du célèbre hebdomadaire en 1986. Il rend hommage à François Walthéry dans Natacha - Spécial 20e anniversaire - Nostalgia à l'occasion du 20e anniversaire de l'hôtesse de l'air Natacha. Enfin, il participe à Téléthon - La B.D. du défi, un album vendu au profit d'une action caritative en 1990[6].

En 1997, il colorise la quatrième édition de l'album érotique Epoxy sur des dessins de Paul Cuvelier et un scénario de Jean Van Hamme, l'album sortit aux éditions Claude Lefrancq.

Son œuvre est traduite dans une soixantaine de langues[20].

François Craenhals meurt des suites d'une opération chirurgicale, à l'âge de 77 ans, le à Montpellier[21],[22]. Inhumé à Rivières, dans le Gard, une épée de chevalerie est plantée sur sa tombe. Un hommage lui est rendu en la basilique de Koekelberg[23].

Vie privée

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François Craenhals était l'époux de Maggy De Prijck[15]. Cette union donna naissance à Ghislaine[15] et Pierre[24]. Puis il épousa en secondes noces Martine Boutin, coloriste[25]. À partir d', ils vécurent à Rivières où ils gérèrent des chambres d’hôtes et créèrent un atelier d’expression artistique, tout en enseignant la bande dessinée dans des écoles et participant à des publications régionales[12]. Son fils Pierre Craenhals est actif comme peintre dans le mouvement de l'art naïf[6]. Il laisse également une fille prénommée Ghislaine[26].

Œuvres

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Albums de bande dessinée

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En tant qu'auteur complet

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En tant que dessinateur

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En tant que coloriste

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Collectifs

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  • Pepperland 1970 1980, Pepperland, Bruxelles, 1980
    Scénario et dessin : collectif dont François Craenhals - Couleurs : noir et blanc,
    Artbook. BD hommage à librairie Pepperland, titrée en page 1 : 80 chats pour Tania, 10 ans pour Pepperland. Elle présente un historique de la librairie, des photos, des strips et des dessins de chats.
  • Pétition - À la recherche d'Oesterheld et de tant d'autres ![29], Amnesty International, Bruxelles, novembre 1986
    Scénario : collectif - Dessin : collectif dont François Craenhals - Couleurs : noir et blanc
  • L'Aventure du journal Tintin - 40 ans de bande dessinée[30], Le Lombard, Bruxelles, novembre 1986
    Scénario et couleurs : collectif - Dessin : collectif dont François Craenhals - (ISBN 2-8036-0574-0)
    Participation : Pom et Teddy, Chevalier Ardent.
  • Natacha - Spécial 20e anniversaire - Nostalgia, Marsu Productions, Monaco, février 1990
    Scénario : collectif - Dessin : collectif dont François Craenhals - Couleurs : quadrichromie - (ISBN 2-907159-04-6)
    Participation : Hommage à François Walthéry (1 planche).
  • Téléthon[31], Le Lombard, Bruxelles, juin 1990
    Scénario et couleurs : collectif - Dessin : collectif dont François Craenhals - (ISBN 2-8036-0894-4).

Illustrations

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  • L'Espion. Un épisode de la guerre d'indépendance des États-Unis, James Fenimore Cooper (texte), Casterman, Tournai, 1952 (OCLC 1400475483)
  • Une fille pas comme les autres, Jacqueline Royer et Simone La Selve (texte), roman, Casterman, Tournai, 1953 (OCLC 1400637769),
    Réédition : Elor, coll. « Les jeux de l'aventure », no 32, Saint-Vincent-sur-Oust, 1995 (ISBN 9782907524612).
  • À l'abordage. Voyages, aventures et combats, Louis Garneray (texte), Marabout, coll. « Marabout Junior » no 5, Verviers, 1953 (OCLC 1400888219)
  • La Lumière bleue et autres contes de Grimm, Frères Grimm (texte), Casterman, Paris, 1954 (OCLC 1194525907)
  • La Marmite du diable, Charlemagne Deulin (texte), Casterman, coll. « Chèvrefeuille », Tournai, 1954 (OCLC 493950498)
  • La Fille du capitaine, Alexandre Pouchkine (texte), Casterman, coll. « Chèvrefeuille », Tournai, 1954,
    Réédition coll. « Mistral », 1968 (OCLC 1400492908).
  • Bug-Jargal, Victor Hugo (texte), Casterman, coll. « Le Rameau vert », Tournai, 1955 (OCLC 1400624130)
  • Histoire de Camaralzaman (un conte des mille et une nuits)[32], Casterman, s.d. (1956 ?)
  • Retour à l'île au trésor[33], John Connell (texte), Casterman, coll. « Le Rameau vert », s.d. (1956 ?),
    Noté 3e édition.
  • Les Robinsons du "Pacific", Frederick Marryat (texte), Casterman, coll. « Grand Large », no 1, Tournai, 1957 (OCLC 1194448480)
  • Eugénie Grandet, Honoré de Balzac (texte), Casterman, coll. « Le Rameau vert », Tournai, 1957 (OCLC 1400621110)
  • Le Dernier des Mohicans, James Fenimore Cooper (texte), Casterman, coll. « Le Rameau vert », no 1, Paris, 1958 (OCLC 493818405)
  • La Reine des glaciers, Hans Christian Andersen (texte), Casterman, coll. « Mistral », Tournai, 1958 (OCLC 1400608003)
  • Ivanhoé, Walter Scott (texte), Casterman, coll. « Le Rameau vert », Paris, 1960 (OCLC 1400318047),
    Réédition de 1968, coll. « Mistral » (OCLC 1400497078).
  • Mlle Étincelle et le transistor, Georges Chaulet (texte), Casterman, coll. « Relais », Paris, 1965 (OCLC 1400557702)
  • Fantastique Atome, Jean-Claude Pasquiez (texte), avec Endry (illustration), Casterman, coll. « L'Aventure de la science », Tournai, 1974 (OCLC 252024682)
  • Prodigieux cosmos, Jean-Claude Pasquiez avec André Koecklenbergh (texte), avec Endry (illustration), Casterman, coll. « L'Aventure de la science », Tournai, 1974 (ISBN 2203146028) (OCLC 462660806)
  • Au cœur du vivant, Jean-Claude Pasquiez (texte), avec Endry (illustration), Casterman, coll. « L'Aventure de la science », Tournai, 1977 (ISBN 2203146036) (OCLC 319877461)
  • Pierre Stéphany et François Craenhals (ill.), Noël du monde entier : récits ..., Paris, Le Sénevé, , 47 p., ill. ; 30 cm (ISBN 9782249900372, OCLC 461698455)
    Cet album où sont décrites sommairement les fêtes de Noël de 41 pays permet de constituer une crèche de plus de 80 personnages d'enfants de toutes couleurs et de toutes races. Le découpage de ces figurines entraîne la destruction du volume.
  • Fabuleuse évolution, Jean-Claude Pasquiez avec Jean Demal (texte), François Craenhals (illustration), Casterman, coll. « L'Aventure de la science », Tournai, 1979 (ISBN 2203146028) (OCLC 1280705249)
  • (fr + nl) Charles De Coster et François Craenhals (ill.), La Légende de Thyl Uilenspiegel, Bruges, Bonte, , n. p., ill. ; 35 cm (OCLC 1401789918)
  • Zamenhof ou la langue internationale, Ghislaine Tilleux (texte), avec Bruno Di Sano, Association pour l'Espéranto, Charleroi-Marcinelle, 1994 (OCLC 980901358)

Expositions collectives

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Collections publiques

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14 œuvres de cet artiste sont conservées au Centre belge de la bande dessinée et font partie du patrimoine mobilier de la région Bruxelles-Capitale[36]. Il est aussi présent dans la collection, dont les planches ont été classées « Trésor » de la Fédération Wallonie-Bruxelles, du Musée des Beaux-Arts de Liège et depuis 2016 détenues par La Boverie[37],[38].

Réception

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Distinctions

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Prix et récompenses

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Notes et références

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  1. « Relevé des fichiers de l'INSEE », sur Fichier des personnes décédées, (consulté le ).
  2. Francis Matthys, « Les 4 As pleurent François Craenhals », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b François Craenhals (interviewé par Pierre Mal), « François Craenhals », Auracan, Graphic Strip, no 10,‎ mai - juin 1995, p. 4-6 (ISSN 0777-5962).
  4. « Craenhals, François - biographie © Le Lombard - bibliographie - photo », sur BD Gest' (consulté le ).
  5. Daniel Couvreur, « Décès - François Craenhals, un géant belge de la BD et de l'âge d'or du journal « Tintin » : L'Apocalypse de Chevalier Ardent », Le Soir,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  6. a b c d e et f (en) Bas Schuddeboom, « François Craenhals - F. Hal, Clopp (15 November 1926, Belgium - 2 August 2004, France) », sur Lambiek, (consulté le ).
  7. Claude Moliterni, Histoire mondiale de la bande dessinée, Paris, P. Horay, , 315 p., ill. ; 37 cm (ISBN 978-2705800970 et 2705801650, OCLC 300909966), p. 159.
  8. Frans Lambeau, « Craenhals, François », dans Dictionnaire illustré de la bande dessinée belge : de la libération aux fifties (1945-1950), Liège, Les Éditions de la Province de Liège, , 327 p., ill. ; 27 cm (ISBN 9782390100294 et 2390100295, OCLC 949771202), p. 82.
  9. Bernard Coulange, « Craenhals François dans Héroïc Albums », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  10. Bernard Coulange, « Craenhals François dans Tintin », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  11. a et b Patrick Gaumer, « Rémy et Ghislaine », dans Dictionnaire mondial de la BD, Paris, Larousse, (ISBN 9782035843319), p. 718.
  12. a b c d e f g h et i Gilles Ratier, « François Craenhals (2e partie) », BDzoom,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. a b c d e et f Jchr, « Inventaire des «Primus et Musette» », sur jchr.be (consulté le ).
  14. Bernard Coulange, « Craenhals François dans Samedi Jeunesse », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  15. a b et c Gilles Ratier, « François Craenhals (1re partie) », BDzoom,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. Hugues Dayez, «Le Duel Tintin-Spirou», page 66.
  17. Bernard Coulange, « Craenhals François dans Bonux Boy », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  18. a et b Henri Filippini, « Chevalier Ardent », dans Dictionnaire de la bande dessinée, Paris, Bordas, , 731 p., ill. ; 27 cm (ISBN 2-04-018455-4, OCLC 1244909550, BNF 35065653, présentation en ligne), p. 110-111.
  19. Catherine Henry, « François Craenhals Scénariste-Dessinateur - Né le 15/11/26 à Ixelles - (Belge) - Décédé 03/08/04 bibliographie, biographie », BDParadisio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Pol Leroy, « 6. Un Titje... François Craenhals », sur enghien-le-saviez-vous.eklablog.com (consulté le ).
  21. Édouard Masurel, « François Craenhals, le "père" de Chevalier Ardent », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Didier Pasamonik, « Décès de François Craenhals, dessinateur de « Pom et Teddy », « Chevalier Ardent » et « Les 4 As ». », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Francis Matthys, « En hommage à François Craenhals », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « Vernissage d'un peintre singulier, Pierre Craenhals », sur Midi libre, (consulté le ).
  25. a b c et d (en) « François Craenhals (b. 1926) - Awards - Relations », sur Grand Comics Database (consulté le ).
  26. Daniel Couvreur, « Le sang de Craenhals ne pouvait mentir », Le Soir,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  27. Jean Léturgie, « La Princesse captive », Schtroumpfanzine, no 21,‎ , p. 25.
  28. Jean Léturgie, « la Révolte du vassal », Schtroumpfanzine, no 32,‎ , p. 25.
  29. « Pétition », sur BD Gest' (consulté le ).
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  31. « La B.D. du défi », sur BD Gest' (consulté le ).
  32. « 1956 . Histoire de Camaralzaman (un conte des mille et une nuits) », sur BD Gest' (consulté le ).
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  34. Daniel Schoorens, « 25e anniversaire du journal Tintin (1946-1971) », sur lejournaldetintin.free.fr, (consulté le ).
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  37. « Category Archives: Collections permanentes », sur lesmuseesdeliege.be, (consulté le ).
  38. « Historique du fonds de bande dessinée au musée des Beaux-Arts de Liège », sur La Boverie (consulté le ).
  39. Un demi-siècle d’aventures t. 2 : 1970 - 1996, p. 166.
  40. « Lauréats de la C.B.E.B.D. », sur meletout.net/expertbd, Chambre belge des experts en bande dessinée (consulté le ).
  41. (nl) « Ereprijzen Milky Way Stripfestival » (consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Périodiques

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  • Michel Greg, « Qui fait votre journal ? », Tintin, Le Lombard, no 13,‎
  • Jean-Pol Stercq, « La Galerie-photo de Tintin », Tintin, Le Lombard, no 32,‎ .
  • « Reward : François Craenhals », Tintin, Le Lombard, no 1,‎
  • Louis Cance, « Portrait François Craenhals », Hop !, AEMEGBD, no 9,‎ (ISSN 0768-9357)
  • « Les 4 As sont orphelins », dBD, no 25,‎ , p. 16.
  • Louis Cance, « Remember François Craenhals », Hop !, AEMEGBD, no 104,‎ (ISSN 0768-9357)
  • Franck Anger, Pimpf Mag no 11, Pimpf, avril 2005.

Articles

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  • Gilles Ratier, « François Craenhals (1re partie) », BDzoom,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Gilles Ratier, « François Craenhals (2e partie) », BDzoom,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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