François Bouchot
François Bouchot, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre et un graveur français.
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Francesca Lablache (d) |
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Biographie
modifierÉlève à l'École des beaux-arts de Paris, François Bouchot y fut formé par Jean-Baptiste Regnault, Jules Richomme[1] et Guillaume Lethière, dont il fréquenta l'atelier La Chidebert au no 9 rue Childebert à Paris[2].
En 1823, il obtient le grand prix de Rome, après avoir obtenu le deuxième prix l'année précédente[3]. Son séjour en Italie dura sept ans.
Il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur en 1835[réf. souhaitée].
Il exécute plusieurs commandes pour le roi Louis-Philippe, dont La Bataille de Zurich, le (1837, galerie des Batailles du château de Versailles), mais surtout Le Général Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents, représentant le coup d'État du 18 Brumaire, à Saint-Cloud, le . Commandé par Louis-Philippe en 1838 pour le château de Versailles, le tableau est exposé au Salon de 1840, l'année du retour des cendres de Napoléon en France, et sert la propagande royale légitimant le changement dynastique. La peinture est envoyée au Louvre en 1889, puis retourne à Versailles[1].
En 1836, l'architecte Alphonse de Gisors, chargé de l'aménagement de la chapelle du palais du Luxembourg, lui commande la décoration des peintures murales, mais François Bouchot meurt avant le début du chantier en 1842.
Famille
modifierIl épouse Francesca, l'une des filles du chanteur d'opéra Luigi Lablache qui, veuve, épouse en secondes noces le pianiste Sigismund Thalberg.
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Villa Médicis, 1824-1828.
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Par Charles Baugniet, vers 1835.
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Par Winterhalter, 1841.
Œuvres dans les collections publiques
modifier- Chartres, musée des Beaux-Arts :
- La mort des fils de César, toile 19 × 32 cm, esquisse, copie du tableau de Léthière qui se trouve au Luxembourg[4] ;
- Pylade défendant Oreste, toile 113 × 145 cm, 1822[4] ;
- Bacchus et Érigone (Une Bacchante), huile sur toile 154 × 202 cm, 1827, dépôt du musée du Louvre[5],[4] ;
- Mort de Marceau, esquisse (inv. 56.19.1) ;
- Funérailles du général Marceau, toile 484 × 666 cm, 1835[4] ;
- La Tour-d'Auvergne devant l'ennemi, esquisse, toile 113 × 145 cm[4].
- Dijon, musée des Beaux-Arts : Portrait de l'artiste, 1827, huile sur toile, 62 × 51 cm.
- Paris :
- musée Carnavalet : Les Tribulations de la Garde nationale, suite d'estampes.
- musée de la Vie romantique : Portrait de la cantatrice Maria Garcia, dite La Malibran chantant Desdémone dans l'opéra Otello de Rossini, 1834.
- musée du Louvre : Le Tambour blessé, 1836, huile sur toile, 91 × 82 cm, don par l'intermédiaire de l'American Friends of Louvre.
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Portrait de Jean Victor Marie Moreau (1835), musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
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La Mort du général Marceau (1835), esquisse, musée des Beaux-Arts de Chartres.
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Portrait du général Dugommier (1836), musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
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Le Tambour blessé (1836), Paris, musée du Louvre.
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Le Général Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents (1840), musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Notes et références
modifierRéférences
modifier- Robert Fohr et Pascal Torrès, « Le coup d'État du 18 brumaire », L'Histoire par l'image, (lire en ligne)
- Alexandre Privat d'Anglemont, « La Childebert », in Paris anecdote, Paris, P. Jannet Libraire, 1854.
- Charles Gabet, Dictionnaire des artistes de l'école française, au XIXe siècle, 1831.
- Émile Bellier de La Chavignerie, Notice des peintures, dessins et sculptures par P. Bellier de La Chavignerie ; Musée de Chartres (2e édition), Chartres, impr. de E. Garnier, , 124 p. (BNF 30080667, lire en ligne), p. 3 à 5.
- Musée du Louvre, « Bacchus et Érigone », sur collections.louvre.fr, .
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :