Fosse no 6 des mines de Marles
La fosse no 6 de la Compagnie des mines de Marles est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Calonne-Ricouart. Le puits d'aérage est commencé le et la fosse est mise en fonction en , date à laquelle est commencé le puits no 6 de la fosse no 6 bis - 6 ter (le puits no 6 ter est commencé douze ans plus tard), pour une mise en exploitation en 1912. Des cités sont construites au nord et à l'est de la fosse no 6, et une chapelle (par la suite démolie) à l'ouest.
Fosse no 6 des mines de Marles | |||
La fosse no 6. | |||
Puits d'aérage n° 6 | |||
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Coordonnées | 50,484614, 2,494904[BRGM 1] | ||
Début du fonçage | |||
Mise en service | |||
Profondeur | 451 mètres | ||
Étages des accrochages | 214, 261, 312, 365 et 435 mètres | ||
Arrêt | 1966 (aérage) | ||
Remblaiement ou serrement | 1966 | ||
Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Hauts-de-France | ||
Département | Pas-de-Calais | ||
Commune | Calonne-Ricouart | ||
Caractéristiques | |||
Compagnie | Compagnie des mines de Marles | ||
Groupe | Groupe d'Auchel Groupe d'Auchel-Bruay |
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Ressources | Houille | ||
Concession | Marles | ||
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
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La Compagnie des mines de Marles est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel. Les fosses nos 6 bis - 6 ter et 6 sont concentrées en 1961 sur la fosse no 2 bis - 2 ter sise à Marles-les-Mines, et cette première cesse d'extraire. Le puits no 6 est remblayé en 1966. Ses installations sont ensuite détruites, et le carreau de fosse devient un stade.
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 6.
La fosse
modifierFonçage
modifierLe puits d'aérage no 6 est commencé le à Calonne-Ricouart. Le puits, d'un diamètre de 5,50 mètres, est foncé en utilisant le procédé de congélation des terrains[A 1]. L'orifice du puits est à l'altitude de 91 mètres, le terrain houiller a été atteint à la profondeur de 121 mètres[JC 1]. En 1904, la fosse no 6 a recoupé Grande Veine et Nouvelle Veine, et ces dernières sont relevés de quarante mètres par rapport aux travaux de la fosse no 5 - 5 bis[note 1],[1]. En 1906, les travaux de préparation ont rencontré dans la région du midi des terrains renversés, puis très bouleversés[1]. Les accrochages sont établis à 214, 261, 312, 365 et 435 mètres[2].
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Fonçage du puits et construction du carreau de fosse.
Exploitation
modifierLa fosse commence à fonctionner à partir de , en relation avec la fosse no 5 - 5 bis[note 1], sise à Auchel[A 1], à 2 150 mètres au nord-ouest[note 2]. Le puits no 6 bis de la fosse no 6 bis - 6 ter est commencé en 1908, à 500 mètres au nord-nord-est[note 2], le puits no 6 ter l'est douze ans plus tard[A 1]. Cette nouvelle fosse d'extraction commence à extraire en 1912[A 1]. Des cités sont construites au nord et à l'est de la fosse, ainsi qu'une chapelle qui a par la suite été démolie, à l'ouest.
La Compagnie des mines de Marles est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel[B 1]. La fosse no 6, au même titre que la fosse no 6 bis - 6 ter, est concentrée en 1961 sur la fosse no 2 bis - 2 ter, sise à Marles-les-Mines à 1 525 mètres au nord-est[note 2]. La fosse no 6 bis - 6 ter cesse alors d'extraire, mais continue d'assurer le service et l'aérage. Le puits no 6, profond de 461 mètres, est remblayé en 1966[B 1].
Reconversion
modifierAu début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[3]. Il ne reste plus rien de la fosse qui est devenue un stade[2].
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Puits no 6, 1902 - 1966
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Le puits dans son environnement.
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Le puits dans son environnement.
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Le puits dans son environnement.
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Le carreau de fosse.
Notes et références
modifier- Notes
- Le puits no 5 ter de la fosse no 5 - 5 bis - 5 ter n'est ajouté qu'en 1917, la fosse est alors encore nommée fosse no 5 - 5 bis avant cette ouverture.
- Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
- Références
- Rapports de l'ingénieur en chef des mines, 1904 et 1906.
- (fr) Jean-Louis Huot, « Mines du Nord-Pas-de-Calais - La fosse no 6 des mines de Marles », http://minesdunord.fr/
- [PDF] Bureau de recherches géologiques et minières, « Article 93 du Code minier - Arrêté du 30 décembre 2008 modifiant l’arrêté du 2 avril 2008 fixant la liste des installations et équipements de surveillance et de prévention des risques miniers gérés par le BRGM - Têtes de puits matérialisées et non matérialisées dans le Nord-Pas-de-Calais », http://dpsm.brgm.fr/,
- Références aux fiches du BRGM
- Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
- Dubois et Minot 1991, p. 154
- Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
- Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Béthune, vol. III, Imprimerie nationale, Paris,
- Gosselet 1911, p. 146
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 154.
- Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, .
- Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Béthune, vol. III, Imprimerie nationale, Paris, , p. 146.