Festival de films francophones Cinemania
Le Festival de films Cinemania est un festival de films francophones qui se déroule à Montréal (Canada) au début du mois de novembre[1].
Festival de films francophones Cinemania | |
Logo du Festival de films francophones Cinemania | |
Date de création | 1995 |
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Créateur | Maidy Teitelbaum |
Édition courante | 28e édition : 2-13 novembre 2022 en salle |
Durée | 11 jours en salle 10 jours en ligne |
Direction générale | Guilhem Caillard |
Lieu | Montréal, Québec Canada |
Site web | www.festivalcinemania.com/fr |
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Fondé en 1995, l'événement est dirigé par Guilhem Caillard depuis . Le conseil d'administration de l'organisme est présidé par Pierre Roy[2].
Cinemania se déroule au cinéma Impérial, à la Cinémathèque québécoise, Cinéma du musée, Théâtre Outremont et au Cinéma du Parc à Montréal.
Le festival bénéficie d'un succès public croissant. Il enregistre près de 30 000 spectateurs en 2019 contre 25 000 en 2014[3],[4].
Depuis sa création, Cinemania s'est imposé comme un faire-valoir du cinéma francophone dans toute sa diversité[5]: chaque année durant 11 jours, plus de 60 films issus des plus grands festivals internationaux (Festival de Cannes, Berlinale, Festival international du film de Toronto, Mostra de Venise, Festival de films francophone d'Angoulême...) sont présentés en premières nord-américaines, canadiennes ou québécoises.
En parallèle de sa programmation régulière, Cinemania organise des projections gratuites tous les étés dans les parcs de Montréal, reprenant les plus grands succès de l'édition précédente, en partenariat avec les différents organismes culturels de la ville (Conseil des arts de Montréal, Cinéma NDG, Accès Culture, Société des arts technologiques, etc.)[6],[7].
Historique
modifierLes débuts
modifierEn , la Montréalaise anglophone Maidy Teitelbaum lance Cinemania à Montréal en s'inspirant de la Semaine du cinéma français de Sarasota (Floride, créée en 1989). À l'époque, cet événement représente un rendez-vous majeur pour les professionnels français de l'industrie désireux de percer le marché américain[8]. Sur place, Maidy Teitelbaum se rapproche des organisateurs et rencontre le producteur et directeur d'Unifrance, Daniel Toscan du Plantier. Le projet se met en place sous la forme d'un organisme à but non lucratif siégeant à Montréal.
La première édition de Cinemania se déroule du au au Musée des beaux-arts de Montréal, avec le soutien d'entreprises issues du secteur privé[9]. « Notre festival n'a pas connu un succès éclatant au début, mais on savait que ça prendrait du temps à trouver notre rythme de croisière » se rappelle Maidy Teitelbaum en 2015[10]
En 1998, le festival crée son premier prix du public grâce au soutien de Mel Hoppenheim, remettant une bourse de 5 000 $ au film de la programmation ayant récolté le plus de votes parmi les spectateurs[11][source insuffisante]. C'est la comédie de James Huth, Serial Lover, qui remporte la récompense en premier[12][source insuffisante].
Avec sa quatrième édition, la durée de Cinemania passe de six jours à onze.
Années 2000
modifierEn , Cinemania accueille une nouvelle directrice générale, Geneviève Royer, ancienne critique de cinéma à la radio anglaise de Radio-Canada[13][source insuffisante].
La 10e édition du festival s'ouvre en présence du cinéaste franco-roumain Radu Mihaileanu qui présente son dernier film Va, vis et deviens.
En 2006, Cinemania déménage dans une salle à grande capacité. Maidy Teitelbaum choisit[réf. nécessaire] alors le cinéma Impérial. Construite en 1917, c'est la salle de cinéma la plus ancienne de la ville[14] et peut accueillir jusqu'à 840 spectateurs. Le , le ministre français de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, honore Maidy Teitelbaum en la nommant Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres[15].
En , Cinemania accueille au sein de son conseil d’administration les cinéastes Bertrand Tavernier et Radu Mihaileanu. Le , à la suite des recommandations de Bertrand Tavernier[réf. nécessaire], Maidy Teitelbaum reçoit la médaille Beaumarchais de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques de France (SACD), pour son travail de défense du droit d’auteur et de la création[réf. nécessaire].
En , Maidy Teitelbaum présente une toute nouvelle équipe : Natalie Bélanger, issue du secteur de la distribution de films, prend la direction du Festival ; Guilhem Caillard, jeune critique français, devient coordonnateur responsable de la programmation. Ensemble, ils annoncent la 17e édition de comme une cuvée impressionnante[16]. Cette même année, le conseil d'administration de l'organisme accueille l'ancienne ministre québécoise des Finances parmi ses membres : Monique Jérôme-Forget. Celle-ci quitte l'organisme en 2014. Cinemania se rapproche alors de la Cinémathèque québécoise, et tisse une nouvelle alliance avec la prestigieuse institution : les rétrospectives et "cycles hommage" s'y déroulent dès 2011.
Désormais, le Festival accueille chaque année un invité d'honneur, qu'il soit réalisateur (Cédric Klapisch en 2011) ou acteur (Sandrine Bonnaire en 2012, Anouk Aimée en 2013, Lambert Wilson en 2014).
Vingtième anniversaire et nouvelle équipe
modifierEn 2014, le Festival célèbre ses vingt ans. Guilhem Caillard devient directeur général de l'événement[17],[18]. Guilhem Caillard annonce rapidement qu'il souhaite intensifier le rapprochement de Cinemania avec l'industrie cinématographique, en particulier les distributeurs de films jouant un rôle majeur dans la diffusion du cinéma français au Canada. Le nouveau directeur de la manifestation estime que Cinemania doit se montrer indispensable dans la mise en marché des films français au Québec, cela afin d'intensifier l'exposition et la durée de vie des films en salles. L'équipe relancent les séances scolaires, en association avec des écoles secondaires montréalaises[réf. nécessaire][19].
Cinemania poursuit son expansion sur la scène culturelle avec la nomination en de Pierre Roy comme nouveau président du conseil d'administration. Ancien président des chaînes télé d'Astral, cet homme d'affaires a fondé Vrak, Canal D, Canal Vie, Historia, Séries Plus et a reçu le Grand Prix de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision en 2008[20][source insuffisante].
L'édition 2016, du au , marque une nouvelle étape dans le développement de Cinemania. En collaboration avec la Société de développement des entreprises culturelles et pour la première fois à Montréal après treize années à Paris, les Rencontres de coproduction francophone 2016 (RCF) s'y déroulent du au [21]. Plus de 230 professionnels s'y retrouvent pour participer à des ateliers et conférences au Sofitel Montréal Le Carré Doré et à la Cinémathèque québécoise.
En 2017, au cours de la 23e édition, la fondatrice de Cinemania, Maidy Teitelbaum est promue au rang d'Officier de l'ordre des Arts et des Lettres par le ministère de la Culture français, aux côtés de Monique Simard alors présidente et cheffe de la direction de la SODEC. La distinction est remise au Sofitel Montréal Le Carré Doré par la consule générale de France, Laurence Haguenauer, et en présence de plusieurs personnalités des arts et de la culture du Québec[22].
Au cours de l'année, le Festival mène plusieurs initiatives : une programmation de films québécois aux États-Unis (Festival Focus on French Cinema, avec l'Alliance française de Greenwich en avril[23]), une saison de projections extérieures gratuites dans les parcs de Montréal[24], ainsi qu'une programmation de courts-métrages francophones au ComediHa! Fest-Québec[25].
À l'heure du bilan, le 25e anniversaire du festival est alors annoncé par les organisateurs comme étant le plus populaire et le plus prisé par ses spectateurs[réf. nécessaire]. Le film québécois Antigone de Sophie Deraspe, choix du Canada pour les Oscars, a été présenté en tant que film de préouverture[26].
Années 2020
modifierEn , Maidy Teitelbaum annonce son départ de l'organisme à titre de fondatrice et se retire intégralement des activités du Festival[27]. L'équipe de Cinemania, toujours dirigée par Guilhem Caillard depuis 2014, demeure en place, dont notamment sa directrice des communications, Anne de Marchis, qui pilote plusieurs campagnes de rediffusion des "films de Cinemania" sur les plateformes numériques de diffusion en ligne (Apple TV[28], Vimeo[réf. nécessaire]).
En parallèle, les organisateurs annoncent de nombreux projets de renforcement de l'organisme et de son rayonnement, notamment l'intégration de courts-métrages au sein de sa sélection et l'initiation d'un virage numérique. Avec l'appui de la SODEC qui devient en 2020 un subventionnaire principal du Festival, Guilhem Caillard annonce vouloir renforcer de façon significative la découvrabilité du cinéma francophone et québécois chez les jeunes ainsi que davantage positionner Cinemania sur l'échiquier international tandis que l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) fête son cinquantième anniversaire[réf. nécessaire][29]. Pierre Roy devient à nouveau président du Conseil d'administration qui accueille par ailleurs la productrice oscarisée Denise Robert parmi ses nouveaux membres.
La 27e édition de Cinemania est marquée par la création de deux nouvelles sections compétitives respectivement consacrées au cinéma documentaire et aux courts-métrages, avec un gros plan particulier consacré à la création québécoises : les "Soirées du Court québécois", organisées au Théâtre Outremont[30], attirent ainsi pas moins de 1 000 spectateurs[réf. nécessaire]. Le jury officiel de la Compétition "Visages de la Francophonie" est co-présidé par un couple franco-québécois : la réalisatrice Catherine Corsini et le comédien Rémy Girard[31].
Le cinéma Impérial doit soudainement fermer ses portes. Des travaux de construction voisins de ce bâtiment classé monument historique ont fragilisé la structure, obligeant le Festival à relocaliser une partie de ses activités, notamment à l'Université Concordia et au Cineplex Quartier Latin[32]. Au cours de la cérémonie de clôture, en présence de nombreux dignitaires, le directeur général Guilhem Caillard a rappelé que "le patrimoine culturel montréalais, que beaucoup nous envient pour sa richesse, est paradoxalement marqué par une grande fragilité. Fragilité qui a été une nouvelle fois mise en lumière, bien malgré nous, au cours de cette 27e édition… L'Impérial accueille depuis le début du siècle dernier de nombreux événements tels que le nôtre. Je m'adresse ici à tous les acteurs du secteur culturel et touristique, comme aux représentants politiques : il faut prendre soin de cette magnifique institution que nous espérons retrouver bientôt."[33]. Malgré ce défi, l'événement en 2021 a globalement remporté un vif succès, rejoignant pas moins de 28 000 spectateurs[réf. nécessaire].
Le public
modifierAprès 11 ans au Musée des beaux-arts de Montréal, Cinemania a dû déménager au cinéma Impérial (capacité de 840 places) pour doubler sa capacité d’accueil et ainsi répondre à la demande des cinéphiles. La 12e édition a vu son affluence augmenter de 50 % et la 13e en 2007 a poursuivi son accroissement. De façon générale, la fréquentation est en constante augmentation, ayant aujourd'hui pour effet la multiplication des partenaires diffuseurs : la Cinémathèque québécoise, le Cinéma du Parc... En 2014, la manifestation annonce une assistance record de 25 000 spectateurs[34] qui atteint 27500 l'année suivante en 2015, pour la 21e édition.
Cinemania mène diverses initiatives auprès du jeune public de la région montréalaise. En 2007, le festival a visité les campus universitaires pour rencontrer les étudiants en cinéma et leur offrir la possibilité d’assister à la leçon de cinéma de Bertrand Tavernier et son film Coup de torchon. En 2008, Cinemania étend ses collaborations avec les collèges et convie également les écoles primaires et secondaires francophones comme anglophones à des séances en matinées. En 2009, Cinemania réitère l'expérience auprès des jeunes du secondaire avec des activités pédagogiques s'articulant autour du film Un été sans point ni coup sûr de Francis Leclerc et en offrant la leçon de cinéma de Costa-Gavras aux étudiants universitaires. Depuis, les démarches pédagogiques sont reconduites annuellement, avec par exemple la présentation du Voyage de Fanny et de Quand on a 17 ans à des élèves du secondaire, ou encore des classes de maîtres avec les étudiants de l'Institut national de l'image et du son.
Palmarès
modifierPrix du public Air Canada (anciennement Mel Hoppenheim)
modifierCette récompense a été attribuée aux films suivants[35] :
- 1998 : Serial Lover, réalisé par James Huth
- 1999 : La Fille sur le pont, réalisé par Patrice Leconte
- 2000 : Les Destinées sentimentales, réalisé par Olivier Assayas
- 2001 : Quand on sera grand, réalisé par Renaud Cohen
- 2002 : Oui, mais..., réalisé par Yves Lavandier
- 2003 : Ah ! si j'étais riche, réalisé par Michel Munz et Gérard Bitton
- 2004 : 25 degrés en hiver, réalisé par Stéphane Vuillet
- 2005 : Va, vis et deviens, réalisé par Radu Mihaileanu
- 2006 : Comme t'y es belle !, réalisé par Lisa Azuelos
- 2007 : Le Scaphandre et le Papillon, réalisé par Julian Schnabel
- 2008 : Versailles, réalisé par Pierre Schoeller
- 2009 : Le Concert, réalisé par Radu Mihaileanu
- 2011 : Polisse, réalisé par Maïwenn
- 2012 : Ombline, réalisé par Stéphane Cazes
- 2013 : Violette, réalisé par Martin Provost
- 2014 : Diplomatie, réalisé par Volker Schlöndorff
- 2015 : Le Goût des merveilles, réalisé par Eric Besnard
- 2016 : Le Fils de Jean, réalisé par Philippe Lioret
- 2017 : Au revoir là-haut, réalisé par Albert Dupontel
- 2018 : Le Grand Bain, réalisé par Gilles Lellouche
- 2019 : Donne-moi des ailes, réalisé par Nicolas Vanier
- 2020 : Je m'appelle humain, réalisé par Kim O'Bomzawin
- 2021 : Une vie démente, réalisé par Raphaël Balboni et Ann Sirot
- 2022 : Close, réalisé par Lukas Dhont
- 2023 : Kanaval, réalisé par Henri Pardo
Prix du meilleur film francophone
modifier- 2012 : Ombline, réalisé par Stéphane Cazes
- 2013 : Tonnerre, réalisé par Guillaume Brac
- 2014 : Elle l'adore, réalisé par Jeanne Herry
- 2015 : Voyage en Chine, réalisé par Zoltan Mayer
- 2016 : La Danseuse, réalisé par Stéphanie di Giusto
- 2017 : Petit Paysan, réalisé par Hubert Charuel[36]
- 2018 : Sofia, réalisé par Meryem Benm'Barek[37]
- 2019 : Camille, réalisé par Boris Lojkine[38]
- 2020 : Je m'appelle humain, réalisé par Kim O'Bomsawin
- 2021 : Freda, réalisé par Gessica Geneus, ex-æquo avec Petite Nature, réalisé par Samuel Theis[39]
- 2022 : Plus que jamais, réalisé par Emily Atef
- 2023 : Le Procès Goldman, réalisé par Cédric Kahn
Prix du jury
modifier- 2021 : Lingui, les liens sacrés, réalisé par Mahamat-Saleh Haroun
- 2022 : Close, réalisé par Lukas Dhont
- 2023 : Quitter la nuit, réalisé par Delphine Girard
Prix du rayonnement pour le meilleur film québécois ou en coproduction
modifier- 2020 : La nuit des rois, réalisé par Philippe Lacôte
- 2021 : Memory Box, réalisé par Khalil Joreige et Joana Hadjithomas
- 2022 : Respire, réalisé par Onur Karaman
- 2023 : Le Successeur, réalisé par Xavier Legrand
Prix du meilleur documentaire
modifier- 2021 : Leur Algérie, réalisé par Lina Soualem
- 2022 : Nous, étudiants ! Réalisé par Rafiki Fariala
- 2023 : Je suis la France, réalisé par Sarah El Attar
Prix du meilleur court-métrage
modifier- 2020 : Landgraves, réalisé par Jean-François Leblanc[40]
- 2021 : 407 Jou, réalisé par Eléonore Coyette
- 2022 : Nuit Blonde, réalisé par Gabrielle Demers,
- 2023 : Angie, réalisé par Anthony Coveney
Liens externes
modifier- Festival de films francophones Cinemania sur Unifrance
- Site officiel
- Ressource relative à l'audiovisuel :
Notes et références
modifier- « 18e festival Cinemania: un concentré de cinéma français », sur La Presse, (consulté le )
- Festival Cinemania, « Conseil d'administration », sur Festival Cinemania (consulté le )
- « La 25e édition du Festival de films CINEMANIA couronnée de succès ! », sur CTVM.info, (consulté le )
- Le Devoir, « Palmarès Cinemania », Le Devoir, (ISSN 0319-0722, lire en ligne, consulté le )
- Contenu partenaire, « Les 25 ans de Cinemania: une soif de la francophonie », sur Voir.ca (consulté le )
- « Cinemania lance sa saison de projections d'été 2017 », sur linitiative.ca (consulté le )
- « Profitez des belles soirées d’été pour voir ou revoir des films choisis par Cinemania », sur CTVM.info, (consulté le )
- Richard Bernstein, Special To The New York Times, « French Look to Florida Festival To Help Regain Movie Market », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
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- « Maidy Teitelbaum: la battante de Cinemania », sur La Presse, (consulté le )
- Louise Blanchard, « Mais qu'est-ce qui fait courir ainsi Maidy Teitelbaum? », Le Journal de Montréal, no Vol XXXV. No 144,
- Huguette Roberge, « Une œuvre de rire et de fureur! », La Presse,
- Jean-Pierre Tadros, « Geneviève Royer, directrice générale », Ciné-TV-Multimédia,
- « Héritage Montréal », sur www.memorablemontreal.com (consulté le )
- « En bref - Maidy Teitelbaum décorée en France » (consulté le )
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- « Tour du chapeau pour FUNFILM : GENÈSE, SOFIA et SOLEILS NOIRS récompensés (FNC, Cinemania, RIDM) – L'initiative » (consulté le )
- Romain Lambic, « Cinemania : deux réalisateurs français récompensés », sur L'Outarde Libérée, (consulté le )
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- « Cérémonie de remise de prix du 26e festival de films francophones CINEMANIA », sur CTVM.info, (consulté le )