Festival de Cannes 1999
La 52e édition du Festival de Cannes a lieu du 12 au . La maîtresse de cérémonie fut l'actrice franco-britannique Kristin Scott Thomas.
Festival de Cannes 1999 | ||||||||
David Cronenberg, président du jury 1999. | ||||||||
52e Festival de Cannes | ||||||||
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Détails | ||||||||
Dates | du au |
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Lieu | Palais des festivals, Cannes France |
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Président du jury | David Cronenberg | |||||||
Film d'ouverture | Le Barbier de Sibérie | |||||||
Film de clôture | Un mari idéal | |||||||
Site web | http://www.festival-cannes.com | |||||||
Résumé | ||||||||
Palme d’or | Rosetta | |||||||
Grand prix | L'humanité | |||||||
Prix du jury | La Lettre | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Déroulement et faits marquants
modifierLors de la cérémonie de la remise de la Palme d'or, l'actrice Sophie Marceau, voulant improviser alors qu'on lui a préparé plusieurs discours, se lance dans des propos des plus confus, évoquant pêle-mêle un « Cannes chiant » ou « enfants gravement malades », si bien qu'une partie du public la siffle tandis que les jurés se décomposent[1].
Jurys
modifierCompétition
modifier- David Cronenberg, réalisateur, président du jury - Canada
- Dominique Blanc, comédienne - France
- Doris Dörrie, réalisatrice - Allemagne
- Jeff Goldblum, comédien - États-Unis
- Barbara Hendricks, artiste lyrique - États-Unis- Suède
- Holly Hunter, comédienne - États-Unis
- George Miller, réalisateur - Australie
- Maurizio Nichetti, réalisateur - Italie
- André Téchiné, réalisateur - France
- Yasmina Reza, écrivain - France
Caméra d'or
modifier- Michel Piccoli, comédien, président du jury
- Peter von Bagh, critique
- Jean-Pierre Beauviala, ingénieur et électronicien
- Cherifa Chabane, critique
- Caroline Champetier, directrice photo
- Paola Malanga, critique
- José Maria Riba, critique
- Marie Vermillard, réalisatrice
Cinéfondation et courts métrages
modifier- Thomas Vinterberg, réalisateur, président du jury
- Cédric Klapisch, réalisateur
- Virginie Ledoyen, comédienne
- Walter Salles, réalisateur
- Greta Scacchi, comédienne
Sélections
modifierSélection officielle
modifierCompétition
modifierLa sélection officielle en compétition se compose de 22 films[2] :
Un certain regard
modifierLa section Un certain regard comprend 23 films[3] :
Hors compétition
modifierCinéfondation
modifierVoir la sélection de la Cinéfondation.
Courts métrages
modifierLongs métrages
modifier- À mort la mort ! de Romain Goupil (film d'ouverture)
- Agnes Browne d'Anjelica Huston
- Charisma de Kiyoshi Kurosawa
- Fish and Chips de Damien O'Donnell
- El entusiasmo de Ricardo Larraín
- Fever d'Alex Winter
- Haut les cœurs ! de Sólveig Anspach
- Heian Zhi Guang de Chang Tso-chi
- Kiemas de Valdas Navasaitis
- La Petite Vendeuse de soleil et Le Franc de Djibril Diop Mambety (hommage)
- Le Bleu des villes de Stéphane Brizé
- Les convoyeurs attendent de Benoît Mariage
- M/Other de Nobuhiro Suwa
- Phörpa de Khyentse Norbu
- Qui plume la lune ? de Christine Carrière
- Scenery de Zhao Jisong
- Sud de Chantal Akerman
- Summer of Sam de Spike Lee
- Le Projet Blair Witch de Daniel Myrick et Eduardo Sánchez
- Les Cinq Sens de Jeremy Podeswa
- The Last September de Deborah Warner
- Virgin Suicides de Sofia Coppola
- The War Zone de Tim Roth
- Voyages d'Emmanuel Finkiel
- Wege in die Nacht d'Andreas Kleinert
Courts métrages
modifier- La Tentation de l'innocence de Fabienne Godet
- Le Premier pas de Florence Vignon
- Marée haute de Caroline Champetier
- O Trouble de Sylvia Calle
- Un château en Espagne de Delphine Gleize
- Un petit air de fête d'Éric Guirado
Semaine de la critique
modifierLongs métrages
modifier- Flores de otro mundo d'Iciar Bollain (Espagne)
- Belo Odelo (Le Costume blanc) de Lazar Ristovski (Yougoslavie)
- Siam Sunset de John Polson (Australie)
- Hold Black The Night de Phil Davis (Royaume-Uni)
- 7/25 Nana-Ni-Go de Wataru Hayakawa (Japon)
- Gemide (On board) de Serdar Akar (Turquie)
- Strange Fits of Passion d'Elise McCredie (Australie)
Courts métrages
modifier- Circle (Dayereh) de Mohammad Shirvani (Iran)
- Dérapages de Pascal Adant (Belgique)
- Fuzzy Logic de Tom Krueger (Etats-Unis)
- The Good Son de Sean McGuire (Royaume-Uni)
- La Leçon du jour d'Irène Sohm (France)
- More de Mark Osborne (Etats-Unis)
- Shoes Off ! de Mark Sawers (Canada)
Palmarès
modifierCompétition
modifierPrix | Attribué à | Pays |
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Palme d'or (à l'unanimité) | Rosetta de Jean-Pierre et Luc Dardenne | Belgique |
Grand Prix | L'humanité de Bruno Dumont | France |
Prix d'interprétation masculine | Emmanuel Schotté dans L'humanité | France |
Prix d'interprétation féminine ex æquo |
Séverine Caneele pour L'humanité | Belgique |
Émilie Dequenne pour Rosetta | Belgique | |
Prix de la mise en scène | Pedro Almodóvar pour Tout sur ma mère | Espagne |
Prix du scénario | Iouri Arabov pour Moloch | Russie |
Prix du jury | La Lettre de Manoel De Oliveira | Portugal |
Courts métrages
modifier- Palme d'or du court métrage (à l'unanimité) : When the Day Breaks d'Amanda Forbis et Wendy Tilby
- Prix du Jury - court métrage (ex æquo) : Stop de Rodolphe Marconi et Le Pique-nique (So-Poong) de Song Il-Gon
Prix FIPRESCI
modifierLe prix FIPRESCI du Festival de Cannes est remis à 2 films.
Attribué à | Réalisateur | Pays | Section |
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Peau neuve | Émilie Deleuze | France | Un Certain Regard |
M/Other | Nobuhiro Suwa | Japon | Quinzaine des Réalisateurs |
Réception
modifierDans l'essai Beauté fatale, Mona Chollet note :
« En 1999, le tollé qui avait suivi l’annonce du palmarès du festival de Cannes avait constitué un quasi-aveu des critères implicites régissant la profession. Le jury, présidé par le cinéaste David Cronenberg, avait distingué Rosetta, de Luc et Jean-Pierre Dardenne, et L'Humanité, de Bruno Dumont : deux films âpres, situés respectivement en Belgique et dans le nord de la France, et ancrés dans une réalité très dure. Un prix d’interprétation féminine ex aequo était allé à Émilie Dequenne pour Rosetta et à Séverine Caneele pour L'Humanité, tandis que le prix d’interprétation masculine récompensait Emmanuel Schotté, également pour L'Humanité. Ce choix avait suscité des commentaires d’une rare violence, qui suintaient le racisme social : « Autant récompenser Babe le cochon », avait-on entendu. Les critiques contestaient ce choix en arguant qu’il ne s’agissait pas d’« acteurs professionnels » – manière de dire que ces gens-là n’avaient rien à faire dans leur monde. »
Notes et références
modifier- Maud Fournier, Florence Tredez, L'Actrice française est une femme comme les autres, Don Quichotte, , p. 53.
- « La sélection – 1999 – Compétition », site officiel du Festival de Cannes
- « La Sélection - 1999 - Un certain regard », site officiel du Festival de Cannes
Lien externe
modifier- « La sélection – 1999 – Compétition », site officiel du Festival de Cannes