Ferdinand-Mériadec de Rohan
Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan, né le à Paris et décédé dans la même ville le , est un gentilhomme de haute noblesse et ecclésiastique français du XVIIIe siècle. Il fut l'aumônier de l'impératrice Joséphine de Beauharnais.
Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan | ||||||||
Portrait de Ferdinand-Maximilien-Mériadec de Rohan (1738-1812). | ||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissance | Paris |
|||||||
Père | Hercule Mériadec de Rohan-Guéméné | |||||||
Mère | Louise de Rohan | |||||||
Décès | (à 74 ans) Ancien 10e arrondissement de Paris |
|||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | Par le card. Louis René Édouard de Rohan-Guéméné |
|||||||
Archevêque-duc de Cambrai | ||||||||
– 1791 (résigne le ) | ||||||||
| ||||||||
Archevêque de Bordeaux (Primat d'Aquitaine) | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
modifier |
Biographie
modifierOrigines
modifierFerdinand-Maximilien-Mériadec de Rohan est le septième et dernier enfant d'Hercule-Mériadec de Rohan, duc de Montbazon puis prince de Guémené et de sa cousine, Louise Gabrielle Julie de Rohan (1704-1780). Il descend donc, aussi bien par son père que par sa mère, de la Maison de Rohan, l'une des familles de la haute noblesse les plus influentes de l'époque.
Archiépiscopat
modifierIl est prieur et docteur de la Sorbonne, grand prévôt de l'église de Strasbourg avant d'être nommé archevêque de Bordeaux le . Confirmé à cet office le , il est ordonné évêque le 8 avril.
Il n'y séjourne que très peu de temps. En 1772, il fait construire le Palais Rohan (actuel Hôtel de ville de Bordeaux) et vend pour cela des terres à l'emplacement du quartier qui porte désormais le nom de Mériadeck. Mais les travaux durent jusqu'en 1784 et il quitte la ville avant que l'édifice ne soit achevé.
Le , il est nommé prince-archevêque de Cambrai et est confirmé le 2 avril de la même année.
Il fut abbé commendataire de l'abbaye de Mouzon (1759-1781) et dernier abbé de l'abbaye du Mont Saint-Quentin[1] à partir de 1775.
Ayant refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé, il quitte Cambrai pour l'abbaye de Saint-Ghislain de Mons et démissionna en 1802. Le , il est créé comte de l'Empire. Il meurt à Paris le .
Titre
modifier- Comte de l'Empire (lettres patentes signées à Bayonne le )[2].
Armoiries
modifierParti au premier de gueules à neuf macles d'or posées 3, 3 et 3 ; au second d'argent aux mouchetures d'hermines de sable ; au quartier des comtes-archevêques[2].
Famille et descendance
modifierHomme d’Église, il aura pourtant des enfants illégitimes avec Charlotte Stuart, elle-même fille de Charles Édouard Stuart, petit-fils de Jacques II d'Angleterre, et de sa maîtresse Clementina Walkinshaw :
- Aglaé Clémentine de Rohan (1781-1825),
- Marie Béatrice de Rohan (1783-1823),
- Charles Édouard de Rohan (1784- : surnommé « Chevalier de Roehanstart » - abréviation de Rohan-Stuart, il est tué dans un accident de voiture à cheval à Perthshire, en Écosse.
Notes et références
modifier- Abbé Paul Decagny, L'arrondissement de Péronne ou Recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, Amiens, 1844
- Archives nationales BB/29/974, p. 150.
Annexes
modifierArticles connexes
modifier- Armorial de la famille Rohan ;
- Cathédrale Notre-Dame de Grâce de Cambrai ;
- Château de Mortiercrolles ;
- Liste de personnalités liées à Bordeaux ;
- Liste des archevêques de Bordeaux ;
- Liste des membres de la noblesse d'Empire ;
- Liste des évêques de Cambrai ;
- Maison de Rohan ;
- Quartier Mériadeck de Bordeaux ;
- Palais Rohan de Bordeaux ;
Liens externes
modifier
- Ressource relative à la religion :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- « Ferdinand Maximilien de Rohan », sur roglo.eu (consulté le ) ;
- « Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial. 1808 - 1815. BB/29/974 page 150 », Titre de comte, accordé à Ferdinand, Maximilien Mériadek de Rohan. Bayonne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ), p. 496