Famille Van der Cruisse de Waziers
La famille van der Cruisse de Waziers ou Vandercruisse de Waziers est originaire de Belgique. Au XVIIe siècle, une branche s'établit à Lille, y prospère, intègre les notabilités de la ville et accède à la noblesse française. Au XVIIIe siècle, un membre acquiert la seigneurie de Waziers. Au fil du temps, le nom de famille d'origine Van der Cruisse évolue pour intégrer cette possession.
De nos jours, les Van der Cruisse de Waziers font partie des familles subsistantes de la noblesse française.
Armes
modifierLes armes de la famille se blasonnent ainsi : D'azur à la croix ancrée et alaisée d'argent, accompagnée en chef de deux étoiles à cinq rais de même.[1]
Variante 1 : D'azur à la croix alaisée d'argent au chef cousu chargé de deux étoiles de même.[2]
Variante 2 : D'azur à deux étoiles d'argent posées en chef, accompagnées en pointe d'une croix pattée du même.
Variante 3 : D'azur à la croix pattée, surmontée de deux étoiles, le tout d'argent.[3]
Histoire
modifierSelon l'historien belge Félix-Victor Goethals, les Van der Cruisse sont une branche d'une famille Van den Cruyce (De la Croix) implantée au XVIe siècle à Anvers, où plusieurs membres deviennent échevins, puis bourgmestres de la ville. Ils sont anoblis fin XVIe - début XVIIe siècle[4].
D'Anvers, un Van den Cruyce passe à Gand puis à Menin[1] au XVIe siècle, suite à sa conversion au protestantisme[2]. Goethals a dressé la généalogie de la famille[5]. Il note que plusieurs membres ont été bourgmestres de Menin, mais un ouvrage relatif à l'Histoire de Menin ne l'évoque pas[6]. Lors de ce même siècle, les descendants du fils aîné du premier Meninois se sont établis en Angleterre[2].
Au début du XVIIe siècle , un Van den Cruyce bourgmestre à Menin transforme son nom en Van den Cruisse, puis ses successeurs le feront évoluer en Van der Cruisse, orthographe adoptée par ceux établis en France à Lille[7]. Ce bourgmestre se convertit à la religion catholique, qui restera la religion de la famille.
Les Van der Cruisse s'installent à Lille au XVIIe siècle et y prospèrent. Les membres y achètent la bourgeoisie de Lille, s'intègrent aux notables de la cité et occupent des fonctions au service du roi et/ou au service de la ville (échevin, conseiller secrétaire du roi).
La seigneurie de Waziers entre dans le patrimoine de la famille au début du XVIIIe siècle.
Un descendant est élu conseiller municipal de Lille en 1790 mais démissionne rapidement. Il gagne ensuit le chemin de l'exil, devient un émigré et perd au moins une partie de ses biens, dès lors confisqués.
La famille compte plusieurs hommes politiques parmi ses membres ou dans les familles avec lesquelles ceux-ci s'allient : en particulier maires, députés, conseillers généraux,...
Un membre de la famille devient camérier du pape Pie IX et comte romain.
Au moins deux descendants, deux frères, sont morts pour la France, en participant aux deux Guerres mondiales ou à leurs suites.
Une Van der Cruisse de Waziers est la mère du maréchal de France Philippe Leclerc de Hauteclocque. L'époux de cette dame est maire de Belloy-Saint-Léonard.
Des Van der Cruisse de Waziers, dont la titulaire de la fonction depuis 1995, (mandat en cours pour la période 2020-2026, chercheuse retraitée à l'INSERM), sont maires de la commune de Lignières-en-Vimeu., un des sièges principaux de la famille au XXe siècle, où ils s'implantent suite à un mariage (mariage en 1866 de Louis Van der Cruisse de Waziers. L'église de la commune contient une pierre tombale rappelant le souvenir de plusieurs membres de la lignée, enterrés sur place ou non[8].
La famille disposant de biens importants s'était constituée au fil du temps une riche collection de tableaux, œuvres d'art, livres, manuscrits, détruite ou dispersée au fil du temps (voir section Postérité ci-dessous).
Sur certains documents, le nom « (comte) Van der Cruisse de Waziers » s'écrit parfois « (comte) de Waziers »[9],[10].
La famille van der Cruisse de Waziers a été admise au sein de l'association d'entraide de la noblesse française en juin 2015[11].
Personnalités
modifierOrigine
modifier- Roger Van den Cruyse Ier épouse Sara Broeckmans[2].
- François Van den Cruyce Ier, fils de Roger Ier, prend pour femme Catherine Braem. Il est tuteur de Marie Braem. Il relève un fief situé à Geluwe, relevant de la seigneurie d'Hooghenwalle. Il aurait adopté en secret la religion protestante, raison pour laquelle il va vivre à Gand puis à Menin[2].
- Guillaume Van den Vruyce, fils de François Ier, fait en 1565 le démembrement du fief situé à Geluwe, en tant qu'héritier de Marie Braem. Ses descendants s'établissent en Angleterre[2].
- Roger Van den Cruyce II, fils de François Ier, est bourgmestre de Menin en 1557[12]. Il se marie avec Jeanne Blomme.
- Marie-Jacqueline Van den Cruyce, fille de Roger II, a fait faire son portrait habillée comme une fille de Loth[2].
- Gilbert ou Gisbert Van den Cruyce Ier, fils de Roger II, devient bourgmestre de Menin en 1614. Il épouse Wilhelmine Courten, fille d'Adrien et de Laurence Bresbroeck. Il est le premier à signer Van den Cruisse. Des descendants ont changé cette signature en Van der Cruisse, orthographe adoptée par les successeurs établis à Lille[7].
- Marie Van den Cruyce Ire ( -1639), fille de Gilbert Ier, meurt le à Menin. Elle épouse Thierry van Ackere (1575-1620), né en 1575 à Menin, brasseur, échevin de Menin. Il décède à Menin le , âgé de 45 ans. Elle se remarie en 1621 avec Philippe Puetevin, seigneur de Ter Beke, brasseur, échevin et en 1642, bourgmestre de Menin[12].
- Gilles Van Den Cruyce (1620- ), fils de Gilbert II, nait le . Il devient récollet sous le nom de Théodore au couvent de Bruges en 1669.
- Roger Van den Cruyce III, fils de Gilbert II, est également récollet à Bruges en 1658[7].
- Michel Van den Cruyce Ier ( -1641), fils de Gilbert Ier, devient bourgmestre de Menin. Il se convertit au catholicisme, religion conservée par ses descendants. Il meurt le . Il épouse le Louise de Braye, morte sans enfants, puis il prend pour femme Catherine Nutten, fille de Pierre et de Catherine Rousseau. L'épouse meurt chez son fils Michel III, installé à Lille, le . Michel Ier est inhumé dans l'église de Menin sous une pierre tumulaire avec figures et armoiries[7],[1].
- Michel Van der Cruisse III (1633-1707) est le premier à porter l'intitulé définitif du nom de famille Van der Cruisse. Fils de Michel Van den Cruyce Ier, il nait à Menin en 1633, vient s'établir à Lille, devient marchand, achète la bourgeoisie de Lille le , détient le fief de Wrete à Fives[13] et meurt à Lille le , à 74 ans. Il épouse le , Marie de Lobel ou Delobel (1640-1704), fille d'Antoine, seigneur de la Taillanderie, et de Marie Bondifflart ou Boudifflart. L'épouse baptisée à Lille le , y meurt le à 63 ans[14],[1].
- Michel Van der Cruisse IV (1669-1747), fils de Michel III, est seigneur de la Taillanderie. Né le ou le , il devient licencié es lois, bourgeois de Lille le , conseiller référendaire (magistrat) près du Parlement de Flandres au service du roi de France le [15] et le reste jusqu'à son décès[16]. Il meurt le , à 78 ans, est inhumé dans la chapelle Sainte-Barbe de l'église Saint-Étienne de LIlle. Il prend pour femme le (ou le 23 juillet) Marie-Jeanne Cardon (1670-1741), fille de Philippe; seigneur du Bourg et de Marie-Jeanne Fruict. L'épouse, morte sans enfants, baptisée à Lille le , est enterrée auprès de son mari le , à l'âge de 71 ans[1],[12].
- Hugues Van der Cruisse (1674-1731), fils de Michel III, seigneur de la Maquellerie, détenteur du fief Wrete à Fives en 1704[13], nait le . Il débute une carrière d'ecclésiastique : nommé chanoine de la collégiale Saint-Pierre de Lille le [17], il renonce à la vie religieuse avant d'avoir reçu les ordres, entre dans la vie civile, devient marchand, bourgeois de Lille le , échevin de la ville de 1710 à 1731. Il meurt le ou le 13 janvier, à 57 ans, est enterré dans l'église Saint-Maurice de Lille. Il épouse le Antoinette-Angélique van Ackere ou Vanacker (1684-1767), fille de Philippe et de Marie-Claire ou Hélène Herman. Baptisée à Lille le , l'épouse décède le , à 82 ans[1].
- Arnould Van der Cruisse Ier (1678-1719), fils de Michel III, nait le , acquiert la bourgeoisie de Lille le et meurt le . Connétable de la compagnie des arbalétriers, il épouse le Marie-Marguerite de Surmont (1683-1764), fille d'Antoine et de Marie-Marguerite Noiret. Née en janvier 1683, l'épouse meurt à Lille le , à 81 ans, sans postérité.
- Julie-Josephe Van der Cruisse (1710-1778), fille d'Hugues, est dame de la Motte, Formeselle (Voormezele?), la Bouverie, détentrice du fief Wrete à Fives en 1731[13]. Baptisée à Lille le , elle meurt sans alliance le , à 74 ans, est inhumée dans le caveau de famille chez les Grands Carmes (Église Saint-André de Lille)[14],[12].
Seigneurs de Waziers
modifier- Antoine-Michel Van der Cruisse (1680-1762), fils de Michel III, écuyer, nait à Lille le et meurt célibataire le à 78 ans. Avec lui, la seigneurie de Waziers entre dans les possessions familiales. Conseiller secrétaire du roi par lettres données à Paris le , il hérite de sa sœur Julie-Joseph, est seigneur de la Motte, Formeselles, Waziers, Wervick. Il est enterré dans le caveau qu'il a fait construire dans l'église des Carmes (Ordre du Carmel) de Lille, rue Royale, où un neveu et une nièce lui ont fait ériger un mausolée[14], avec une inscription en latin[18]. L'église devenue l'église Saint-André de Lille va accueillir le caveau de la famille[14],[1], enlevé en 1899[18]. Fortuné, il se montre généreux avec les déshérités : la pierre tombale porte l'inscription suivante : « Vénéré pour ses immenses aumônes, ses dons considérables aux hôpitaux et aux églises[19] ». Le bâtiment lillois des Hospices et du Bureau de bienfaisance contenait les portraits des principaux bienfaiteurs, dont Antoine-Michel, qui à sa mort a fait un legs de 10 000 francs, à charge d'un obit annuel[20]. La pierre tombale d'Antoine-Michel se trouve actuellement dans l'église de Lignières-en-Vimeu[8].
- Arnould-Hugues (Arnould-Hugues-Joseph) Van Der Cruisse (1712-1793), écuyer, hérite de son oncle Antoine-Michel, les seigneuries de Waziers, de Wervick, La Motte, La Marquellerie, etc. Fils d'Hugues, il est baptisé à Lille le , et fait ses études au collège Louis-Le-Grand alors tenu par les Jésuites[21]. Il devient bourgeois de Lille le , nommé conseiller secrétaire du roi par lettres données à Paris le , conseiller honoraire le [22], convoqué aux assemblées des nobles de Flandre par ordonnance du . Il enrichit fortement la bibliothèque familiale[21]. II a été un collectionneur qui a fait faire son portrait et celui de son épouse par un peintre lillois, et possède un dessin dédicacé en 1787[23] par le peintre Wicar, conservé au musée des Beaux-Arts de Lille[24]. Lors de l'expulsion des Jésuites en 1762, il sauve leur bibliothèque. Elle leur sera rendue lorsqu'ils s'établissent en 1814 à l'Abbaye de Saint-Acheul. Il est l'auteur de deux ouvrages[21] : Histoire chronologique et généalogique de la chancellerie établie en 1680, parue en 1752, et Histoire chronologique et généalogique du bureau des finances et généralité établies en la ville de Lille, parue en 1772[25]. Il participe à l'assemblée générale des trois ordres du ressort de la gouvernance de Lille réunie le en vue de la convocation aux États généraux de 1789[26]. Il meurt à Lille le , à 81 ans. Il épouse à Lille le Michelle-Albertine Imbert de Grimaretz (1712-1782), dite de Sénéchal, dame de Warenghien, de Martinsart, de Grimaretz, fille d'Albert, écuyer, seigneur de Sénéchal, de Warenghien, lieutenant civil et criminel de la gouvernance de Lille et de Marie-Anne Taviel. L'épouse nait en 1715 et meurt le à 67 ans. Elle est inhumée dans la caveau seigneurial à Waziers[27],[14],[8]. Le caveau de l'église Saint-André de Lille mentionne les noms d'Arnould-Hugues, de sa femme, et de leurs descendants[18].
- Angélique (Angélique-Albertine-Josephe) Van der Cruisse (1742-1783), fille d'Arnould-Hugues, nait le à Lille et meurt à Paris, douairière de son mari. Elle est inhumée dans l'église Saint-Gervais de Paris. Elle se marie le à Lille avec Jacques (Jacques-Louis) de Gillès (1728-1783), chevalier du Saint-Empire, membre des États de la noblesse de la Flandre gallicane en 1766, veuf de Gertrude-Marie Roest. Il nait le à Amsterdam, fils de Philippe, seigneur de Menquedorne ou Maquedome, et de Marie, comtesse Van der Hooch, devient bourgeois de Lille le , et meurt à Paris le , à 54 ans, inhumé à Saint-Gervais[14],[27]
- Arnould (Arnould-Philippe-Joseph) Van der Cruisse de Waziers II (1749-1825), écuyer, est seigneur de Waziers. Fils d'Arnould-Hugues, baptisé à Lille le , né le 4, il devient bourgeois de Lille le puis échevin de Lille. Il participe à l'assemblée générale des trois ordres du ressort de la gouvernance de Lille réunie le en vue de la convocation aux États généraux de 1789[26]. Élu conseiller municipal de Lille le , démissionnaire le 11 novembre suivant, face à l'évolution de la Révolution française, il prend le chemin de l'exil, et perdra en tant qu'émigré ses biens ou une notable partie d'entre eux[28]. Il meurt le , à 76 ans, est enterré à Esquermes. Il épouse à Anvers le Isabelle (Marie-Isabelle-Aldegonde-Joseph ou Joséphine) Borrekens (1758-1836), fille de Jean-Charles-Joseph, écuyer, chevalier, baron de Borrekens, chevalier du Saint-Empire, grand aumônier d'Anvers en 1759, conseiller de l'impératrice Marie-Thérèse, et d'Isabelle (Isabelle-Marie-Aldegonde) Goubau. L'épouse nait à Anvers le et meurt le à Lille à 78 ans, est enterrée à Esquermes[27],[14],[8]. Le père de l'épouse est l'arrière-petit-fils du peintre Pierre-Paul Rubens
- Charles-Michel (Charles-Michel-Hugues-Joseph) Van der Cruisse de Waziers (1785-1862), fils d'Arnould II, écuyer, nait à Lille le et meurt le , à 77 ans, est inhumé à Flers[29]. Il reçoit sa formation en Allemagne, pendant l'exil de ses parents[28]. Assidu aux offices et cérémonies Il montre une foi chrétienne profonde[30]. Il fait partie des principaux donateurs ayant participé à la reconstruction de l'église de Loos, et assiste à la pose de la première pierre en 1833[31]. .Doté d'une grande fortune suite à sa réussite dans différentes affaires, il se montre généreux avec les pauvres[32]. La plaque tombale de l'église de Lignières-en-Vimeu reprend à son sujet la même formule que pour son arrière grand-père Antoine-Michel : « Vénéré pour ses immenses aumônes, ses dons considérables aux hôpitaux et aux églises »[8]. L'éloge prononcé lors de son décès par le doyen de l'église Saint-André de Lille a été publié[33], le maréchal de Mac-Mahon assiste à la cérémonie religieuse, de même que le Préfet du Nord, le secrétaire général de la Préfecture, le maire de Lille et autres notables lillois[34]. Il prend pour femme à Lille le Adélaïde-Sophie le Mesre du Bruisle, fille d'Augustin-Joseph le Mesre, écuyer, seigneur du Bruisle et de Jeanne-Marie de Fourmestraux. L'épouse nait à Ypres le , est la sœur du député Alexandre-Ernest-Joseph Lemesre-Dubrulle, et meurt à Lille le , à 79 ans[14],[27]. Un portrait de Charles est visible en ligne[35]. Il a reçu de son grand-père Borrekens un coffre en argent et vermeil venant du peintre Rubens qui l'avait lui-même reçu du roi d'Espagne Philippe IV[36]. Charles et son épouse ont entrepris un voyage à l'occasion de l'entrée en pension dans la congrégation des Dames du Sacré-Cœur à Amiens de leurs filles aînées Marie et Mélanie. Ils en ont tenu le journal conservé dans les archives de Laprée[37].
- Marie (Marie-Aldegonde-Joseph) Van der Cruisse de Waziers II (1814-1884), fille de Charles-Michel, nait à Lille le et meurt à Brumetz (Aisne) le , à 70 ans. Ses parents la font entrer en pension dans la congrégation des Dames du Sacré-Cœur à Amiens. Elle prend pour mari le , Anatole de Melun (1807-1888) (Maison de Melun), (Anatole-Louis-Joachim-Joseph), comte de Melun, né à Brumetz le et y décédé le , à 80 ans. Fils d'Anne-Joachim-François, vicomte de Melun, propriétaire, auditeur au Conseil d'État, brigadier des mousquetaires de la garde royale, maire de Brumetz, et d'Amélie de Faure, Anatole de Melun est élève de Polytechnique, ancien officier d'artillerie, président du comité de la société de secours aux blessés de Lille chevalier de la Légion d'honneur[38], chevalier de l'ordre militaire de Léopold de Belgique, conseiller général, député du Nord[14],[39]
- Mélanie (Mélanie-Josèphe-Marie) Van der Cruisse de Waziers (1816-1906), fille de Charles-Michel, nait à Lille le (1815?) et y meurt le , à 89 ans. Ses parents la font entrer en pension dans la congrégation des Dames du Sacré-Cœur à Amiens. Elle épouse à Lille le Arthur (Louis-Dominique-Arthur) de Lencquesaing (1809-1887) (famille de Lencquesaing), écuyer, maire de Quiestède, fils de Louis-Dominique-Joseph, écuyer, seigneur de Laprée, lieutenant d'infanterie au régiment de Picardie, et de Reine-Ferdinande-Eugénie de Lencquesaing. Le mari nait à Aire-sur-la Lys le et meurt à Lille le , à 77 ans. Les deux époux demeurent au château de Laprée sur Quiestède en 1877[40]. Ils sont inhumés à Quiestède[14],[39]. Le portrait de Mélanie est visible en ligne[41]. Mélanie est le dernier nom cité sur le caveau de l'église Saint-André de LIlle[18].
- Céline (Céline-Marie-Isabelle-Josèphe) Van der Cruisse de Waziers (1818-1886), fille de Charles-Michel, vient au monde à Lille le et meurt à Nielles-les Ardres le , à 68 ans. Elle se marie le avec Pierre-Auguste, baron Moullart de Vilmarest ( 1807-1899)[42], né le ([12]), fils de Louis-Antoine-Augustin, baron de Torcy, vicomte d'Authie, et de Félicité du Sart, dame de Nielles. Le mari nait à Conchil-le-Temple le et meurt au château de Nielles-les-Ardres le , à 92 ans[39],[43].
- Alexandrine (Alexandrine-Josephe-Marie) Van der Cruisse de Waziers (1823-1903), fille de Charles-Michel, nait le à Lille et y meurt le , à 79 ans. Elle prend alliance le à Lille avec Yves (Yves-Maurice-Charles-Sylvain) Du Hays (1820-1909), né à Arras le , fils de Charles Jacques Joseph Du Hays, conseiller général, député, et d'Élisabeth (Maximilienne-Élisabeth-Ghislaine-Emmanuelle) de Louverval. Le mari meurt le , à l'âge de 88 ans. Un portrait d'Alexandrine est visible en ligne[44]. Elle possédait des biens en Belgique et en Suisse[37]. Elle a été la marraine de la cloche de l'église d'Érin[45] où le couple demeure en 1877[40]. Une épitaphe au nom d'Alexandrine figure dans le cimetière d'Érin, sur une grande plaque portant les noms de personnes décédées relevant de la famille Du Hays, des vitraux de l'église portant les blasons des dites personnes ou familles[46]. Le couple, qui possède le château d'Érin, a également été parrain et marraine de la grosse cloche de l'église de Teneur[47]. Alexandrine Van der Cruisse de Waziers a fait donation en 1901 d'un terrain situé à la Barrière de Lezennes, quartier de la commune d'Hellemmes-Lille, afin qu'y soit érigée une chapelle dépendant de l'église paroissiale. Le conseil municipal s'était prononcé contre l'érection de cette chapelle. Le préfet et le gouvernement sont passés outre cet avis du conseil municipal[48].
Comtes de Waziers
modifier- Louis (Arnould-Joseph-Marie-Louis) Van der Cruisse de Waziers (1820-1907), comte romain de Waziers en 1877, fils de Charles-Michel, nait à Lille le et meurt à Lignières-hors-Foucaucourt (devenue Lignières-en-Vimeu) le , à 87 ans. Il devient camérier du pape Pie IX, chevalier de l'ordre d'Isabelle la catholique, créé comte romain le , châtelain de Lignières où la famille de son épouse était implantée, maire de Lignières. Il détient un bien en Belgique à Comines[49], ainsi que le château du Sart à Villeneuve d'Ascq où était conservée la riche bibliothèque de la famille et où il avait déposé une importante collection de tableaux, de monnaies, médailles[50] et d'œuvres d'art[51]. Plusieurs de ces objets ou livres précieux font partie d'une exposition d'objets d'art religieux à Lille en 1874[52]. Il confirme son intérêt pour la connaissance en adhérant à la 20e session du Congrès scientifique de France tenue à Arras le [53]. En 1877, il est domicilié à Flers et réside au château de Lignières[40]. Il épouse à Lignières le Léontine (Marie-Stéphanie-Léontine) du Passage (famille du Passage), fille de Casimir-Marie-Louis et de Claudine-Eulalie de Riencourt[54]. L'épouse nait à Lignières le et y meurt le à 72 ans[39],[55]. Le couple a financé en 1872 la reconstruction de l'église de Lignières, l'ancienne s'étant écroulée. Les blasons des deux familles ont été peints sur la voûte du chœur à la croisée des ogives[56].
- Pierre (Pierre-Michel-Joseph) Van der Cruisse de Waziers, (1868-1933), comte de Waziers, fils de Louis, exploitant agricole, nait à Lille le et meurt en 1933 à environ 64 ans. En 1909, il est chevalier d'honneur et de dévotion de l'ordre souverain de Malte[57]. Il prend pour femme à Versailles le Françoise (Donatienne-Françoise-Joséphine) de Sesmaisons (famille de Sesmaisons), fille de Florian-Jean-Louis-Marie, comte de Sesmaisons, général de brigade, officier de la Légion d'honneur, et de Marie-Jeanne-Marguerite Prevost-Sansac de Touchimbert. La signature du contrat de mariage donne lieu à la réception par le couple de nombreux cadeaux[58]. L'épouse nait à Saumur le et meurt le à Senarpont à l'âge de 75 ans. Le registre matricule du recrutement précise qu'à 20 ans lors du conseil de révision, Pierre Van der Cruisse de Waziers est étudiant en droit, mesure 1,79 m et réside à Lignières-en-Vimeu. Il est placé dans les services auxiliaires en raison d'une hernie à droite et n'effectue donc pas de service militaire. Il est condamné le à une amende de 16 francs pour « rébellion ». Classé dans les services auxiliaires, il devient réserviste au fil du temps et aurait dû être libéré du service militaire le , à l'âge de 46 ans. Il s'engage volontairement pour la durée de la Première Guerre mondiale à la mairie d'Amiens le . Sur proposition de la commission de réforme et décision du général commandant la subdivision, il est classé en service armé et rejoint le 115erégiment de cuirassiers. Il arrive au corps le en tant que soldat de deuxième classe. Il devient brigadier le et passe maréchal des logis (sergent) le . Il passe au 23e régiment de dragons au détachement d'escorte du quartier général (il a 49 ans). Il est libéré définitivement du service militaire le , est envoyé en congé illimité le et va résider à Paris[59]. Il va être également maire de Lignières comme son père[8].
- Marie-Thérèse (Marie-Thérèse-Claire-Adèle-Joseph) Van der Cruisse de Waziers (1870-1956), fille de Louis, nait à Lille le et meurt le , à Belloy-Saint-Léonard, à l'âge de 86 ans. Elle épouse à Lignières-en-Vimeu le Adrien (Adrien-François-Marie) de Hauteclocque (1864-1945), (famille de Hauteclocque), fils de Gustave-François-Marie-Joseph, comte de Hauteclocque, archéologue, historien, maire de Brémicourt, et de Marie-Henriette de Morgan Frondeville. Le mari nait à Amiens le , est officier de cavalerie, s'engage pendant la Première Guerre mondiale, devient maire de Belloy-Saint-Léonard et meurt le à Belloy-Saint-Léonard à l'âge de 81 ans[54]. Les deux époux sont les parents du maréchal de France Philippe Leclerc de Hauteclocque.
- François (François-Louis-Marie) Van der Cruisse de Waziers II (1900-1926), fils de Pierre, nait à Niort le et meurt tué au combat à Soueïda en Syrie, le , à 26 ans, en tant que sous-lieutenant au 21e régiment de spahis marocains[12]. Après ses études en partie à l'étranger dans des établissements catholiques (à cette époque, en France, le contexte de la loi de séparation des Églises et de l'État, amène l'interdiction des établissements d'enseignement confessionnels, et l'obligation de sortir de France pour les fréquenter), il obtient le certificat de préparation au service militaire (actuel Brevet de préparation militaire élémentaire) de cavalerie, le . Appelé au service actif le , il bénéficie d'un sursis en tant qu'étudiant jusqu'en octobre. Rappelé en octobre, il rejoint le corps. Le Il s'engage volontairement pour cinq ans à la mairie de Versailles au titre du 11erégiment de cuirassiers. Il est admis à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, en septembre 1922, contracte un engagement volontaire de 8 ans le . Aux examens de sortie, est nommé sous-lieutenant le dans le même régiment de cuirassiers. Affecté au 31e régiment de dragons le , il est volontaire en janvier 1926 pour rejoindre les troupes en Syrie. Il embarque pour la Syrie le , rejoint le 21e régiment de spahis marocains, y est nommé sous-lieutenant le , et trouve la mort au combat[60]. Il est inhumé dans l'église de Lignières-en-Vimeu, son nom figure sur le monument aux morts de la commune. Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume le et cité à l'ordre de l'armée. Son portrait est visible en ligne[61].
- Anne-Marie (Anne-Marie-Françoise) Van der Cruisse de Waziers (1904-1993), fille de Pierre, nait le à Paris 7e et meurt le à Senarpont, à l'âge de 88 ans[62]. Elle épouse à Lignières-en-Vimeu le Jacques de Boissard-Dary de Senarpont (1903-1974), marquis de Sénarpont[12], fils de François, lieutenant du 5e chasseurs, et de Clotilde Bégé. L'époux nait à Angers le , devient capitaine, s'illustre lors de la Seconde Guerre mondiale : chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1939-1945, Croix de guerre des Théâtres d'opération extérieurs et meurt le à Paris 13e, à l'âge de 71 ans.
- Jean-Louis Van der Cruisse de Waziers (1913-2005), comte de Waziers, fils de Pierre, nait à Lignières-en-Vimeu le , devient journaliste et meurt le à 91 ans. Il épouse le à Berlencourt-le- Cauroy Colette de Kergolay (1914-2009), (famille de Kergorlay), fille d'Hervé (Charles-Louis-Hervé-Omer), capitaine de corvette, chevalier de la Légion d'honneur et de Marie Van Cappel de Premont. L'épouse nait le à Berlencourt-le-Cauroy et meurt en décembre 2009, à l'âge de 95 ans. Elle est inhumée le à Lignières-en-Vimeu. Les vitraux de l'église de Lignières ayant été détruits en 1944, le couple a financé de nouveaux vitraux , inspirés de ceux de l'église de Saint-léger-aux Bois[56].
- Arnould (Arnould-Pierre-Marie-Raphaël) Van der Cruisse de Waziers III (1916-1995), fis de Pierre, comte de Waziers, nait le à Lignières-en-Vimeu et meurt le au château du Fresnoy à Alincthun, à l'âge de 79 ans. Arnould est colonel de spahis, chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre national du Mérite, Croix de guerre 1939-1945. Il épouse le à Berlencourt-le-Cauroy, Geneviève de Kergorlay, sœur de Colette, mariée à Jean-Louis, frère aîné d'Arnould (voir ci-dessus). L'épouse nait à Londres le et meurt le , à 98 ans, à Alincthun, où elle est inhumée le 7 août.
- Humbert Van der Cruisse de Waziers (1918-1944), fils de Pierre, nait le à Lignières-en-Vimeu, est lieutenant au régiment de marche du Tchad, meurt tué le au Bourget, à l'âge de 25 ans. Il effectue de brillantes études, (Institut Sainte-Geneviève, Lycée louis-le-Grand), obtient un baccalauréat en mathématiques, entre à l'lUniversité de Paris, en faculté des sciences. Le , à 21 ans, il est engagé volontaire à l'intendance militaire de Versailles. Comme son frère aîné François, il est admis à Saint-Cyr (en septembre 1939), passe sous-lieutenant au 3e régiment de tirailleurs algériens le ; placé en congé d'armistice le , rappelé à l'armée d'armistice en janvier 1941. Un temps pressenti pour entrer dans l'enseignement militaire supérieur, il est affecté au régiment d'infanterie chars de marine, à l'époque régiment d'infanterie coloniale du Maroc, où il est lieutenant, débarque à Oran en octobre 1941; désigné pour l'Afrique-Occidentale française, il arrive à Dakar en septembre 1942. Ensuite affecté à un régiment de tirailleurs sénégalais, il est rapatrié sanitaire pour maladie en octobre 1943 en Afrique du Nord. Il entre dans l'Armée française de la Libération, dans la 2e division blindée, du général Leclerc (qui est son cousin) en tant que lieutenant. Il passe en Angleterre en avril 1944, débarque en Normandie en août 1944, participe à la Libération de Paris où il se distingue lors des combats de rue du et trouve la mort au combat au Bourget le 27 août. Son nom figure sur le monuments aux morts de Lignières-en-Vimeu; une plaque commémorative porte son nom dans l'église Saint-François-Xavier de Paris dans le 7e arrondissement de Paris. Chevalier de la Légion d'honneur, il a reçu la Croix de guerre avec palmes, et une citation à l'ordre de l'armée à titre posthume le . Son portrait est visible en ligne[61].
- Charles (Charles-Albert-Hugues) Van der Cruisse de Waziers (1924-2013), fils de Pierre, nait à Lignières-en-Vimeu le . Il est président, vice-président et administrateur de sociétés. Il meurt le , à l'âge de 88 ans à Neuilly-sur-Seine[63], ses obsèques ont eu lieu à Paris le ; il est inhumé le à Lignières-en-Vimeu. Il épouse le Ghislaine Bizot (1926-2003), fille d'Édouard, ingénieur et de Marguerite Gillet. Elle nait le et meurt à Paris le , à l'âge de 77 ans, est inhumée à Bully le [12].
- Marie-Françoise Van der Cruisse de Waziers (1939- ), fille de Jean-Louis, nait le à Lignières-en-Vimeu. Elle épouse le à Lignières-en-Vimeu, Bertrand de Méherenc de Saint-Pierre (1939-1987), (famille de Méhérenc de Saint-Pierre), fils d'Antoine, maire du Leslay, puis maire de Saint-Gilles-Vieux-Marché et de Marie-Thérèse Monjaret de Kerjegu, maire du Leslay après son mari. L'époux nait le à Erquy, habite au château de Quellenec situé sur Saint-Gilles-Vieux-Marché, exerce la profession d'aviculteur et meurt le à 48 ans dans cette commun[12].
Alliances
modifierLes Van der Cruisse de Waziers ont noué alliance avec de grandes familles de la noblesse française : Maison de Melun, famille de Hauteclocque, famille de Lencquesaing, famille du Passage, famille de Sesmaisons, famille de Kergorlay, famille de Méhérenc de Saint-Pierre,
Postérité
modifier- Le titre de comte de Waziers continue d'être porté par les descendants de la famille[64].
- La famille a possédé et/ou habité différents châteaux :
- Château de Lignières-en-Vimeu
- Chäteau d'Alincthun
- Château du Sart à Villeneuve d'Ascq ; la demeure abritait la riche bibliothèque de la famille, détruite par les Allemands pendant la Première Guerre mondiale[65]. Le château était détenu par le comte Louis Van der Cruisse de Waziers (1820-1907) qui y avait également déposé une riche collection d'objets d'art et de tableaux[36]. La bibliothèque familiale avait fait l'objet d'un descriptif en 1839-1840 par l'archiviste Le Glay[66]. Cet auteur rappelle que l'ancien détenteur était Arnould van der Cruisse, qui, émigré, lègue le sa bibliothèque à ses deux fils Albert et Charles, afin d'éviter qu'à sa mort, les livres soient considérés comme biens d'émigré acquis à la nation. Le maire de Lille Gentil-Muiron joua un rôle central pour que les livres soient d'abord déposés dans un local de l'hôtel-de-ville où ils ont été conservés jusqu'en l'an XI. Les enfants Van Der Cruisse, encore mineurs, ont alors été remis en possession de la collection[67]. En 1931, ont eu lieu des ventes de manuscrits et d'incunables provenant de la bibliothèque familiale, la Bibliothèque nationale de France en a acheté au moins un[68].
- Un hôtel particulier de Lille porte le nom de la famille : Hôtel Van der Cruisse de Waziers, inscrit au titre des Monuments historiques[69].
- Les Van der Cruisse de Waziers détiennent plusieurs appartements d'un immeuble de l'avenue de Ségur à Paris.
- La famille a longtemps possédé un manuscrit sur parchemin de l'histoire romaine (Ab Urbe condita libri) de Tite-Live, traduite en français au XIVe siècle. La reliure porte les armes de la famille. Le livre acheté par la BnF est visible en ligne[70].
- Un autre manuscrit Histoire d'Alexandre le Grand, par Quinte-Curce, datant du XVe siècle, réalisé pour un duc de Bourgogne, ou un membre de sa cour, porte une reliure aux armes de la famille Van der Cruisse de Waziers. Passé en vente publique en 2017, il a été adjugé 830 000 euros[71].
- Au début du XXIe siècle, une descendante de la famille participe au bal des débutantes se déroulant chaque année à Paris[72].
- Au fil des informations parues dans la presse, il est possible de trouver de nos jours, des traces des membres actuels de la lignée[73]. Sont également disponibles en ligne des informations sur les carrières professionnelles de plusieurs Van der Cruisse de Waziers; (à titre d'exemples : [74],[75],[76]).
Notes et références
modifier- Paul-Denis du Péage 1907, p. 838-839
- Goethals 1857, p. 339
- Jean du Hays 1848, p. 294.
- Goethals 1857, p. 319-338.
- Goethals 1857
- Aimé Rembry-Barth, Histoire de Menin, tome 1, 1880.
- Goethals 1857, p. 340.
- « canton de Poix (Oisemont) - (page 11) - Armoiries Samariennes », sur remus80.eklablog.com (consulté le ), Page de Lignières-en-Vimeu.
- « Avis de décès Arnould VAN DER CRUISSE DE WAZIERS - Alincthun (62) - Dans Nos Coeurs », sur www.dansnoscoeurs.fr (consulté le )
- « En souvenir de Comte Charles-Albert De WAZIERS », sur www.libramemoria.com (consulté le )
- Page « La table des familles », sur le site de l'association d'entraide de la noblesse française (lire en ligne).
- « Van-der-Cruisse-de-Waziers », sur www.virnot-de-lamissart.com (consulté le )
- Commission historique du Nord Auteur du texte, « Bulletin de la Commission historique du département du Nord », sur Gallica, (consulté le )
- Goethals 1857, p. 340-342.
- Jules (1816-1906) Auteur du texte Deligne et Société d'études de la province de Cambrai Auteur du texte, « Bulletin : histoire et archéologie Flandre, Tournaisis, Cambrésis, Hainaut, Artois / Société d'études de la province de Cambrai », sur Gallica, (consulté le )
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- Société d'études de la province de Cambrai Auteur du texte, « Recueil : histoire de Flandre, Tournaisis, Cambrésis, Hainaut Artois / Société d'études de la province de Cambrai ; fondateur le chanoine Th. Leuridan », sur Gallica, (consulté le )
- Théodore (1860-1933) Auteur du texte Leuridan, Épigraphie ou Recueil des inscriptions du département du Nord ou du diocèse de Cambrai. Tome I, [Introduction, Lille]. [Collégiale de Saint-Pierre, Basilique de N.-D. de la Treille, églises paroissiales] / rédigé par l'abbé Thre Leuridan,..., (lire en ligne)
- Doyen de l'église Saint-André de Lille 1862, p. 10.
- Commission historique du Nord Auteur du texte, « Bulletin de la Commission historique du département du Nord », sur Gallica, (consulté le )
- « personne : Van der Cruisse, Arnauld-Hugues-Joseph (seigneur de Waziers ; 1712-1793) », sur Bibale (consulté le )
- Jules (1816-1906) Auteur du texte Deligne et Société d'études de la province de Cambrai Auteur du texte, « Bulletin : histoire et archéologie Flandre, Tournaisis, Cambrésis, Hainaut, Artois / Société d'études de la province de Cambrai », sur Gallica, (consulté le )
- Palais des beaux-arts (Lille) Auteur du texte, Catalogue des dessins et objets d'art légués par J. B. Wicar, (lire en ligne)
- Célia Fleury, « César Hespel de Guermanez (1726-1805), le « premier bienfaiteur » de Jean-Baptiste Wicar », dans Jean-Baptiste Wicar et son temps 1762-1834, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire de l’art », , 157–181 p. (ISBN 978-2-7574-3482-6, lire en ligne)
- Henri Abraham Chatelain, Atlas historique, ou Nouvelle introduction à l'histoire, à la chronologie et à la géographie ancienne et moderne;, chez les Freres Châtelain libraires, (lire en ligne)
- Louis de La Roque et Edouard de Barthélemy, Catalogue des gentilshommes en 1789 et des familles anoblies ou titrées depuis le primier empire jusqueà nos jours 1806-1866, E. Dentu, (lire en ligne)
- Paul-Denis du Péage 1907, p. 839-840.
- Doyen de l'église Saint-André de Lille 1862, p. 4
- Doyen de l'église Saint-André de Lille 1862, p. 11.
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- Charles Auteur du texte Liagre, Loos au XIXe siècle. (Janvier 1899.) / Charles Liagre, (lire en ligne)
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- Voir bibliographie.
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- « Registres matricules du contingent militaire classe 1920. », sur Archives départementales de la Somme sur le site Grand mémorial du ministère de la Culture
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- Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille, « Mémoires de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille », sur Gallica, (consulté le ), p. 381-391.
- André Joseph Ghislain Le Glay, Mémoire sur les bibliothèques publiques et les principales bibliothèques particulières du département du Nord, chez tous les libraires du département, (lire en ligne), p. 473-474.
- Karl-Michael Hoin, « trésors de la bibliothèque du château du Sart, 1931 », sur Avant Laprée, (consulté le )
- « Hôtel Van der Cruisse de Waziers », sur Base Mérimée
- « Histoire romaine de Tite-Live traduite en français. », sur BnF. Gallica.
- Karl-Michael Hoin, « souvenir du duché de Bourgogne dans la bibliothèque de M. de Waziers », sur Avant Laprée, (consulté le )
- « Marguerite van der Cruisse de Waziers and Rodrigo Olaechea | Dafydd Jones », sur www.dafjones.com (consulté le )
- « comtesse Humbert VAN der CRUISSE de WAZIERS », sur carnetdujour.lefigaro.fr (consulté le )
- Pappers entreprise, « Dirigeant d'entreprise »
- Pappers entreprise, « Dirigeant d'entreprise »
- « Charles Albert Van Der Cruisse De Waziers | Dirigeant de la Société DEVELOPPEMENT PAGP », sur infonet.fr (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies liloises, tome 2, Lille, (lire en ligne), p. 838-842.
- Félix-Victor Goethals, Miroir des Notabilités nobiliaires de Belgique, des Pys-bas, et du Nord de la France, volume 1, (lire en ligne), p. 339-342.
- Doyen de l'église Saint-André de Lille, Éloge funèbre de Messire Charles Vander Cruisse de Waziers prononcé le 18 mars 1862, Lille, (lire en ligne).
- H. Rolland, Notice généalogique sur la famille Van der Cruisse de Waziers, Bergerac, .
- Jean du Hays, Esquisses généalogiques concernant un grand nombre de familles alliées entre elles, (lire en ligne)