Berlencourt-le-Cauroy

commune française du département du Pas-de-Calais

Berlencourt-le-Cauroy est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Berlencourtois.

Berlencourt-le-Cauroy
Berlencourt-le-Cauroy
Église de Berlencourt-le-Cauroy.
Blason de Berlencourt-le-Cauroy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC des Campagnes de l'Artois
Maire
Mandat
Christian, Fernand, Jean Delambre
2020-2026
Code postal 62810
Code commune 62111
Démographie
Gentilé Berlencourtois
Population
municipale
276 hab. (2021 en évolution de −1,78 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 16′ 56″ nord, 2° 25′ 36″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 151 m
Superficie 7,48 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-le-Comte
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Berlencourt-le-Cauroy
Géolocalisation sur la carte : France
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Berlencourt-le-Cauroy
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Berlencourt-le-Cauroy
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Berlencourt-le-Cauroy

La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 141 habitants en 2021.

Géographie

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Localisation

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La commune se situe à 8 km de Avesnes-le-Comte et à 26 km à l'ouest d'Arras (chef-lieu d'arrondissement)[1],[2].

 
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 7,48 km2 ; son altitude varie de 87 à 151 mètres[3].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[4].

La commune est traversée par deux cours d'eau :

 
Réseau hydrographique de Berlencourt-le-Cauroy[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 834 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saulty à 11 km à vol d'oiseau[9], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 899,7 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Paysages

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La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[13].

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 à 160 mètres.

Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[14].

Milieux naturels et biodiversité

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Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : la haute vallée de la Canche en amont de Conchy-sur-Canche. Cette ZNIEFF correspond à la moyenne et à la haute vallée de la Canche, de l’amont de la commune de Conchy-sur-Canche jusqu’aux sources, au niveau de Magnicourt-sur-Canche[15].

et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Elle offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[16].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Berlencourt-le-Cauroy est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[18] et hors attraction des villes[19],[20].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,6 %), prairies (18,7 %), forêts (14,8 %), zones urbanisées (3,9 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est desservie par la route départementale D 71[22].

Transport ferroviaire

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La commune se trouve à 13 km de la gare de Tincques, située sur la ligne d'Arras à Saint-Pol-sur-Ternoise, desservie par des trains TER Hauts-de-France[23] et à 28 km de la gare d'Arras, située sur la ligne de Paris-Nord à Lille, desservie par des TGV inOui et des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France[24].

La commune était desservie, de 1895 à 1948, par la ligne de chemin de fer Lens - Frévent, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait les communes de Lens et de Frévent.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Bellancourt (1159), Berlencurt (XIIIe siècle), Berllaincort (1194), Berlancourt (1222), Berlaincort (1230), Berlencourt (1545), Bellencourt (XVIIIe siècle)[25], Berlancourt (1793), Berlencourt et Berlincourt (1801) et Berlencourt-le-Cauroy depuis 1927[3].

Le Cauroy est un hameau de Berlencourt[25].

Entre 1790 et 1794, Berlencourt absorbe Launoy[3].

Histoire

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Le village de Berlencourt, comme ceux de la vallée de la Canche, faisait partie du diocèse de Boulogne. À l'église de ce lieu étaient annexés Cauroy, Liencourt et Denier. L'église de Berlencourt date du XVIe siècle.
Le hameau du Cauroy a possédé un château et une chapelle. Il constituait une paroisse de nom « prairie du Cambraisis ».

Le , Charles Quarré, licencié es-droits, échevin d'Arras, est seigneur du Cauroy. Il bénéficie de lettres d'anoblissement, enregistrées moyennant le versement de 500 florins. Cette distinction lui est accordée en raison de ses études, dès son jeune âge, en philosophie, jurisprudence, belles-lettres[26].

Le 19 décembre 1671, Eugène de Noyelle, marquis de Lisbourg, qui possédait la terre de Cauroy la vendit. C'est alors Antoine Joseph de Beauffort, seigneur de Lassus, qui transmit la totalité de la seigneurie à ses descendants. Le château du Cauroy a été construit par le baron Alphonse de Beauffort, qui fit aussi construire à proximité de son château une petite église romane. Le château est demeuré dans cette famille jusqu'à la fin du XIXe siècle et s'est transmis depuis dans sa descendance.
En 1927, par arrêté ministériel, la commune de Berlencourt (canton d'Avesnes-le-Comte, arrondissement d'Arras, département du Pas-de-Calais) change de nom pour Berlencourt-le-Cauroy.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

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La commune est membre de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.

Circonscriptions administratives

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La commune était rattachée au canton de Magnicourt-sur-Canche (1793), puis au canton d'Avesnes-le-Comte depuis 1801.

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2014[27] André Ansquin    
2014[28],[29] En cours
(au 1 février 2022)
Christian Delambre   Agriculteur
Réélu pour le mandat 2020-2026[30],[31]

Équipements et services publics

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Justice, sécurité, secours et défense

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La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[32].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Berlencourtois[33].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

En 2021, la commune comptait 276 habitants[Note 5], en évolution de −1,78 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
511375565549575599585595635
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
611633613604573534520536543
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
521507438402394375361348333
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
335266246241254265261258289
2014 2019 2021 - - - - - -
281283276------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 137 hommes pour 142 femmes, soit un taux de 50,9 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,4 
8,6 
75-89 ans
12,5 
14,4 
60-74 ans
11,8 
20,1 
45-59 ans
20,1 
15,8 
30-44 ans
16,0 
23,9 
15-29 ans
16,1 
16,5 
0-14 ans
22,2 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monument historique

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  • Le château du Cauroy, construit tout en pierre au XVIIIe siècle. Inscrit, avec ses abords, au titre des monuments historiques, depuis un arrêté du [39].

Autres monuments

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  • L'église Saint Pierre du Cauroy
  • L'église Saint Sulpice de Berlencourt datant du XVIe siècle[40].
  • La chapelle de Jésus-flagellé
  • Les monuments aux morts de Berlencourt et du Cauroy[41].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
Taillé : au 1er d'or à une truite d'azur posée en pal, au 2d fascé d'or et d'azur à une branche de noisetier de sinople fruitée de deux pièces d'or ; à la barre de sable brochant sur la partition[42].
Détails
La truite évoque les qualités halieutiques de la Canche. Le fascé d'or et d'azur est une reprise, erronée, des armes de la famille de Beauffort, dont étaient issus les derniers seigneurs locaux. Enfin, la branche de noisetier évoque l'étymologie du nom du hameau du Cauroy : « lieu planté de coudriers ».
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[43] :

  • O. Hardy-Hemery, La vie rurale dans le Nord du bailliage artésien d'Avesnes-le-Comte de 1693 à 1727. (Aspects démographiques, économiques et sociaux), Lille, Faculté des Lettres de Lille, 1958.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Distance entre la commune et Avesnes-le-Comte », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  2. « Distance entre la commune et Arras », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  3. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canche (E54-003-) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Berlencourt-le-Cauroy (E5400680) » (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Berlencourt-le-Cauroy et Saulty », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 310014123 - Haute vallée de la Canche en amont de Conchy-sur-Canche », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 310007267 - La haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. Insee, « Métadonnées de la commune de Berlencourt-le-Cauroy ».
  19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  23. « Distance entre deux communes », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  24. « Distance entre deux communes », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  25. a et b Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 44.
  26. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 232, lire en ligne.
  27. « Canton d’Avesnes-le-Comte : huit maires rendront leur écharpe fin mars », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Parce qu’il a 73 ans, et parce qu’il veut profiter de la vie de famille, André Ansquin raccroche. Il aura servi sa commune pendant trente ans »

    .
  28. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  29. Alexis Degroote, « Berlencourt- Le-Cauroy : « Nous voulons avant tout consolider l’existant » : Premier mandat de maire pour Christian Delambre. Un premier magistrat qui travaille, avec son équipe, notamment sur le dossier de reprises de concessions dans les cimetières de la commune. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  31. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  32. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
  33. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Berlencourt-le-Cauroy (62111) », (consulté le ).
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
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  40. « Église Saint-Sulpice de Berlencourt-le-Cauroy », sur wikipasdecalais.fr (consulté le ).
  41. « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
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