Eriophyidae
Les Eriophyidae sont l'une des nombreuses familles d'acariens du sous-ordre des Prostigmates. Ce sont des parasites de plantes, chez lesquelles ils provoquent souvent l'apparition de galles ou d'érineum (amas de poils à l'origine de leur nom d'Eriophyidae, du grec erio, « laine » et phyes, « croissance »)[1]. Ils mesurent de un à trois dixièmes de millimètres mais leur multitude les amènent à être souvent visuellement imposants. Les Eriophyidae sont des consommateurs de cellules végétales hautement spécialisés qui ont développé des relations intimes avec leur plante hôte la plupart du temps spécifiques. Suivant l'objectif de l'agriculteur ou du forestier, ils peuvent être considérés comme des agents de lutte biologique ou des ravageurs de culture. À l'échelon mondial, sur les 3 790 espèces connues dans les années , seule une trentaine cause des dommages économiques préoccupants.
Description
modifierLes Eriophyidae ne portent que deux paires de pattes locomotrices, ce qui est considéré comme une adaptation particulières au parasitisme, les autres acariens étant caractérisés par leurs quatre paires de pattes. Ils ont également un corps caractéristique vermiforme pour les femelles et fusiforme pour les mâles, mesurent entre 100 et 300 μm de long, sont aveugles et dépourvus d'appareils respiratoires[2]. Les mâles se différencient des femelles par l'absence de clapet génital. Il existe deux forme de femelle, une forme sexuée et une forme liée aux diapauses estivale et hivernale[3].
À l'origine, le corps de l'ensemble des espèces d'Eriophyidae est blanc pur à hyalin mais il prend des colorations jaune, rouge rosé, brune ou verte en fonction du contenu intestinal, c'est-à-dire à la nourriture ingérée. Le type de nourriture étant généralement assez stable et spécifique, il s'agit d'un critère d'identification possible.
Écologie
modifierLes Eriophyidae sont un groupe fondamental de la faune des galles car ils représentent 15% des espèces galligènes d'Europe occidentale. De plus, en dépit de leur petite taille, leurs galles font partie des plus visibles et des plus constantes. Elles forment alors des excroissances en forme de cloques, de perles globulaires, de poches, de massues, de bords de feuilles gonflés et repliés, d'artichaut ou de choux-fleur. De manière plus marginale, des acariens galligènes se retrouvent également dans les familles des Tarsonemidae, des Tetranychidae, des Tenuipalpidae et des Phytoptidae. Beaucoup d'espèces sont également gallicoles, c'est-à-dire qu'elles vivent au sein de la galle sans en être à l'origine. Elles y vivent majoritairement en inquilines commensales. Cependant, le rôle de chacune au sein de ce micro-biotope n'est pas toujours connu. Enfin, de nombreuses espèces sont dites « libres » et causent des dépressions couvertes de poils sur les feuilles nommées érineum ou vivent de façon erratique sur la plante[2].
Les acarocécidies sont constituées de poils typiques plus ou moins ramifiés prenant souvent l'aspect d'un dense feutrage blanc ou roux. Une petite ouverture, nommée « ostiole », est généralement visible sur le dessus ou le dessous[2]. Certaines de ces petites galles en poche sont particulièrement élaborées comme celles d'Aceria campestricola[5] qui forme sur l'Érable champêtre non seulement un tissus nourricier mais également une coquille ligneuse protectrice. D'autres galles engendrent une hypertrophie du bourgeon ou de l'inflorescence et se présentent sous les formes exubérantes d'artichaut ou de choux-fleur comme Aceria fraxinivora sur les Frênes[2].
La minuscule taille des espèces d'Eriophyidae erratiques, qui changent fréquemment de sites d'alimentation comme Aculops lycopersici, leur permet d'atteindre des endroits particulièrement exigus, notamment au sein des zones chargées trichomes protégeant les parties vitales des plantes en faisant barrage à la plupart des acariens y compris les prédateurs des Eriophyidae[6].
Biologie
modifierLa dissémination des Eriophyidae est assurée par le vent, la pluie et par phorésie sur le dos d'arthropodes comme des insectes, des araignées et des acariens de famille des Phytoseiidae. L'humain est également vecteur à l'occasion[2],[3].
Pour se nourrir, ils percent de leur fortes chélicères la paroi d'une cellule végétale, une à la fois, et en aspirent le contenu c'est-à-dire le hyaloplasme tout en délaissant les organites. La perforation est d'origine à la fois mécanique et enzymatique, la feuille répondant à l'agression par une production de callose. Le tout laisse sur place un cône de succion[2].
Lors de la reproduction sexuée, le mâle dépose un spermatophore sur une feuille de sa plante-hôte. ce dernier attire la femelle qui l'utilise ensuite pour s'inséminer. Chez certaines espèces comme Aculus robiniae, le mâle garde les femelles pré-émergentes afin de s'assurer leur fécondation. Chez les espèces vivant en dehors des galles, la reproduction se fait en groupe et chez les espèces erratiques, les spermatophores sont disposés le long de la veine principale des feuilles. Le spermatophore est parfois utilisé par une femelle d'une autre espèce sans qu'il y ait fécondation. La présence du partenaire n'est donc pas nécessaire pour la fécondation ; cette stratégie nommée « dissociation sexuelle » est commune chez les arthropodes dont de nombreux acariens. La femelle est également capable de reproduction asexuée : une parthénogénèse de type arrhénotoque, c'est-à-dire que la femelle non fécondée ne produit que des mâles[2],[3].
Que ce soit pour la fondation de la galle et de l'érineum ou la cohabitation dans galle déjà en place, la colonisation s'initie toujours par une femelle gravide. La formation de la galle résulte de son attaque des cellules végétales. Grâce à ses pièces buccales perforantes, elle en draine le contenu et déclenche la formation d'une vésicule en les perçant, tout en libérant des substances chimiques dans les plaies qui façonnent la galle. Sa descendance peuple le nouveau milieu qui développe ainsi un tissu nourricier sous l'action de ses enzymes[2],[3].
Le cycle de vie de l'acarien passe par les étapes : œuf, larve, protonymphe, adulte auxquelles s'ajoutent des phases immobiles entre la larve et la nymphe nommé « nymphochrysalide » et entre la nymphe et l'adulte nommé « imagochrysalide ». La croissance de l'œuf à l'adulte ne prend souvent que deux semaines[3].
Les femelles sont beaucoup plus nombreuses que les mâles, ces derniers étant d'ailleurs parfois inconnus chez certaines espèces[3]. Il existe deux types de femelles. Le premier, printanier, où la femelle nommée « protogyne » est physiologiquement cohérente avec le mâle. Dans le second type nommé « deutogyne », des détails morphologiques de son corps sont modifiés pour s'adapter aux conditions hivernales et à la sécheresse estivale. Durant ces estivation et hivernation, les deutogynes se calfeutrent dans les creux des tiges ou sous les écailles des bourgeons. Les femelles deutogynes sont fécondées en automne mais conservent les spermatozoïdes pendant l'hiver et ne déposent leurs œufs qu'au printemps d'où écloseront des protogynes. C'est sous la forme de deutogyne que l'espèce survit en hiver car les mâles meurent dès les premiers frimas[3].
Prédation
modifierLes acariens de la famille des Eriophyidae sont prédatés par de nombreux insectes des ordres des Diptères notamment les Cecidomyiidae qui vivent en inquilines dans les galles, des Coléoptères, Neuroptères, Hémiptères et Thysanopytères ; par de nombreuses familles d'acariens comme les Phytoseiidae, les Stigmaeidae ainsi que par quelques champignons pathogènes comme Lecanicillium lecanii et le genre Hirsutella[3].
Impact parasitaire
modifierLes acariens de la famille des Eriophyidae peuvent être nuisibles à leur plante hôte comme Eriophyes pyri sur le Poirier ou être assez inoffensif comme Eriophyes tiliae sur les Tilleuls malgré une présence massive. Au niveau mondial, une cinquantaine d'espèces d'Eriophyidae sont parasites de plantes à haute valeur économique et à peu près une trentaine causent des dommages sévères. Il s'agit pour moitié d'acariens erratiques, et pour moitié de galligènes. La plupart de ces dommages impactent les dicotylédones, très peu concernent les monocotylédones[3].
Les Eriophyidae ont une relation forte à leur hôte : 80 % sont inféodées à une seule espèce, 95 % à un seul genre et 99 % à une seule famille. Ces caractéristiques en font de bons candidats pour la lutte biologique, mais des facteurs écologiques naturels comme la résistance de certains génotypes de plantes et la présence d'ennemis limitent leur usage. En , quelques espèces sont autorisées dans ce cadre comme Aceria malherbae, utilisé dans la lutte contre l'invasif européen Liseron des champs en Amérique du Nord et comme Aculus hyperici, utilisé dans la lutte contre le Millepertuis perforé paléarctique invasif en Australie[3].
Quelques espèces sont accusées d'être vecteurs de maladies virales. Ce n'est que dans les années 2000 qu'ils ont été clairement identifiés. Il s'agit de virus de la famille des Potyviridae attaquant par exemple les céréales, le genre Allium, le cassis, le pêcher. De même, quelques espèces sont vecteurs de maladies fongiques, comme Aceria mangiferae qui est le vecteur d'une épidémie sur le Manguier causée par Fusarium mangiferae[3].
Systématique
modifierLes Eriophyidae comportent six sous-familles : Aberoptinae, Nothopodinae, Ashieldophyinae, Cecidophyinae, Eriophyinae, Phyllocoptinae et douze tribus[7]. En , 274 genres et 3 790 espèces sont répertoriés. Cependant, cette famille comprendrait au niveau planétaire entre 35 000 et 50 000 espèces, les estimations les plus hautes atteignant les 250 000[3].
En Europe occidentale, il existe approximativement 250 espèces qui provoquent des galles, principalement issues du genre Eriophyes, les autres genres concernés étant notamment Aceria, Anthocoptes, Cecidophyes, Coptophylla, Epitrimerus, Phyllocoptes, Trisetacus et Vasates[2].
Quelques exemples d'espèces
modifier- Abacarus hystrix, un acarien des céréales et des graminées[8] ;
- Abacarus sacchari, un acarien de la canne à sucre ;
- Acalitus essigi, un acarien de la mûre[9] ;
- Aceria carvi, un acarien de la Carotte et du Carvi[10] ;
- Aceria erinea, un acarien du Noyer[11] ;
- Aceria fraxinivora, un acarien des frênes[12] ;
- Aceria guerreronis, un acarien des noix de coco ;
- Aceria ilicis, un acarien du Chêne vert[13] ;
- Aceria malherbae, un acarien du Liseron des champs[14] ;
- Aceria myriadeum, un acarien de l'Érable champêtre[15] ;
- Aceria peucedani, acarien des ombellifères[16] ;
- Aculus eurynotus, un acarien de la Carotte et des Torilis[17]
- Aculops fuchsiae, ou galle du fuchsia, un acarien des fuchsias[18].
- Aculops lycopersici, un acarien des Solanaceae[19] ;
- Cecidophyopsis ribis, un acarien des Groseillier[20] ;
- Eriophyes leiosoma, un acarien des Tilleuls ;
- Eriophyes padi, un acarien du Merisier à grappes[21] ;
- Eriophyes pyri, un acarien du poirier[22] ;
- Eriophyes tiliae, un acarien des tilleuls[23].
- Vasates quadripedes, un acarien des Érables nord-américains ;
Ensemble des genres
modifierListe des genres selon GBIF (29 avril 2022)[24] :
- Abacarus Keifer, 1944
- Aberoptus Keifer, 1951
- Absentia
- Acadicrus Keifer, 1965
- Acalitus Keifer, 1965
- Acalox Keifer, 1975
- Acamina Keifer, 1944
- Acaphylla Keifer, 1943
- Acaphyllisa Keifer, 1978
- Acaralox Keifer, 1966
- Acarelliptus Keifer, 1940
- Acaricalus Keifer, 1940
- Aceria Keifer, 1944
- Acerimina Keifer, 1957
- Achaetocoptes Farkas, 1961
- Aciota Keifer, 1959
- Acritonotus Keifer, 1962
- Aculochetus Amrine, 1996
- Aculodes Keifer, 1966
- Aculops Keifer, 1966
- Aculus Keifer, 1959
- Acunda Keifer, 1965
- Adenocolus Smith, Meyer & Ueckermann, 1997
- Adenoptus Mitrofanov, Sekerskaya & Sharonov, 1983
- Adventacarus Ripka, 2011
- Aequsomatus M.K.P.Meyer & Ueckermann, 1995
- Afromerus Smith-Meyer, 1990
- Amrineus Flechtmann, 1994
- Anothopoda Keifer, 1959
- Anthocoptes Nalepa, 1889
- Apontella Boczek & Nuzzaci, 1988
- Araucarioptes Flechtmann, 2000
- Arectus Manson, 1984
- Asetiabacarus Li, Wei & Wang, 2006
- Asetidicrothrix Wei, Wang & Qin, 2009
- Asetilobus Manson, 1984
- Ashieldophyes Mohanasundaram, 1985
- Athrix Flechtmann, 2004
- Auriculatus Reis & Navia, 2014
- Baileyna Keifer, 1954
- Bakeriella Chakrabarti & Mondal, 1982
- Bangkophyes Boczek & Chandrapatya, 2001
- Bangphracarus Chandrapatya, Konvipasruang & Amrine, 2014
- Bariella de Lillo, 1988
- Bischofius Boczek & Chandrapatya, 2000
- Boczekiana Petanovic, 2001
- Brachendus Keifer, 1964
- Brevishieldophyes Chakrabarti & Pandit, 2019
- Brionesa Keifer, 1966
- Calacarus Keifer, 1940
- Calepitrimerus Keifer, 1938
- Calesalquia Xue, Wang, Song & Hong, 2009
- Caliphytoptus Keifer, 1938
- Calliparus Li, Wang & Wei, 2010
- Callyntrotus Nalepa, 1894
- Calpentaconvexus Li, Wang & Wei, 2007
- Calvittacus Xue, Song & Hong, 2006
- Caroloptes Keifer, 1940
- Casearius Boczek & Chandrapatya, 2001
- Catachela Keifer, 1969
- Cathetacarus Ozman-Sullivan, Amrine & Walter, 2006
- Cecidodectes Nalepa, 1918
- Cecidophyes Nalepa, 1887
- Cecidophyopsis Keifer, 1959
- Cenaca Keifer, 1972
- Cenalox Keifer, 1961
- Cercodes Keifer, 1960
- Cereusacarus Xue, Wang, Song & Hong, 2009
- Chiacaphyllisa Li, Wang & Wei, 2010
- Chonburinus Boczek & Chandrapatya, 2000
- Chrecidus Manson, 1984
- Circaces Keifer, 1978
- Cisaberoptus Keifer, 1966
- Colomerus Newkirk & Keifer, 1971
- Colopodacus Keifer, 1960
- Combretus Boczek & Chandrapatya, 2001
- Coptophylla Coptophylla, 1944
- Coptophylla Keifer, 1944
- Cosell
- Cosella Newkirk & Keifer, 1975
- Cosetacus Keifer, 1966
- Costarectus Meyer & Ueckermann, 1995
- Costolobus Chetverikov & Craemer, 2017
- Cothrix Reis & Návia, 2010
- Criocarpus Boczek & Chandrapatya, 2000
- Criotacus Keifer, 1963
- Cupacarus Keifer, 1943
- Cymeda Manson & Gerson, 1986
- Cymoptus Keifer, 1946
- Daengarus Konvipasruang & Chandrapatya, 2018
- Dechela Keifer, 1965
- Dengella Kuang & Gong, 1998
- Dichopelmus Keifer, 1959
- Dicolopodacus Huang, 2001
- Dicrothrix Keifer, 1966
- Dicruvasates Abou-Awad & El-Borolossy, 1995
- Diphytoptus Huang, 1991
- Diptilostatus Flechtmann, 2003
- Disella Newkirk & Keifer, 1975
- Distaceria Flechtmann, Amrine & Stasny, 1995
- Ditrymacus Keifer, 1960
- Echinacrus Kiefer, 1966
- Ectomerus Newkirk & Keifer, 1975
- Ekaphyes Boczek & Chandrapatya, 2000
- Epicecidophyes Mondal & Chakrabarti, 1982
- Epitrimerus Nalepa, 1898
- Eriomacrotergum
- Eriophes
- Eriophycesa Koçak & Kemal, 2008
- Eriophyes C.Th.von Siebold, 1851
- Esalquia Flechtmann, 2002
- Euterpia Navia & Flechtmann, 2005
- Floracarus Keifer, 1953
- Fujianacarus Song, Xue & Hong, 2008
- Gammaphytoptus Keifer, 1939
- Garcinyes Boczek & Chandrapatya, 2000
- Gilarovana Mitrofanov & Sharonov, 1987
- Gilarovella Mitrofanov, Sekerskaya & Sharonov, 1983
- Glabrisceles Navia & Flechtmann, 2002
- Glossilus Navia & Flechtmann, 2000
- Glyptacus Keifer, 1953
- Gymnaceria Oliveira, Rodrigues & Flechtmann, 2012
- Hainanarus Xue, Cheng & Hong, 2009
- Hemiscolocenus Mohanasundaram, 1986
- Heterotergum Keifer, 1955
- Hornophyes Mohanasundaram, 1994
- Indonotalox Ghosh & Chakrabarti, 1982
- Indosetacus Ghosh & Chakrabarti, 1987
- Indotegolophus Chakrabarti & Mondal, 1980
- Isoannulus Chakrabarti & Pandit, 2009
- Jaranasia Chandrapatya & Boczek, 2000
- Jiangsuacarus Xue, Wang, Song & Hong, 2009
- Johnella Keifer, 1959
- Jutarus Boczek & Chandrapatya, 1989
- Juxtacolopodacus Flechtmann & de Queiroz, 2010
- Kanphra Konvipasruang & Chandrapatya, 2018
- Keiferana Channabasavanna, 1967
- Keiferella Boczek, 1964
- Keiferophyes Mohanasundaram, 1983
- Knorella
- Kolacarus Boczek, 1998
- Kosacarus Chandrapatya, Konvipasruang & Amrine, 2014
- Kuangella Wei, 2002
- Kyllocarus Wang, Wei & Yang, 2012
- Lanyuii Wang & Huang, 2012
- Latinotus Boczek, 1960
- Latitudo Huang, 2001
- Leipothrix Keifer, 1966
- Liparus Boczek, 1996
- Liroella Amrine, 1996
- Litaculus Manson, 1984
- Longisolenidionus Xue, Guo & Hong, 2013
- Longitibisetacus Lin & Kuang, 2001
- Mangalaus Menon, 2011
- Mangophyes Chandrapatya & Boczek, 2001
- Mesalox Keifer, 1962
- Mesoshieldophyes Chakrabarti & Pandit, 2019
- Metaculus Keifer, 1962
- Metaplatyphytoptus Hong & Kuang, 1989
- Meyerella Amrine, Stasny & Flechtmann, 2003
- Mitratus Kuang, 1997
- Monochetus Nalepa, 1898
- Monotrymacus Mohanasundaram, 1982
- Nacerimina Keifer, 1979
- Nameriophyes Xue & Zhang, 2008
- Nasuchus Navia & Flechtmann, 2002
- Navia Nemesio, 2006
- Neoacaphyllisa Kuang & Hong, 1989
- Neocalacarus Channabasavanna, 1966
- Neocalepitrimerus Xie, Wei & Qin, 2007
- Neocecidophyes Mohanasundaram, 1980
- Neocolopodacus Mohanasundaram, 1980
- Neocosella Mohanasundaram, 1981
- Neocupacarus Das & Chakrabarti, 1985
- Neocymoptus Lin Fuping, Jin Changle & Kuang Haiyuan, 1997
- Neodactylus Umapathy, 1999
- Neodichopelmus Manson, 1973
- Neodicrothrix Mohanasundaram, 1984
- Neodisella Li & Wei, 2006
- Neoleipothrix Wei & Kuang, 1993
- Neomesalox Mohanasundaram, 1983
- Neometaculus Mohanasundaram, 1983
- Neooxycenus Abou-Awad, 1981
- Neopentamerus Kuang, 1993
- Neophantacrus Mohanasundaram, 1981
- Neophytoptus Mohanasundaram, 1981
- Neoshevtchenkella Kuang & Zhuo, 1989
- Neotegonotus Newkirk & Keifer, 1971
- Neotetra Haiyuan, 1998
- Neovittacus Xue, Wang, Song & Hong, 2009
- Neserella Smith-Meyer & Ueckermann, 1989
- Nonthaburinus Chandrapatya, 1996
- Notacaphylla Mohanasundaram & Singh, 1988
- Notaceria Mohanasundaram & Muniappan, 1990
- Notallus Keifer, 1975
- Nothacus Manson, 1984
- Nothopoda Keifer, 1951
- Notostrix Keifer, 1963
- Obesophyes Umapathy, 1999
- Oxycenus Keifer, 1961
- Pangacarus Manson, 1984
- Paniculatus Boczek & Chandrapatya, 2000
- Paracalacarus Keifer, 1962
- Paracaliphytoptus Xue, Wang, Song & Hong, 2009
- Paracaphylla Mohanasundaram, 1983
- Paracaphyllisa
- Paracaridilophus Xue, Cheng & Hong, 2011
- Paraciota Mohanasundaram, 1985
- Paracolomerus Keifer, 1975
- Paracolopodacus Kuang & Huang, 1994
- Paraepitrimerus Xue & Hong, 2005
- Paraisoannulus Xue, Cheng & Hong, 2011
- Paraphetehaburus Xue, Song, Amrine & Hong, 2007
- Paraphyllocoptes Wei, Xie & Chen, 2006
- Paraphytoptella Keifer, 1959
- Paraphytoptus Nalepa, 1896
- Parategonotus Kuang Haiyuan, 1991
- Paratetra Channabasavanna, 1966
- Pareria Keifer, 1952
- Parinarus Chandrapatya & Boczek, 2000
- Pentacecidophyes Xue, Cheng & Hong, 2011
- Pentaconvexus Huang, 2001
- Pentamerus Roivainen, 1951
- Phaicus Konvipasruang, Chandrapatya & Amrine, 2012
- Phaulacus Keifer, 1961
- Phetehaburus Amrine, Stasny & Flechtmann, 2003
- Phyllocoptacus Mohanasundaram, 1985
- Phyllocoptes Nalepa, 1887
- Phyllocoptruta Keifer, 1938
- Phytoptochetus Nalepa, 1917
- Platyphytoptus Keifer, 1938
- Porcupinotus Mohanasundaram, 1985
- Porosus Meyer & Ueckermann, 1995
- Proartacris Mohanasundaram, 1985
- Procalacarus Mohanasundaram, 1983
- Proiectus Huang, 2001
- Prominens Huang & Wang, 2004
- Proneotegonotus Mohanasundaram, 1983
- Prophyllocoptes Mohanasundaram, 1985
- Protumescoptes Pandit & Chakrabarti, 2001
- Pseudocalepitrimerus Umapathy, 1999
- Pseudocolopodacus Kuang, 1997
- Pseudotagmus Chetverikov, Craemer & Bolton, 2017
- Pyelotus Smith, 1992
- Quadratum Huang & Wang, 2004
- Quintalitus Smith-Meyer, 1989
- Ramaculus Manson, 1984
- Randius Boczek & Chandrapatya, 2000
- Ranongus Chandrapatya & Boczek, 2000
- Reckella Bagdasarian, 1975
- Rectalox Manson, 1984
- Reginesus Reis & Navia, 2012
- Rhombacus Keifer, 1965
- Rhyncadicrus Reis & Návia, 2010
- Rotsukhona Konvipasruang, Chandrapatya & Amrine, 2019
- Schizacea Keifer, 1977
- Schizoempodium Oldfield, Hunt & Gispert, 1998
- Scoletoptus Smith, 1992
- Scolocenus Keifer, 1962
- Scolotosus Flechtmann & Keifer, 2010
- Scutalophus Knihinicki & Boczek, 2003
- Setosecundus Huang & Wang, 2004
- Shaanxicarus Xue, Wang, Song & Hong, 2009
- Shevtchenkella Bagdasarian, 1978
- Shrekin Britto & Navia, 2007
- Siamina Boczek, 1993
- Siamphyes Boczek & Chandrapatya, 2000
- Sinacus Hong & Kuang, 1989
- Siracharus Chandrapatya & Boczek, 2000
- Soleula Huang, 2001
- Spatha Huang, 2001
- Spinacarus Xue, Wang, Song & Hong, 2009
- Spinacus Keifer, 1979
- Spinaetergum Hong & Kuang, 1989
- Stenacis Keifer, 1970
- Subaequalitas Huang, 2001
- Surapoda Boczek & Chandrapataya, 1989
- Taicolopodacus Huang & Wang, 2009
- Taijutarus Huang & Wang, 2004
- Tecarus Flechtmann, 2000
- Tegnacus Pye, 2012
- Tegolophus Keifer, 1961
- Tegonotus Nalepa, 1890
- Tegophyes Chandrapatya & Boczek, 2001
- Tegoprionus Keifer, 1961
- Tergamplum Chakrabarti & Pandit, 2009
- Tergilatus Meyer & Ueckermann, 1995
- Tetra Keifer, 1944
- Tetrameracarus Huang, 2001
- Tetraspinus Boczek, 1961
- Thacra Keifer, 1978
- Thaicesa Koçak & Kemal, 2008
- Thamnacus Keifer, 1944
- Trimeracarus Farkas, 1963
- Tumescoptes Keifer, 1939
- Tumoris Huang, 2001
- Vasates Shimer, 1869
- Visinus Chandrapatya, 1996
- Vittacus Keifer, 1969
- Wanleelagus Boczek, 1997
- Xinglongarus Xue, Cheng & Hong, 2012
Notes et références
modifier- (en) James B. Nardi, he Hidden Company That Trees Keep. Life from Treetops to Root Tips, Princeton University Press, , p. 93.
- Patrick Dauphin & Jean-Claude Aniotsbehere, « Les Galles de France », Mémoire de la Société Linnéenne de Bordeaux, vol. 2,
- (en) Vacante, V. (University of Reggio Calabria), The handbook of mites of economic plants: Identification, bio-ecology and control, Italy, Elsevier B.V., , 872 p. (ISBN 978-184593994-6, lire en ligne)
- Marc-André Selosse, Les Goûts et les couleurs du monde. Une histoire naturelle des tannins, de l'écologie à la santé, Actes Sud Nature, , p. 93
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Bibliographie
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Liens externes
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- (en) Référence BioLib : Eriophyidae Nalepa, 1898 (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Eriophyidae (consulté le )
- (fr + en) Référence EOL : Eriophyidae (consulté le )
- (en) Référence Fauna Europaea : Eriophyidae (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Eriophyidae (consulté le )
- (en) Référence IRMNG : Eriophyidae Nalepa, 1898 (consulté le )
- (en) Référence OEPP : Eriophyidae (consulté le )
- (en) Référence Paleobiology Database : Eriophyidae (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Eriophyidae Nalepa, 1898 (consulté le )
- (en) Référence WoRMS : Eriophyidae (+ liste espèces) (consulté le )