Henri Rousseau

peintre français (1844–1910)
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Henri Rousseau, aussi appelé « Le Douanier Rousseau », né le à Laval (Mayenne)[1], mort le à Paris[2], est un peintre français, considéré comme un représentant majeur de l'art naïf.

Henri Rousseau
Rousseau dans son atelier en 1907 par Dornac.
Naissance
Décès
(à 66 ans)
Paris, France
Sépulture
Période d'activité
Nom de naissance
Henri Julien Félix Rousseau
Autres noms
Le Douanier Rousseau
Nationalité
Française
Activité
Formation
Autodidacte
Lieu de travail
Mouvement
Influencé par
Œuvres principales
signature de Henri Rousseau
Signature
Vue de la sépulture.
Moi-même, portrait-paysage, (autoportrait) de Rousseau Prague, Galerie nationale (1890).
Rousseau, en 1907, dans son atelier de la rue Perrel devant Les Joyeux Farceurs (photo de Dornac).

Issu d'une famille modeste, il étudie le droit avant de partir à Paris et travailler à l'octroi où il occupe un poste de commis de deuxième classe, dans le cadre duquel il contrôle les entrées de boissons alcoolisées à Paris. Cette position lui vaudra son surnom de « Douanier ».

Il apprend lui-même la peinture et produit un grand nombre de toiles. Elles représentent souvent des paysages de jungle. Lui n'a pourtant jamais quitté la France, son inspiration provient surtout de livres illustrés, de jardins botaniques, et de rencontres avec des soldats ayant participé à l'intervention française au Mexique.

Ses toiles montrent une technique élaborée, mais leur aspect enfantin lui vaut beaucoup de moqueries. Habitué du Salon des indépendants, il commence à recevoir des critiques positives à partir de 1891 et rencontre quelques autres artistes à la fin de sa vie, comme Marie Laurencin, Robert Delaunay, Paul Signac, Guillaume Apollinaire, Jean-Léon Gérôme, Alexandre Cabanel, Edgar Degas, William Bouguereau, Paul Gauguin, Alfred Jarry, Toulouse-Lautrec et Pablo Picasso. Son travail est aujourd'hui considéré comme crucial pour l'art naïf et il a influencé de nombreux artistes, notamment des surréalistes.

Paul Éluard a dit de lui : « Ce qu’il voyait n’était qu’amour et nous fera toujours des yeux émerveillés[3]. »

Biographie

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Henri Rousseau est le quatrième enfant[4] de Julien Rousseau (1808-1868), ferblantier et d'Éléonore Guiard[5] (1819-1890)[6]. Il fait ses études à l'école primaire et au lycée de Laval (où il reçoit un prix de dessin) de 1849 à 1850, mais est mis en pension en 1851 en raison de la faillite de l'entreprise paternelle qui contraint ses parents à déménager plusieurs fois. Peu doué pour les études, il devient commis d'avocat à Nantes de 1860 à 1863. Ayant dérobé une somme de 20 francs à son employeur, l'avocat Fillon, il est condamné à un an de prison pour vol et abus de confiance. Pour échapper à la maison de correction pour mineurs, il signe un engagement volontaire de sept ans dans l'armée et est affecté au 51e régiment d'infanterie à Angers. Il est libéré en 1868 à la suite du décès de son père et rejoint alors Paris[7].

En août 1869, Henri Rousseau, alors clerc d'huissier, épouse, dans le 7e arrondissement, Jeanne Désirée Clémence Boitard, qui exerce la profession de couturière, née en 1850 à Saint-Germain-en-Laye[8]. Elle meurt en mai 1888[9] et est inhumée au cimetière du Montparnasse[10]. De leur union naissent neuf enfants, dont huit meurent avant 1886.

En septembre 1899, il épouse en secondes noces, dans le 15e arrondissement, Rosalie Joséphine Noury, née en 1852 à Saint-Laurent-en-Caux, et veuve elle aussi[11]. Elle meurt en mars 1903[12].

Il travaille d'abord comme clerc d'un huissier puis entre, après la guerre de 1870, à l’Octroi de Paris, comme commis de deuxième classe (et non comme douanier). Cet organisme perçoit les taxes des marchandises entrant dans Paris.

Il débute en 1872 sa carrière de peintre en autodidacte d'une formidable candeur et, en adepte du spiritisme, il est persuadé que les esprits guident son pinceau. Il obtient une carte de copiste au musée du Louvre, ce qui lui permet de se familiariser avec les chefs-d’œuvre. Son entrée dans la vie artistique est donc relativement tardive. Il tente sans succès d'exposer au Salon officiel en 1885 et c’est seulement en 1886 qu'il participe au Salon des indépendants, grâce à l'absence de jury d'entrée. Il y expose quatre tableaux, dont Un soir de carnaval, qui retiennent peu l'attention. Ils susciteront longtemps l'incompréhension et les sarcasmes de la critique et de ses contemporains qui le considèrent comme un « peintre du dimanche[13]. C'est Alfred Jarry (1873-1907) qui lui donne ce surnom de « Douanier » lorsqu'il apprend que son ami occupe à l'octroi de Paris le poste de « gardien des contrôles et des circulations du vin et de l'alcool », surnom que reprennent les critiques de l'époque pour se moquer de lui.

Sa notoriété s'accroît cependant avec les années et il continue de participer chaque année au Salon des Indépendants. En 1891, il y montre son premier « tableau de jungle », Surpris !, représentant la progression d'un tigre dans une jungle luxuriante. Cette œuvre est particulièrement appréciée par le peintre Félix Vallotton, parlant à son propos d'« alpha et d'oméga de la peinture ».

Sa situation financière devient difficile après son veuvage. Il héberge un temps l'écrivain Alfred Jarry et prend sa retraite de l'octroi en 1893, pour se consacrer à la peinture, ce qui ne lui apporte pas suffisamment de revenus pour vivre. Il donne alors des cours de violon et écrit plusieurs pièces de théâtre.

Petit à petit, il se fait reconnaître et estimer par les peintres avant-gardistes tels qu'André Derain ou Henri Matisse. Il se lie d'amitié avec Robert Delaunay, Guillaume Apollinaire et Pablo Picasso.

À partir de 1901, il devient professeur à l'Association philotechnique, œuvre laïque qui l'emploie comme professeur de dessin et de peinture, ce qui constitue pour lui une véritable réussite sociale. En 1905, un homonyme du Douanier ayant reçu les Palmes académiques, il se les voit attribuer par erreur sur l'annuaire de l'Association philotechnique et laisse croire qu'il en est lui-même bénéficiaire, accrochant l'insigne au revers de sa veste, comme on peut le voir sur ses autoportraits[14].

Arrêté en pour avoir été entraîné dans une affaire minable d'escroquerie par un ami, Louis Sauvaget, comptable dans une succursale de la Banque de France, il est incarcéré à la prison de la Santé du au . Il est jugé le à la cour d'assises de la Seine. Son avocat, maître Georges Guilhermet, adopte une stratégie de défense qui tente de démontrer que le peintre est aussi naïf que ses toiles et n'a pas pu commettre un tel délit[15]. Pour appuyer sa démonstration, il présente aux jurés une des toiles du peintre, qui montre 21 singes juchés sur des cocotiers et jouant avec des oranges énormes, tableau qui provoque l’hilarité générale. Cette tactique échoue néanmoins et Henri Rousseau est condamné à deux ans de prison avec sursis et à 100 francs d'amende[16]. Mais dans ses mémoires, Guilhermet raconte que dans ce tableau, disparu depuis, le peintre avait malicieusement représenté, sous les traits des singes, les protagonistes du procès (le président et ses assesseurs, l’avocat général, le greffier, les 12 jurés, l’accusé, son complice et leurs avocats respectifs), tandis que les oranges, « aussi volumineuses que des montgolfières », figuraient les « arguments massue » dont les avocats « allaient bombarder le ministère public »[15].

En 1908, Picasso donne un banquet au Bateau-Lavoir, célèbre cité d'artistes du 13 place Émile-Goudeau dans le 18e arrondissement de Paris, en l’honneur du Douanier Rousseau. Sont présents, entre autres, Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin et André Salmon[17]. C'est là que Rousseau a le mot de la fin, en glissant à l’oreille de Picasso : « En somme, toi et moi on est les plus grands peintres ; moi dans le genre moderne, toi dans le genre égyptien. »[18]

En 1909, il vend enfin des tableaux au marchand Ambroise Vollard, pour plus de 1 000 francs, ce qui lui permet d'acheter un atelier au no 2 bis de la rue Perrel, dans le 14e arrondissement de Paris, où il est surnommé le « maître de Plaisance[13] ».

Le , il meurt des suites d'une gangrène de la jambe à l’hôpital Necker à Paris, qui d'ailleurs l'enregistre comme « alcoolique ». Ses amis étant absents, sept personnes dont Paul Signac (1863-1935) représentant en qualité de président de la Société des artistes indépendants et Robert Delaunay (1885-1941), suivent son cercueil jusqu'au cimetière parisien de Bagneux où — sans le sou — il est inhumé dans une fosse commune[19].

Le , Delaunay et sa femme Sonia Stern (ex épouse de Wilhelm Uhde), Armand Queval (1866-1932) mouleur-statuaire qui avait été son dernier logeur, Apollinaire et le collectionneur Wilhelm Uhde (1874-1947) se sont cotisés pour faire déposer sa dépouille dans une concession trentenaire (avenue des Tilleuls argentés, 95e division) sur laquelle est posé un médaillon d’Armand Queval[20]. À cette occasion, Guillaume Apollinaire rédige une épitaphe à la craie, qui sera gravée ensuite par les sculpteurs Constantin Brâncuși et Julio Ortiz de Zárate :

Nous te saluons
Gentil Rousseau tu nous entends
Delaunay, sa femme, Monsieur Queval et moi
Laisse passer nos bagages en franchise à la porte du ciel
Nous t'apporterons des pinceaux, des couleurs et des toiles
Afin que tes loisirs sacrés dans la lumière réelle
Tu les consacres à peindre comme tu tiras mon portrait
La face des étoiles.

Le , à l'initiative de l'Association des amis d'Henri Rousseau, ses restes sont transférés à Laval, sa ville natale, dans le jardin de la Perrine où il repose toujours ; sur sa pierre tombale est gravée la longue épitaphe d'Apollinaire et le peintre est figuré de profil dans un médaillon en bronze, œuvre du sculpteur Constantin Brâncuși[21].

Domiciles, ateliers et lieux fréquentés par le Douanier Rousseau[17]

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Le site « Le douanier Rousseau à Paris » renvoie explicitement vers la présente page.

(1) 1888 : 135 rue de Sèvres. Sa première femme, Clémence Boitard, y meurt de la tuberculose, à 37 ans.
(2) 1893–1905 : 44 avenue du Maine.
(3) 1898–1901 : 3 rue Vercingétorix. Alors cité d'artistes où ont travaillé le Douanier, Pablo Gargallo, Julio González, Foujita.
(4) 1901–1905 : 36 rue Gassendi. Sa seconde épouse Rosalie Joséphine Nourry y meurt en 1903 à 51 ans.
(5) 1905–1906 : 44 rue Daguerre.
(6) 1906–1910 : 78 rue Vercingétorix.
(7) 1910 : 32 rue Alain ou 2bis rue Perrel, chez Armand Queval, peintre et mouleur statuaire.

Le restaurant Pavillon Montsouris est fréquenté avant 1914 par Georges Braque, le Douanier Rousseau, Léonard Foujita, Louis Jouvet, Jacques Prévert, Eugène Ionesco, Marguerite Yourcenar.

Son œuvre

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Le Rêve.

Il a peint au cours de sa vie près de 250 tableaux dont une centaine sont perdus, beaucoup ayant été donnés en guise de paiement à son épicier, sa blanchisseuse ou son vendeur de voitures[22].

Pour peindre, il s’évertue à reproduire ce qu’il voit et essaie de faire coïncider ce qu’il voit avec ce qu’il sait des faits. L’exotisme abonde dans son œuvre, même si Rousseau n'a pratiquement jamais quitté Paris. Son exotisme est imaginaire et stylisé, issu du Jardin des plantes, du Jardin d'acclimatation, des revues illustrées et des revues de botanique de l’époque. On lui reprochait ses portraits de face de personnages figés, son manque de perspective, ses couleurs vives, sa naïveté et sa maladresse mais « les nostalgiques de l'enfance, les traqueurs de merveilleux et tous ceux qui entendaient naviguer loin des normes s'emballèrent. Ils virent en ce douanier un passeur, un homme à la lisière entre raison et fantasme, entre civilisation et sauvagerie[23] ». La stylisation vigoureuse de ses toiles rappelle les primitifs italiens qui donnent une dimension aux objets en fonction de leur importance émotionnelle[24].

Grand solitaire, il est l'objet de moqueries incessantes mais les milieux artistiques d’avant-garde sont ravis par « […] les trente nuances de vert de ses forêts inextricables, où se mêlent sans souci de vraisemblance le houx, le cactus, le paulownia, le marronnier, l'acacia, le lotus ou le cocotier […]. Picasso acheta chez un brocanteur un imposant et étrange portrait de femme qu'il conserva toute sa vie » (Éric Biétry-Rivierre). Coloriste original, avec un style sommaire mais précis, il a influencé la peinture naïve.

L'œuvre de Rousseau a momentanément freiné la progression des recherches artistiques menées par les peintres futuristes italiens, qui sont revenus à une peinture naïve pendant une courte période précédant celle des polymatières.

Les « jungles »

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Combat de tigre et de buffle (1908-1909).
 
Le lion, ayant faim, se jette sur l'antilope (1898-1905).

C'est l'un des thèmes les plus féconds du peintre, qu'il poursuit jusqu'à sa mort.

Toujours dans une flore exubérante et totalement inventée (en témoignent les nombreux régimes de bananes qui pendent à chaque branche, ou la disproportion des feuillages), il met en scène des combats féroces entre un fauve et sa proie (sauf dans Tigre combattant un nègre), ou au contraire, un portrait plus apaisé d'un grand animal, comme des singes dans Les Joyeux Farceurs en 1906. Ces animaux lui ont été inspirés par ceux de la ménagerie du Jardin d'acclimatation et par des revues.

Dans ses dernières « jungles », il a représenté des personnages (dans La Charmeuse de serpents et Le Rêve) en harmonie avec la nature. D'abord critiquées par leur manque de réalisme et leur naïveté, ses « jungles » seront plus tard reconnues comme des modèles par tous, d'où cette phrase de Guillaume Apollinaire lors du salon d'Automne où Rousseau exposa Le Rêve : « Cette année, personne ne rit, tous sont unanimes : ils admirent. »

Les paysages

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Ils sont soit végétaux, intemporels, représentant des lieux qu'il connaît bien (berges de l'Oise), soit plus urbains. Ils comportent souvent des détails en rapport avec le progrès technique de son temps : dirigeable, poteaux télégraphiques, ponts métalliques, la tour Eiffel. Ces paysages restent cependant dans une tonalité naïve. En effet, Rousseau n'y fait apparaître aucune notion de perspective.

Les portraits

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Portrait de Monsieur X (Pierre Loti), par Henri Rousseau (Kunsthaus de Zurich).

Les personnages sont figés, de face, le visage le plus souvent inexpressif. S'ils sont plusieurs, ils sont représentés simplement juxtaposés. Ils paraissent massifs, gigantesques en comparaison avec les éléments du décor, mais cela semble être une conséquence du fait que le peintre ne maîtrise pas la représentation des perspectives (ou qu'il utilise, sans la connaître, la perspective signifiante du Moyen Âge). En effet, le paysage est presque au même plan que le sujet, avec son foisonnement de détails, mais à la perspective absente. Ses portraits sont le plus souvent sans nom, même si des indices permettent d'identifier le personnage, par exemple Pierre Loti dans son Portrait de M. X (1910, KunstHaus de Zürich). De même, le premier portrait réalisé par le peintre, représentant une femme qui sort d'un bois, semble être celui de sa première femme, Clémence.

Ses écrits

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Il a dans ses relations autant de peintres que d'écrivains. Parmi ces derniers, on peut citer, outre Alfred Jarry et Apollinaire, Blaise Cendrars et André Breton. Il a écrit plusieurs pièces de théâtre :

  • La Vengeance d'une orpheline russe, en 1898[25] ;
  • Une visite à l'exposition de 1889, en 1889 ;
  • L'Étudiant en goguette.

Il a écrit également plusieurs courts textes ou poèmes explicatifs sur certaines de ses œuvres, notamment pour sa Bohémienne endormie (1897).

Lieux d'exposition permanente

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En Allemagne :

  • à la Zander Collection de Cologne :
    • Scène de guerre (1888)
    • Vue de Bois de Boulogne (1895)
    • Le signe comme peintre (1903-1910)

En France :

En Tchéquie :

En Suisse :

Au Royaume-Uni :

Aux États-Unis :

Au Japon :

En Argentine :

  • au Musée National de Beaux-Arts de Buenos Aires :
    • Portrait du père de l'artiste (vers 1905)

Hommages

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Bâtiments publics

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Expositionss

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1984 Paris, Grand Palais Le Douanier Rousseau
1985 New York, MoMA Le Douanier Rousseau
2006 Paris, Grand Palais Jungles urbaines
2016 Paris, musée d'Orsay Le Douanier Rousseau. L'innocence archaïque[26]
2016-2017 Prague, galerie nationale
2019 Paris, musée Maillol Du douanier Rousseau à Séraphine, les grand maîtres naïfs[27]

Chanson et roman

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Notes et références

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  1. Archives départementales de la Mayenne, « État-civil de Laval, registre des naissances 1844, vue 60/143, 4 E 159/160 »  , sur https://archives.lamayenne.fr (consulté le )
  2. Archives de Paris, « État-civil de Paris, registre des décès, du 1er au 19 septembre 1910, vue 4/31, 15D 228 », sur https://archives.paris.fr (consulté le )
  3. « Le monde du Douanier Rousseau - CNRS Editions », sur www.cnrseditions.fr (consulté le ).
  4. Il a trois sœurs ainées, Marie, Éléonore et Henriette et un frère cadet, Jules.
  5. Elle est la fille de Jean-Baptiste Guiard (Laval, 1791-Bône, 1833), capitaine au 3e bataillon de la légion de la Côte-d'Or
  6. Pierre Descargues, Le Douanier Rousseau, A. Skira, , p. 7.
  7. Cornelia Stabenow, Henri Rousseau, 1844-1910, éditions Le Monde, , p. 94.
  8. Archives de Paris, « État-civil de Paris, registre des mariages du 7e arrondissement, du 10 au 26 août 1869, V4E 849, vue 5/12 »  , sur https://archives.paris.fr (consulté le )
  9. Archives de Paris, « État-civil de Paris, registre des décès du 6e arrondissement, du 2 au 7 mai 1888, vue 6/15, V4E 5952 »  , sur https://archives.paris.fr (consulté le )
  10. « Paris, Cimetière du Montparnasse (Paris, France) - Registres journaliers d'inhumation | 09/05/1888 - 19/07/1888 », sur Geneanet (consulté le )
  11. Archives de Paris, « État-civil de Paris, registre des mariages du 15e arrondissement, du 19 août au 2 septembre 1899, V4E 9930, vue 22/31 »  , sur https://archives.paris.fr (consulté le )
  12. Archives de Paris, « État-civil de Paris, registre des décès du 14e arrondissement, du 3 au 16 mars 1903, vue 27/31, 14D 201 »  , sur https://archives.paris.fr (consulté le )
  13. a et b Nathalia Brodskaya, Le Douanier Rousseau, Parkstone International, , p. 8
  14. Pierre Descargues, Le Douanier Rousseau, p. 19
  15. a et b Joséphine Bindé, « L’hilarant procès du Douanier Rousseau pour fraude bancaire », sur Beaux Arts, (consulté le )
  16. Pierre Descargues, Le Douanier Rousseau, p. 21
  17. a et b Paris révolutionnaire
  18. Les PARIS d'Alain Rustenholz
  19. Ministère de la Culture, Le Douanier Rousseau. Catalogue de l'exposition du Grand Palais du 14 septembre 1984 au 7 janvier 1985, Éditions de la Réunions des musées nationaux. Paris, , 280 p. (ISBN 2-7118-0275-2), p. 106.
  20. Les PARIS d'Alain Rustenholz
  21. Pierre Descargues, Le Douanier Rousseau, p. 23.
  22. Pierre Descargues, Le Douanier Rousseau, p. 22.
  23. Éric Biétry-Rivierre, Le Figaro, édition des 13 et 14 février 2010.
  24. Pierre Courthion, Henri Rousseau, le Douanier, Éditions Albert Skira, , p. 18.
  25. « http://theatreduchathuant.fr/wp-content/uploads/2011/07/dossier_presse_orpheline.pdf »
  26. article non-signé, « Le Douanier Rousseau. L'innocence archaïque », sur Musée d'Orsay, .
  27. « Visite guidée, avec Michel L'héritier », sur Place Minute

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Annexes

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Bibliographie

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En français, par date de publication :

  • A. Basler, Henri Rousseau, sa vie, son œuvre, Librairie de France, 1927.
  • André Salmon, Henri Rousseau dit Le Douanier, Éd. Georges Crès, 1927.
  • Pierre Courthion. Henri Rousseau, le Douanier, Éditions Albert Skira. Cette édition de 1944 comporte quelques erreurs dans la biographie du Douanier.
  • Wilhelm Uhde, Cinq maîtres primitifs. Rousseau, Louis Vivin, Camille Bombois, André Bauchant, Séraphine de Senlis, traduction de l'allemand par Mlle A. Ponchont, préface de Henri-Bing-Bodmer, Librairie Palmes/Philippe Daudy, éditeur, 1949.
  • Henri Rousseau dit « Le Douanier » 1844-1910. Exposition de son cinquantenaire. Galerie Charpentier, Paris, Galerie Charpentier. 1961.
  • Dora Vallier, Tout l'œuvre peint de Henri Rousseau, Éditions Flammarion, coll. « Les classiques de l'Art », 128 pages. 1970.
  • Henry Certigny La Vérité sur le Douanier Rousseau. Le Conseil municipal de Paris et les Artistes indépendants : 1880-1900, La Bibliothèque des Arts, Lausanne-Paris. 1971.
  • Pierre Descargues, Le Douanier Rousseau, Éditions Albert Skira, Genève. 1972.
  • Henry Certigny, Le Douanier Rousseau et Frumence Biche, La Bibliothèque des Arts, Lausanne-Paris. 1973.
  • David Larkin, Rousseau, Éditions du Chêne. 1975.
  • Le Douanier Rousseau. Catalogue de l'exposition du Grand Palais du 14 septembre 1984 au 7 janvier 1985. Ministère de la Culture. Éditions de la Réunion des musées nationaux. Paris. 280 pages (ISBN 2-7118-0275-2). 1984.
  • Gilles Plazy, Le Douanier Rousseau, un naïf dans la jungle. Éditions Gallimard, Découvertes Gallimard. 144 pages. (ISBN 2-07-053197-X). 1992.
  • Isabelle Cahn, Le Douanier Rousseau, naïf ou moderne ?. Éditions À Propos, 64 pages. 2006.
  • Le Douanier Rousseau, Jungles à Paris. Éditions de la Réunion des musées nationaux. 231 pages. (ISBN 2-7118-5030-7). 2006.
  • Henri Rousseau, Les écrits du Douanier Rousseau , édité par Yann Le Pichon, CNRS Editions, Paris , .
  • Yann Le Pichon, Le Monde du Douanier Rousseau, ses sources d'inspiration, ses influences sur l'art moderne. CNRS Éditions, Paris. Grand in-4, 320 pages. .
  • Guy Cogeval, Le Douanier Rousseau. L’innocence archaïque, Hazan. 270 pages. (ISBN 978-2754108782). 2016.
  • Cornelia Stabenow, Rousseau, Éditions Taschen. 96 pages. (ISBN 3822804185 et 9783822804186). 2018.
  • Mathieu Siam (scénario) & Thibaut Lambert (dessin), Les frontières du Douanier Rousseau (bande dessinée), Michel Lafon, 2022.

En anglais :

En espagnol :

Articles connexes

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Liens externes

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