Sekiyado est situé à la confluence des rivières Tone et Edo, une position stratégique pour contrôler le trafic fluvial du nord de la région de Kantō comme les environs nord-est d'Edo. À la suite du siège d'Odawara en 1590, la région de Kantō est attribuée à Tokugawa Ieyasu qui nomme son demi-frère Yasumoto Matsudarai (Hisamatsu)daimyō de Sekiyado avec un revenu de 20 000 koku. Ses revenus sont augmentés à 40 000 koku en 1591. Le domaine passe du contrôle des Matsudaira au contrôle d'autres clans au long de son histoire. Comme signe de l'importance que le shogunat Tokugawa accorde au domaine, des vingt-deux daimyōs qui le dirigent, vingt-deux occupent le poste de rōjū et trois autres celui de Kyoto shoshidai.
À partir de 1669, avec une interruption de 1683-1705, le domaine reste entre les mains du clan Kuze. Kuze Hirochika joue un rôle important durant la période du Bakumatsu. En tant que rōjū, il s'oppose à la purge d'Ansei menée par Naosuke Ii. C'est un partisan décisif de la politique kōbu gattai de soutien au shogunat par des liens de mariage avec la famille impériale, et l'un des premiers signataires des traités mettant fin à la politique d'isolement nationale (sakoku).
Durant la guerre de Boshin, le domaine reste officiellement un soutien du shogunat et envoie de nombreux samouraïs au shōgitai. Mais nombre de ses jeunes obligés supportent le mouvement sonnō jōi et font défection pour l'alliance Satchō. Après la bataille d'Ueno, Kuze Hironari, le dernier daimyō de Sekiyado, se soumet au nouveau gouvernement de Meiji. Il est nommé gouverneur du domaine par la nouvelle administration jusqu'à l'abolition du système han () puis devient vicomte dans la nouvelle structure nobiliaire kazoku. L'ancien domaine de Sekiyado est enfin absorbé dans la nouvelle préfecture de Chiba.