Dolmen de la Maison Trouvée
Le dolmen de la Maison Trouvée (ou Trouée), appelé aussi dolmen de la Ville au Voyer, est un dolmen situé dans la commune déléguée de La Chapelle-Caro (commune de Val-d'Oust), dans le Morbihan en Bretagne.
Dolmen de la Maison Trouvée | ||||
![]() Entrée avec portique du dolmen | ||||
Présentation | ||||
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Autre(s) nom(s) | Dolmen de la Maison Trouée, dolmen de la Ville au Voyer | |||
Type | Dolmen | |||
Période | Néolithique | |||
Protection | ![]() |
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Visite | Propriété privée | |||
Caractéristiques | ||||
Matériaux | Schiste | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 53′ 00″ nord, 2° 22′ 42″ ouest | |||
Pays | ![]() |
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Région | Bretagne | |||
Département | Morbihan | |||
Commune | Val-d'Oust | |||
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Géolocalisation sur la carte : France
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Historique
modifierLe dolmen est mentionné dès le début du XIXe siècle (abbé Mahé en 1825, Cayot-Delandre en 1847, Rozensweig en 1863) sous les dénominations de Maison Trouée ou Maison Trouvée. L'édifice fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 28 août 1934[1].
Description
modifierSelon Jean L'Helgouach, l'architecture du dolmen correspond à celle d'un dolmen angevin[2]. Le dolmen est sensiblement orienté est/ouest. Il est enserré dans un tertre circulaire d'environ un mètre de hauteur délimité par un péristalithe peu régulier d'une douzaine de mètres de diamètre constitué de blocs de quartz. La chambre sépulcrale est de forme rectangulaire, elle mesure 4,30 m de long sur 2 m de large. Tous les orthostates délimitant la chambre sont doublés. Ils supportent une monumentale table de couverture de 5,90 m de long sur 2,66 m de large et épaisse de 0,50 m[3]. Le couloir d'accès à la chambre mesure 1 m de large[4]. Il est délimité par deux petites dalles dont l'une comporte une feuillure suggérant l'existence antérieure d'une porte[3]. Toutes les dalles du dolmen sont en schiste pourpre[4].
Folklore
modifierSelon une légende, le monument était le repère d'êtres surnaturels appelés Folliards[Note 1] qui avaient l'habitude de se substituer aux nouveau-nés dans leur berceau. Pour s'en protéger, il fallait jeter neuf belles pommes rouges dans un chaudron d'eau bouillante et les Folliards rentraient chez eux[5].
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- ↑ « Tumulus avec dolmem », notice no PA00091151, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ * Jean L'Helgouach, Les sépultures mégalithiques en Armorique : (dolmens à couloir et allées couvertes), Rennes, Travaux du Laboratoire d'Anthropologie Préhistorique de la Faculté des Sciences, , 330 p., p. 218
- Hamon 1994.
- Gouézin 1994.
- ↑ Briard et al. 1989.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jacques Briard, M. Cabaret, G. Larcher et M. Le Goffic, « Mégalithes de Brocéliande et de Guer-Coëtquidan : découvertes et révisions 1975-1985 », dans Mégalithes de haute Bretagne, Maison des sciences de l'Homme Paris, coll. « Documents d'Archéologie Française » (no 23), , 133 p. (ISBN 2735103366, lire en ligne), p. 74-78
- Philippe Gouézin, Les mégalithes du Morbihan intérieur, Rennes, Institut culturel de Bretagne et Centre régional d'archéologie d'Alet, coll. « Patrimoine archéologique de Bretagne », , 127 p. (ISBN 9782868220547), p. 64
- Anne-Louise Hamon, Inventaire des sites archéologiques protégés au titre de la loi du 31 décembre 1913, sur les Monuments Historiques : Département du Morbihan 1993-1994, Service régional de l'archéologie de Bretagne, (lire en ligne), p. 77