Discussion:François Villon
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Sans titre
modifierIl n'y aurait pas une erreur sur le nombre de vers du poème le lais ? 2023 c'est un peu grand, non?
Oui, c'est le nombre de vers du Testament. (Mais c'est déjà corrigé.)
- --Israfel 14 avril 2006 à 16:01 (CEST) Un bien bel article. Je vois pour ma part la possibilité de rajouter une partie sur les aspects parodiques et satiriques de l'oeuvre de Villon. Et peut-être également sur le lyrisme. Ce mélange des tons est une des singularités de Villon dans son époque.
Si vous avez besoin d'aide, j'offre ma candidature en tout cas !
- --Pierrot lunaire 23 août 2006 à 18:57 (CEST)Le site de la commune des Loges en Josas (Yvelines) affirme que Villon serait né dans ce village (et non à Paris comme indiqué ici), affirmation d'ailleurs reprise sur Wikipedia dans au moins deux articles. Qu'en est-il?
- Dans un ouvrage consacré au poète, Auguste Longnon a recherché les traces de ce «maistre es arts» dans les registres universitaires et l'identifie comme étant François de Montcorbier, son véritable nom, Villon n'étant qu'un surnom qu'il utilise dans ses œuvres, cité en 1449 parmi les «baccalariandi» et en 1452 parmi les «licenciati» : «Franciscus de Montcorbier, de Parisius», ce qui tendrait à montrer qu'il est né à Paris. Auguste Longnon considère ces mentions plus probantes qu'une lettre de rémission de la chancellerie royale employant pour désigner le célèbre poète les termes de «maistre François des Loges»[1].--— In Vitae Publicae [forum] 6 novembre 2015 à 18:27 (CET)
On ne connait pas les raisons de son emprisonnement à Meung
modifierIl semble pourtant très probable qu'il y ait été emprisonné après qu'il a volé des vases sacrées dans l'église de Baccon (à6 km au nord). Il fut arrêté dans la grand'salle de l'auberge (toujours présente) du village, et ne fut délivré que par le passage de Louis XI
Passage AdQ
modifierBravo aux contributeurs ! Encolpe 8 décembre 2006 à 18:34 (CET)
- un certain nombre des "références nécessaires" ajoutées par R me semblent exagérément tatillonnes. --Loudon dodd 8 décembre 2006 à 19:23 (CET)
- Je suis assez d'accord avec vous, même s'il pointe aussi des passages qui pourraient être améliorés. Ayant déjà beaucoup donné du point de vue des références, je ne m'y remettrai que s'il n'y a vraiment personne d'autre pour le faire. Il faut cependant bien être conscient :
- que le manque de sources historiques ne nous permet pas d'affirmer grand chose. Lorsque est émis un doute dans l'article, cela ne doit pas vraiment être considéré comme une information vague, mais comme une précaution critique : la plupart des études et des commentaires sur Villon doivent, de l'aveu même des chercheurs, être pris avec des pincettes.
- que, d'autre part, François Villon est depuis longtemps inclus dans le "panthéon" de la poésie française (je n'aime pas cette expression, mais je n'en trouve pas d'autre). Le style adopté par le principal rédacteur permet, à mon avis, de rendre vivant et accessible cet auteur difficile. Quant aux tournures légèrement élogieuses pointés par R, elles ne me semblent pas déplacées : on ne parle pas d'un quelconque auteur, ici, mais d'un poète unanimement reconnu (et pas seulement en France), comme le plus grand de son époque. Israfel (Discuter) 8 décembre 2006 à 20:27 (CET)
- La moitié des demandes ne se justifient pas et trahissent une lecture superficielle de l'article. Pour le reste, je rejoins Israfel. Les références vraiment nécessaires seront portées petit à petit, mais R aurait pu avoir le bon goût de ne pas en truffer l'article. --jodelet 8 décembre 2006 à 20:33 (CET)
Bon, je viens de regarder ces demandes de référence avec un peu plus de précision, et je m'aperçois que, par exemle, dans l'analyse de la ballade des Pendus, on trouve ceci :
Le quatrain débute par un jeu de mots sur son prénom, « François », qui signifie aussi « Français » : ce double sens est présenté par Villon comme un double coup du sort(réf nécessaire).
Or, il suffit de lire les vers cités juste au-dessus pour comprendre cette phrase, qui donc n'a pas besoin de références. Je trouve dommmage que, alors que les demandes d'amélioration sont légitimes, l'on vienne avec cette légèreté pointer des déficiences imaginaires qui ont le fâcheux effet de dénigrer un article qui vient d'être promu "article de qualité". Je propose que l'on révoque les modifications de R. et que celui qui fait cette révocation aille s'en expliquer sur sa page de discussion, et l'invitant à venir expliquer ses choix ici.--Loudon dodd 8 décembre 2006 à 21:21 (CET)
- Je veux bien admettre qu'on puisse considérer le jeu de mots comme évident, mais le reste du paragraphe n'est nullement évident à la lecture du vers. Pour clarifier, j'ai donc fait porter la demande sur l'ensemble du paragraphe. Pour le reste, je vous renvoie à la lecture de Wikipédia:Vérifiabilité#Principes. R 9 décembre 2006 à 01:46 (CET)
Je révoque à nouveau : il y a encore un certain nombre de ces demandes de "références nécesairesé qui n'ont pas de sens, et ce n'est pas à moi de les lister, mais à celui qui les pose d'en justifier la pertinence.--Loudon dodd 9 décembre 2006 à 13:07 (CET)
- Tout à fait d'accord. Pour quatre raisons :
- Cette façon de procéder est irrespectueuse de l'avis de la communauté qui vient de décider à l'unanimité que l'article méritait le passage en AdQ.
- Personne ne prétend que les demandes de référence ne seront pas traités ; celles qui sont justifiées le seront.
- Wikipédia:Vérifiabilité#Principes ne dit pas qu'il faut sourcer chaque mot et chaque phrase. Les informations triviales ou évidentes n'ont pas à être sourcées. Ça va de soi.
- Faut-il vraiment lister toutes les demandes qui sont infondées : je prends quelques exemples :
En premier lieu, si les sujets abordés sont classiques, peu d'auteurs les ont vécus d'aussi près[réf. nécessaire]=>Il suffit d'avoir lu le début de l'article pour comprendre que Villon a été mêlé à la fois à la vie des princes mais aussi à celle du peuple. et, sans avoir toujours des parcours faciles, la plupart furent assez vite intégrés dans des cours de seigneurs à moins qu'ils ne fussent eux-mêmes des grands du royaume comme, par exemple, Charles d'Orléans (qui, retenu comme otage connut certes un long exil, mais un exil « doré »). Villon, quant à lui, a brûlé sa vie au fond des tavernes au milieu des gueux, des bandits et des prostituées. Il fut plusieurs fois emprisonné, et a réellement frôlé la mort. [...] Outre l'intensité de son propos, ce qui différencie radicalement l'œuvre de Villon de toute la production littéraire médiévale, c'est son caractère autobiographique revendiqué[réf. nécessaire]=>Cela est expliqué juste après ! Il faut lire et comprendre ce qu'on lit. (même si, nous l'avons vu, la véracité des faits est sujette à caution). Sans doute la première personne est-elle couramment utilisée par ses contemporains et prédécesseurs ; mais il s'agit d'un « je » toujours atténué, voilé, le narrateur éclipsant l'auteur. Il est très courant à l'époque que le narrateur relate un rêve au cours duquel se déroule l'action. C'est le cas par exemple dans le Roman de la Rose. --jodelet 9 décembre 2006 à 13:16 (CET)
De plus, la référence demandée pour justifier cette phrase :
"ces allégations reposent davantage sur l'ingéniosité de publicitaires et d'agents touristiques que sur le travail d'historiens et d'exégètes[réf. nécessaire] !"
... qui explique que les revendications du passage de Villon dans certaines villes ne sont confirmées par aucun exégète, revient à demander aux auteurs de prouver l'inexistence de quelque chose (en l'occurence l'inexistence de sources historiques), ce qui est logiquement impossible, et de ce fait flirte dangereusement avec la mauvaise foi.
--Loudon dodd 9 décembre 2006 à 13:50 (CET)
- Critiquer un article serait irrespectueux de la communauté ? Tous les principes de base de Wikipédia me semblent indiquer le contraire.
- Je ne reproche pas la critique dont je tiens le plus grand compte. Je reproche la méthode. Balancer des "ref nécessaire" un peu partout et ne pas tenir compte des arguments de ceux qui ont effectivement travaillé sur l'article — lequel a été jugé assez bon par la communauté pour être labellisé — c'est ça qui est agaçant et irrespectueux. --jodelet 9 décembre 2006 à 18:06 (CET)
- « En premier lieu, si les sujets abordés sont classiques, peu d'auteurs les ont vécus d'aussi près » : je ne conteste pas que Villon ait vécu les sujets en question de près, c'est l'affirmation que peu d'auteurs l'ont vécu d'aussi près qui est gênante. Il s'agit peut-être plus d'un problème de contenu évasif que de manque de sources, mais le paragraphe suivant est manifestement une analyse et doit être sourcé.
- Je viens de retrouver le passage d'où viennent ces analyses chez Claude Thiry. Référence ajoutée. Israfel (Discuter) 9 décembre 2006 à 18:00 (CET)
- Sur l'autobiographie : l'affirmation est effectivement développée juste après, mais elle n'est pas sourcée.
- J'ai trouvé ceci sur le site de Gert Pinkernell : « L’œuvre conservée de V. est, avec ses quelque 3.300 vers, plutôt mince. Elle est en plus assez simple et conventionnelle quant aux schémas métriques employés et aux moyens stylistiques. L’art exceptionnel de V. réside dans la précision, la vivacité et l’expressivité peu communes de sa langue et de ses images. Reflétant presque tous des moments précaires d’une existence mouvementée, ses textes ont un air très personnel, susceptible d’émouvoir encore le lecteur d’aujourd’hui. C’est à juste titre que V. passe pour l’un des meilleurs poètes du Moyen-Âge européen. » Le terme d'autobiographie n'est pas employé, mais cela me semble suffire. Je rajoute! Israfel
- « ces allégations reposent davantage sur l'ingéniosité de publicitaires et d'agents touristiques que sur le travail d'historiens et d'exégètes » : ceci était une affirmation forte sur le fait que les revendications non-étayées historiquement étaient le fait « de publicitaires et d'agents touristiques ». La réécriture d'Israfel a corrigé le problème. R 9 décembre 2006 à 16:55 (CET)
On reprend les choses calmement...
modifierBon, suite à une erreur de manip, j'ai perdu une longue explication accompagnée de propositions d'ajouts de références... Une heure de travail foutue en l'air. Je suis vert, mais peu importe. Tout cela pour dire que je vais faire les modifications directement dans l'article. Pour certains endroits, je ne changerai rien par contre, d'accord avec les autres. J'espère que les ajouts vous conviendront. J'essayerai d'expliquer les ajouts dans les résumés. Israfel (Discuter) 9 décembre 2006 à 15:04 (CET)
- et une après-midi, une... Israfel (Discuter) 9 décembre 2006 à 16:54 (CET)
Concernant le passage :
"On ne peut, en l’état actuel des connaissances, que s’y résoudre, et admettre que de rares aspects de l’œuvre nous échappent encore ; ces lacunes n’enlèvent rien à la drôlerie ni à l’inventivité de la langue de Villon"
Peut-être pourrait-on tourner cela ainsi : "nous échappent encore, lacunes qui n'empêchent heureusement pas d'apprécier la drôlerie et l'inventivité de la langue de Villon"
L'affirmation est moins "forte", et je crois que même R n'osera pas demander à ce qu'une source confirme que l'on puisse apprécier Villon.
Si toutefois il demande des références pour le "heureusement" (au cas où certains pourraient trouver cela malheureux), on peut l'enlever.
J'admire votre patience, Israfel.--Loudon dodd 9 décembre 2006 à 17:16 (CET)
Vote de R
modifierBonsoir all !
Le vote pour l'AdQ s'est terminé le 7 décembre à 22h34. J'ai fait, selon les règles, à partir de 18h33, le lendemain, tout ce qu'il fallait faire pour catégoriser l'article en AdQ. A 18h34, R a formulé son objection... alors qu'il avait eu un mois pour le faire.
Je sais pas trop ce qu'il faut faire : théoriquement, le vote était clos. Mais il serait bête de passer en demande de suppression de label AdQ... Il faudrait contacter un admin ou quelqu'un qui connaît mieux que moi Wikipédia.
Sinon, concernant la polémique (qui n'a fait qu'améliorer l'article, d'ailleurs) : il faut supprimer tout ce qui exprime une pensée personelle du rédacteur (les modalisateurs !), mais ne pas demander du sourçage à outrance...
Désolé de rien pouvoir dire de plus... Encolpe 9 décembre 2006 à 23:11 (CET)
- Je suis le premier à dire que le strict respect des règles permet d'éviter les conflits. En l'occurrence, j'ai voté en dehors des délais, mon vote est donc irrecevable et l'article est légitimement AdQ depuis le 7 ou 8 décembre. R 10 décembre 2006 à 03:24 (CET)
Aztechs de Lucius Shepard
modifierBonjour. J'ai lu récement le reccueuil de nouvelles " Aztechs" de Lucius Shepard, aux éditions Le Bélial, grand prix de l'imaginaire 2007 catégorie nouvelle étrangère. Une des nouvelles qui le compose tourne autours de François Villon, on y a en effet affaire à une sorte de malédiction. C'est d'ailleurs par cette nouvelle que j'en suis arrivé à effectuer quelques recherches sur le véritable personnage de Villon. Pensez vous qu'une note sur cette nouvelle (référence) aurait sa place dans le paragraphe "Littérature" ? Merci --Rawbell 23 janvier 2007 à 13:37 (CET) (question supplémentaire, comment fait on pour signer dans la page de dicussion ^^" ? merci )
- Pour signer, c'est le 11ème bouton en partant de la gauche (juste après le w en sens interdit). A priori, je ne vois ce qui vous interdirait de le faire (je viens de faire un truc similaire en ajoutant la mention d'une nouvelle de Stevenson). Mais à mon avis, une simple mention est suffisante. Je ne crois pas qu'il soit à propos de rentrer dans les détails. (je ne connais pas Lucius Shepard, mais je vois que s'il a un article sur le wikipedia anglophone, il ne semble pas en avoir sur le wiki francophone...)--Loudon dodd 22 janvier 2007 à 21:49 (CET)
Merci pour l'information sur la signature. Pour La nouvelle, je ne comptais pas rentrer dans les détails juste insérer une référence. J'envisage aussi de créer une page pour Lucius Shepard sur le wiki francophone ( même si ce ne sera qu'une ébauche à compléter ) , je lierai donc la page :) merci encore, je m'en occuperai surement ce soir --Rawbell 23 janvier 2007 à 13:37 (CET)
3 ou 5 janvier ?
modifierExtrait de la page : "Mais Villon a de la chance : le 5 janvier 1463, la peine est commuée en dix ans de bannissement de la ville." or dans "365 great stories from history for every day of the year" de W.B.Marsh & Bruce Carrick, éditions Icon Books uk/ Totem Books usa, il est écrit que la Parlement a commué la peine le 3 janvier. Qui a raison ?lynntoniolondon (d) 16 mars 2008 à 00:50 (CET) Bonjour, Vous avez raison d'insister sur ce point : mais il semble, d'après les documents originaux dont des copies sont visibles à la bibliothèque nationale que ce soit le 5 Janvier : d'abord parce que le chiffre est notre ancien '3' qui s'ecrivait comme le cinq avec le haut à l'envers, ce qui explique les erreurs de lecture, mais aussi et surtout, parce que sauf erreur du calendrier le 5 tomabait en semaine et le 3 le week end, et l'on imagine mal le parlement sièger un jour saint :) Chris--82.121.16.125 (d) 9 juin 2008 à 22:03 (CEST)
Bonsoir,
modifierVotre réponse est excellente, merci.
Votre dernière édition dans François Villon a été éffacée, il serait peut-être possible de la remettre en utilisant le conditionel ou en citant vos sources ?
Cordialement, lynntoniolondon (d) 10 juin 2008 à 00:06 (CEST)
Juste au cas ou, pour les références : [2] (voir modifier)
Ballade des Menus Propos
modifierIl parait que la citation n'est pas trop juste. Je suis de wikipedia russe, donc je peux me tromper. Sinon, c'est a propos de phrase « Je connois tout, fors que moi mêmes » — Il n'y a pas de s dans le « moi memes » sur google livres [1]. Deuxieme lien — [2]. — Grenadine (d) 1 novembre 2008 à 00:12 (CET)
- Félicitations pour votre intérêt concernant la littérature française !
La bonne formule comporte le s final : « Je connois tout, fors que moi mêmes » (Les deux éditions citées datent des années 1830 et n'ont guère de fiabilité). Deux éléments de réponse :
- on fait rimer une "apparence" de singulier avec une "apparence" de singulier et une "apparence" de pluriel avec une "apparence" de pluriel : c'est la "rime pour l'œil" (on parle aussi de rimes plurielles et de rimes singulières) voir Versification française, section 3.1. Dans la ballade « moi-mêmes » rime avec « crèmes brèmes blêmes » qui sont des formes au pluriel.
- Les adverbes s'écrivaient fréquemment avec un s final qui s'est parfois maintenu (certes, ailleurs, volontiers...), mais qui a disparu dans d'autres cas (Quicherat cite « oncques, encores, presques... »). Dans le cas de « même/mêmes », la disparition s'installe vraiment au XVIIe s quand on a accordé « même » avec le pronom (au singulier : moi-même/au pluriel : nous-mêmes, aujourd'hui avec un tiret). Louis Quicherat dans son Traité de versification française en 1850 ([3]) montre que Pierre Corneille avait écrit dans Le Menteur (représenté en 1643, publié en 1644) : Moi mêmes à mon tour je ne sais où je suis qu'il a corrigé postérieurement en Je ne sais plus moi même à mon tour où je suis (Acte V, sc. 6).Cordialement.PRA (d) 18 février 2011 à 10:40 (CET)
- Auguste Longnon, François Villon et ses légataires, Alphonse Lemerre, (lire en ligne), p. 206-207, 225
- Le livre ou le lien internet
atribution de "L'enterrement de Verlaine"
modifierBonjour,
Excusez-moi, je ne connais pas assez W., et le ou les rédacteur (s) de l'article sur Villon a ou ont fait un excellent travail... mais j'ai une correction à apporter: "L'enterrement de Verlaine", qui est attribué à Georges Brassens dans la section "en chanson" de la page sur Villon est en réalité un poème de Paul Fort, récité, et non chanté, par Brassens.
Merci,
courriel@supprimé (pourquoi ?)
— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 216.239.87.148 (discuter), le 19 février 2011 à 18:40 (CEST)
Confusion Villon-Fillon
modifierLe panneau de confusion Villon-Fillon qui vient d'être rajouté me semble relever de la plaisanterie malicieuse (à connotation politique) car il n'y a aucun risque sérieux de confondre un poète du XVe siècle et un premier ministre actuel.
Je suis d'avis de le retirer.
Mcleclat (d) 23 novembre 2011 à 09:46 (CET)
- Comme expliqué par M0tty, ce modèle sert à signaler des semi-homonymies, et ici la quasi-homophonie entre François Fillon et François Villon. Pour rappel, tous les lecteurs de WP:fr ne sont pas français et ne connaissent pas nécessairement le premier ministre français actuel. En outre, un nom entendu à la télévision ou à la radio peut être déformé, surtout pour des sons comme F/V, et il est tout à fait possible (cela m'arrive régulièrement) de tomber sur un autre article que celui que l'on cherche.
- Pour terminer, un conseil : évite d'accuser les autres contributeurs de faire des « plaisanterie[s] malicieuse[s] », qui plus est « à connotation politique », dans les articles. N'hésite pas à relire WP:FOI. Skippy le Grand Gourou (d) 23 novembre 2011 à 10:23 (CET)
- Je reconnais bien volontiers votre bonne foi dans cet ajout et retire mon accusation de mauvaise plaisanterie.. Reste mon étonnement à pouvoir confondre Villon et Fillon (confusion nécessitant un bandeau d'avertissement)mais certes tout est possible...Mcleclat (d) 23 novembre 2011 à 12:01 (CET)
- Il n'est pas étonnant qu'on puisse confondre Fillon et Villon : Tout le monde ne parles pas un Français parfait, ne le comprends pas parfaitement non plus, tout le monde ne connait pas la politique intérieure française (pensez aux Québécois, aux francophones d'Afrique ou d'ailleurs,...), et tout le monde ne connait pas forcément non plus ce célèbre poète. Le modèle est plus une forme de redirection douce qu'un bandeau d'avertissement à mon sens. Cordialement. --M0tty [Plaidoyers et jérémiades] 23 novembre 2011 à 15:11 (CET)
- Bon, je me ralie à vos arguments: un bandeau permettant une redirection en cas d'erreur sur la personne est justifiable. Cordialement.Mcleclat (d) 23 novembre 2011 à 16:41 (CET)
- Il n'est pas étonnant qu'on puisse confondre Fillon et Villon : Tout le monde ne parles pas un Français parfait, ne le comprends pas parfaitement non plus, tout le monde ne connait pas la politique intérieure française (pensez aux Québécois, aux francophones d'Afrique ou d'ailleurs,...), et tout le monde ne connait pas forcément non plus ce célèbre poète. Le modèle est plus une forme de redirection douce qu'un bandeau d'avertissement à mon sens. Cordialement. --M0tty [Plaidoyers et jérémiades] 23 novembre 2011 à 15:11 (CET)
- Je reconnais bien volontiers votre bonne foi dans cet ajout et retire mon accusation de mauvaise plaisanterie.. Reste mon étonnement à pouvoir confondre Villon et Fillon (confusion nécessitant un bandeau d'avertissement)mais certes tout est possible...Mcleclat (d) 23 novembre 2011 à 12:01 (CET)
Homosexualité et vers pornographiques
modifierOuf ! En lisant la dernière édition de Villon dans la Pléiade, je suis bien rassuré : Aucune allusion à une sexualité particulière du poète, et la traduction de ses ballades n'a aucun lien avec le sexe et l'homosexualité. Ouf ! je suppose que ce doit être la même personne qui a rédigé l'article de Wikipedia...
- Vous avez des sources secondaires de qualité ? Sinon c'est votre interprétation. Parler de « censure » (en diff) discrédite par ailleurs totalement votre propos. Celette (discuter) 9 novembre 2014 à 18:21 (CET)
- Gagné ! J'étais tellement sûr de votre intervention que j'ai parié avec des amis ! En fait, je m'occupe à collectionner toutes vos interventions violentes sur le thème dans Wikipedia, et d'autres, afin de publier un ouvrage sur les moyens de réfutation utilisés pour évacuer et ridiculiser totalement l'homosexualité dans tous les articles de la Wikipeda française. (Pour votre culture, vous en avez besoin, relisez toutes les critiques existantes et publiées sur la ballade 2 de Villon...)
Une erreur à corriger
modifierIl est noté dans le paragraphe "Fin de vie" : "Dans la Requeste au prince, il demande une aide financière à un prince de sang qui pourrait être Charles d’Orléans" C'est une erreur. Toutes les éditions portent ce poème comme "Requête à monseigneur de Bourbon" Voir : LA REQUESTE Que Villon bailla à Monseigneur de Bourbon, dans WIKIsource. D'après : Œuvres complètes de François Villon éd. préparée par La Monnoye, mise à jour, avec notes et glossaire par M. Pierre Jannet, Paris, A. Lemerre, 1876
La Requeste que Vïllon bailla à Monseigneur de Bourbon "Le mien seigneur et prince redouté Fleuron de lys, royale géniture, François Villon, que Travail a dompté A coups orbes, par force de bature, Vous supplie par cette humble écriture Que lui fassiez quelque gracieux prêt. De s'obliger en toutes cours est prêt, Si ne doutez que bien ne vous contente : Sans y avoir dommage n'intérêt, Vous n'y perdrez seulement que l'attente. A prince n'a un denier emprunté, Fors à vous seul, votre humble créature. De six écus que lui avez prêté, Cela piéça il mit en nourriture, Tout se paiera ensemble, c'est droiture, Mais ce sera légièrement et prêt ; Car se du gland rencontre en la forêt D'entour Patay et châtaignes ont vente, Payé serez sans délai ni arrêt : Vous n'y perdrez seulement que l'attente. Si je pusse vendre de ma santé A un Lombard, usurier par nature, Faute d'argent m'a si fort enchanté Qu'en prendroie, ce cuide, l'aventure. Argent ne pends à gipon n'à ceinture ; Beau sire Dieu ! je m'ébahis que c'est Que devant moi croix ne se comparaît, Sinon de bois ou pierre, que ne mente ; Mais s'une fois la vraie m'apparaît, Vous n'y perdrez seulement que l'attente. ENVOI. Prince du Lys, qui à tout bien complaist, Que cuydez−vous, comment il me desplaist Quand je ne puis venir à mon entente? Bien m'entendez, aydez−moi, s'il vous plaist: Vous n'y perdrez seulement que l'attente.
Suscription de la dicte requeste.
Allez, lettres, faictes ung sault; Combien que n'ayez pié ne langue, Remonstrez, en vostre harangue, Que faulte d'argent si m'assault.
La Requeste à Monseigneur de Bourbon. Prompsault se trompe lorsqu'il dit que Marot a fait le
titre de cette ballade. On le trouve dans les éditions du XVe siècle tel qu'il est reproduit ici. Le duc de Bourbon était Jean II, qui mourut en 1487; ce ne pouvait être Charles Ier, mort en décembre 1456, à l'époque précisément où Villon, peu connu comme poëte, se faisait fouetter publiquement. Le duc de Bourbon de l'époque ne peut être que Jean II.
On lit dans VILLON (1431-1463) Sa Vie — Son Œuvre Par Jean-Marc BERNARD :
"Les gages que lui donnait le duc Charles, il ne les toucha
pas longtemps. Tandis qu'il paradait ainsi à la cour de Blois, s'apprenant à ployer l'échiné devant les princes et à tourner un madrigal pour les dames de compagnie, à Paris, son ancien condisciple Guy Tabary était appréhendé, mis à la question et obligé de révéler le vol du collège de Navarre.
Aussi dès le commencement de l'année 1458, l'Official lan- çait un mandat d'arrêt contre le poète. Charles d'Orléans, que sa captivité en Angleterre avait dû rendre indulgent et bonhomme, conseilla à maître François de s'éloigner au plus tôt et de se rendre à Moulins auprès de son cousin Jean II de Bourbon.
Voici donc François Villon quittant la livrée princière pour endosser de nouveau les habits du pèlerin.
A Bourges, il rencontra par hasard ua ancien camarade de l'Université, François Perdrier. Mais ce dernier, devenu écuyer, se souciait peu de renouveler connaissance avec un malandrin; il dénonça même Villon auprès de l'officialité de la ville.
Cependant le poète ne dut pas être inquiété longtemps, car il reprit sa marche sur Moulins ^ . Jean II de Bourbon lui donna six écus et l'engagea vivement à aller passer quelques mois dans sa terre de Roussillon en Dauphiné, hors du royaume de France. La route est longue de Moulins à Roussillon et les six écus furent tôt dépensés ! Une fois dans la petite ville dauphinoise, Villon profita du premier courrier pour faire tenir à monseigneur de Bourbon la requête en question. Ne recevant point de réponse, s'ennuyant à mourir dans ce pays éloigné, le poète imprudent retourna à Moulins, d'où cette fois il dut être éconduit. Il décida de remonter sur Paris, en passant par Orléans"
Note : Il est à remarquer que les villes d'Angers, de Blois et de Moulins étaient alors le séjour de trois princes-poètes, le roi René, le duc d'Or- léans et Jean II de Bourbon, qui se plaisaient à accueillir chez eux tous les lettrés de France.