Deschambault-Grondines

municipalité du Québec (Canada)

Deschambault-Grondines est une municipalité située dans la MRC de Portneuf (Municipalité régionale de comté), dans la région de la Capitale-Nationale[1], au Québec, Canada.

Deschambault-Grondines
Deschambault-Grondines
Vie aérienne de l'église Saint-Joseph de Deschambault
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Capitale-Nationale
Subdivision régionale Portneuf
Statut municipal Municipalité
Maire
Mandat
Patrick Bouillé
2021-2025
Code postal G0A 1S0 (Deschambault) et
G0A 1W0 (Grondines)
Constitution
Démographie
Population 2 235 hab. ()
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 39′ nord, 71° 56′ ouest
Superficie 15 200 ha = 152 km2
Divers
Code géographique 2434058
Localisation
Carte
Dans la MRC : Portneuf.
Géolocalisation sur la carte : Capitale-Nationale
Voir sur la carte administrative de Capitale-Nationale
Deschambault-Grondines
Géolocalisation sur la carte : Québec
Voir sur la carte administrative du Québec
Deschambault-Grondines
Géolocalisation sur la carte : Canada
Voir sur la carte administrative du Canada
Deschambault-Grondines
Liens
Site web deschambault-grondines.com

Deschambault-Grondines a été créée en 2002 par la fusion des villages de Deschambault et de Grondines[2]. Elle est membre de la Fédération des Villages-relais du Québec.

Deschambault

modifier

Histoire

modifier

Le village de Deschambault est situé dans la partie est de la municipalité. Il tient son origine de la seigneurie de Chavigny, concédée en 1640 par la Compagnie de la Nouvelle-France. En 1671, Jacques-Alexis Fleury, sieur Deschambault, épouse l'héritière de la seigneurie et il en devient propriétaire en 1683 par un échange de terres. Il donne alors son nom à son nouveau domaine. La paroisse Saint-Joseph-de-Deschambault est fondée en 1713 et érigée canoniquement en 1753. La municipalité de paroisse est créée en 1855, et la municipalité de village s'en sépare en 1951. Ces deux entités se regroupent à nouveau en 1989[2].

« Historiquement, le noyau villageois de Deschambault s'est développé sur le cap Lauzon, une pointe de terre surplombant le fleuve Saint-Laurent, nommée ainsi en l'honneur de Jean de Lauzon, qui fut gouverneur de la Nouvelle-France. La localisation des premiers établissements sur le cap s'explique par un ensemble de facteurs. Ainsi, la vue que procure cet endroit sur le fleuve et les rapides Richelieu situés juste en face confèrent un caractère stratégique à ce lieu de l'avis des grands voyageurs et des militaires de l'époque. »

— Odonymie Deschambault-Grondines, 2008[3].

« À une certaine époque, on disait qu'il y avait à Deschambault « un pilote à toutes les deux maisons ». Très tôt, le goût de la mer » s'y est développé, car le Saint-Laurent a longtemps représenté la seule voie qui permettait d'accéder au village. « Tout se passait sur le fleuve ! » lance d'emblée le coordonnateur du Comité des navigateurs de Deschambault, l'abbé Jacques Paquin. « Même après l'ouverture du chemin du Roy, une route jugée difficile, la voie maritime a continué pendant un bon bout de temps d'être davantage utilisée que la voie terrestre. »

— Deschambault, un village de navigateurs, Le Soleil[4].

Grondines

modifier

Histoire

modifier

Le village de Grondines occupe la partie ouest de la municipalité. Le nom « Grondines » a été attribué par Samuel de Champlain lui-même. Ce nom apparaît sur une carte de 1632, il proviendrait soit du bruit produit par l'eau du fleuve sur les battures de gros cailloux, une explication de Benjamin Sulte, suggère que les cascades bruyantes de la rivière Sainte-Anne, sur le territoire initial de la seigneurie, auraient provoqué un bruit assimilable à un grondement[2].

La Seigneurie des Grondines[6] est l'une des plus anciennes du Québec, et a été initialement octroyé par la Compagnie de la Nouvelle-France en 1637, à la Duchesse Marie-Madeleine de Pontcourlay, dame d'atours de la reine Marie de Médicis, et nièce du chef d'état de Louis XIV, le Cardinal Richelieu, Duc de Fronsac. Le fief occupait alors une superficie de 233 kilomètres carrés ou près de 60 000 acres[7],[8].

En 1646, le Gouverneur de la Nouvelle-France de l'époque, Charles de Montmagny, donna la concession aux religieuses hospitalières, administratrices de l'Hôtel-Dieu de Québec, sous les directions de père Jérôme Lalemant, puis en 1683, les religieuses la revendirent au seigneur Jacques Aubert[6],[2]. Étant le beau-père de Louis Hamelin, la seigneurie passera à la famille Hamelin qui en resteront les seigneurs jusqu'en 1797[8],[6]. La première confirmation de Grondines fût célébré en 1676 par Monseigneur de Laval, évêque de Québec et membre de la Maison de Montmorency[2].

Deux fils, François et René Hamelin, marrièrent les filles du seigneur François Dumontier de Paris, premier secrétaire du gouverneur général de la Nouvelle-France, Philippe de Vaudreuil[9],[10],[11]. En 1698, Louis de Buade, comte de Frontenac (Chateau Frontenac), leur accorde des concessions pour agrandir la seigneurie, incluant dorénavant des îles, îlets et battures[12]. D'autres concessions sont accordées en 1711 par le gouverneur Philippe de Rigaud, Marquis de Vaudreuil[13].

Histoire

modifier

Premières Nations

modifier
 
Pointe de l'anse des Grondines ou Grande Pointe-des-Grondines[15],[16]

Dans des canots, d'écorce de bouleau ou creusés dans un tronc d'arbre, les Premières Nations sillonnaient le fleuve Saint-Laurent d'ouest en est, des Grands Lacs, jusqu'à l'océan Atlantique et tous les fleuves et rivières des Amériques, du nord au sud, de l'Arctique à la Terre de feu, depuis des millénaires. Les Autochtones connaissaient les avantages, les irritants, les barrières et les dangers des cours d'eau bien avant l'arrivée des Européens comme Jacques Cartier (1491-1557)[17],[18].

En face du cap Lauzon, en plein centre du fleuve Saint-Laurent, les rapides Richelieu s'étendent sur une distance de près de 2 km. Ces rapides, pratiquement invisibles, correspondent à un rétrécissement du chenal, marqué, surtout à marée basse, par un courant beaucoup plus fort que partout ailleurs sur le Saint-Laurent en aval de Montréal[19].

À Deschambault, depuis les canots des Premières Nations et les navires des conquérants, les rapides Richelieu jouent un rôle stratégique dans l'histoire du cap Lauzon, et de celle de tout le Québec. les rapides font encore aujourd'hui, la vie dure autant aux voiliers, aux chaloupes, aux canots, aux petits bateaux comme aux capitaines des grands navires marchands[20].

À Grondines, la pointe de l'anse des Grondines, aussi nommée dans la langue populaire : La Grande Pointe, Pointe de la Laille ou Grande pointe de la Laille. Le mot laille pourrait provenir de l'anglais light, étant donné qu'il y avait un phare à l'extrémité de l'île.

Selon l'historien Raymond Douville, cette pointe serait à l'origine du nom Grondines donné, sans doute, par les canotiers qui avaient à contourner, à la marée montante, les nombreux cailloux que les vagues venaient frapper en grondements sourds et dont les échos résonnaient sur les escarpements de la côte[15].

Nouvelle France

modifier

Originaire d'Angers, région d'Anjou, France, les Hamelin, seigneurs de Grondines, furent l'une des huit dynasties seigneuriales qui vécurent en permanence sur leur domaine en Nouvelle-France pendant six générations, et au fil du temps, marièrent des membres de la noblesse canadienne-française[21],[22]. Les familles était les Couillard de l'Espinay, les Denys de la Ronde, de la famille de Charles Aubert de La Chesnaye, les Fleury d'Eschambault, les Gaultier de Varennes, les Lorimier de la Rivière, les Chavigny de la Chevrotière, et leur belle-famille comprirent les barons Le Moyne de Longueuil, les Pézard de Champlain, et les Boucher de Montarville[23],[24],[25],[26].

Un membre des Hamelins de Nouvelle-France sera également reconnu noble par la Conseil souverain de Louis XIV en 1654, et fera partie de la noblesse canadienne-française, soit le seigneur et commandant Jacques-François Hamelin de Bourgchemin et de l'Hermitière, un descendant de Jacques Hamelin, évêque de Tulle[27],[28],[29],[30]. En 1766, un membre des Hamelins de Chavigny, aussi de la noblesse canadienne, apparait dans des documents suppliant le roi Louis XV de conserver en poste le Gouverneur du Québec James Murray, afin de diminuer les injustices dont ils étaient victimes après la Conquête Anglaise[31]. Les signataires de la pétition, incluant A. Hamelin, étaient Luc de la Corne, François-Joseph Cugnet, Aubert de Gaspé (en), Antoine Juchereau Duchesnay, et quelques autres[31].

Les Hamelins furent également de grands marchands de fourrures, en affaires avec le gouverneur René Gaultier et Pierre Gaultier, ainsi qu'avec les Chaboillez à Détroit, famille de Charles Chaboillez, fondateur du Beaver Club[32],[33],[34],[35],[36],[37]. Des membres notables furent l'officier Jean-Baptiste Hamelin, le patriote François-Xavier Hamelin, le sénateur Salomon Hamelin (en), le politicien Joseph Hamelin (en), le médecin Léandre Hamelin, ainsi que le banquier Ananie S. Hamelin, membre du conseil d'administration de la Banque Jacques-Cartier et l'un des plus importants actionnaires de la Banque Provinciale du Canada sous Alphonse Desjardins, sénateur et maire de Montréal[38],[39],[40],[41],[42]. D'autres membres incluent les évêques Jean-Guy Hamelin et Claude Hamelin, ainsi que l'écrivain Louis-Edmond Hamelin[43],[44]. Les Hamelin étaient également apparentés au politicien Louis Riel, fondateur du Manitoba, et l'un des Pères fondateurs du Canada[45],[21].

À la suite de la conquête anglaise en 1797, les Hamelin vendirent la seigneurie aux Anglais, le nouveau propriétaire étant le marchand écossais Mathew Macnider (en), frère de John Macnider (en), membres de la famille du premier ministre Félix-Gabriel Marchand, du Lt-Col. James Johnston (en), et du Sir John Robinson, 1st Baronet of Toronto (en)[8]. Le dernier seigneur des Grondines sera le sénateur David Edward Price en 1871, membre de l'influente famille Price, l'une des familles les plus riches du Canada de l'époque[6].

Une paroisse a été fondée en 1646 puis érigée canoniquement en 1680 sous le nom de Saint-Charles-des-Roches ou Saint-Charles-des-Grondines[46]. La municipalité de paroisse a été fondée en 1855, celle de village s'en est séparée en 1912 et les deux ont été réunies en 1984[47].

Géographie

modifier
 
Fossile non identifié, rivage du fleuve Saint-Laurent, Grondines[16]

Deschambault-Grondines est située sur le Chemin du Roy (Route 138), sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, entre Trois-Rivières et Québec.

Selon un rapport géologique officiel du ministère des Richesses naturelles du Québec, 1975, la région de Grondines couvre approximativement 410 milles carrés, s'étendant au nord et au sud, sur les rives du fleuve Saint-Laurent.

Sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, de la municipalité de Batiscan à Deschambault-Grondines (secteur Grondines), la plaine est basse et présente peu de relief. Cette plaine a été creusée par la rivière Sainte-Anne et ses nombreux tributaires, et par la partie inférieure de la rivière Batiscan.

Sur ce territoire, quelques rivières de peu d'importance coulent directement dans le Saint-Laurent, telles les rivières du Moulin et Lachevrotière. A l'exception de la partie inférieure de la rivière Batiscan, aucune de ces rivières n'est navigable.

Au nord-est de Grondines une falaise s'élève sur une distance de deux milles[2],[16].

Hydrographie

modifier

À partir de son crénon, dans le centre-ouest de la municipalité, la rivière du Moulin coule vers le sud-est jusqu'à son embouchure dans l'estuaire du Saint-Laurent. La rivière La Chevrotière traverse le centre de la municipalité en coulant vers le sud jusqu'à son embouchure dans l'estuaire du Saint-Laurent. La rivière Belle-Isle coule du nord-est vers le sud-ouest jusqu'à son embouchure dans l'estuaire.

Municipalités limitrophes

modifier

Démographie

modifier
Évolution démographique de Deschambault
1981 1986
977879
(Sources : Recensement du Canada)
Évolution démographique de Grondines
1981 1986
692669
(Sources : Recensement du Canada)
Évolution démographique
2001 2006 2011 2016 2021
1 9652 0322 1312 2202 235

Administration

modifier

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[50].

Deschambault-Grondines
Maires depuis 2005
Élection Maire Qualité Résultat
2005 Gaston Arcand Voir
2009 Voir
2013 Voir
2017 Voir
2021 Patrick Bouillé Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

Industrie

modifier

L'aluminerie de Deschambault, fondée en 1992, opérée par la société Alcoa « Aluminum Company of America », emploie 478 personnes, produit annuellement 253 000 tonnes métriques de matériau[51].

Patrimoine culturel

modifier

Écologie

modifier
 
Sous-bois et chaînière de roches (nom vernaculaire)

Bien que l'occupation humaine ait généré des changements sur le plan écologique, il est impressionnant de constater à quel point le marécage de Grondines et Sainte-Anne-de-la-Pérade est demeuré en bonne condition, une rareté à l'échelle de la province.
Unique en son genre, il figure parmi les écosystèmes les plus riches et les plus vastes en bordure du fleuve Saint-Laurent. On y trouve une faune et une flore bien adaptées à ces conditions particulières. Conservation de la nature Canada[61].

Photographies

modifier

Notes et références

modifier
  1. Répertoire des municipalités : Deschambault-Grondines
  2. a b c d e et f Commission de Toponymie Québec, « Deschambault-Grondines », (consulté le ) : « Les Deschambaultiens peuvent contempler un magnifique décor tout en s'adonnant à la chasse au canard sur les berges du fleuve, activité pour laquelle la municipalité a la réputation d'être un véritable paradis. »
  3. Odonymie Deschambault-Grondines, « SECTEUR DE DESCHAMBAULT » [PDF], (consulté le )
  4. Johanne Martin, « Deschambault, un village de navigateurs », sur Le Soleil, (consulté le )
  5. Répertoire du patrimoine culturel du Québec, « Maison Jean Boudreau », (consulté le ) : « Bâtiment en pierre de plan rectangulaire, à un étage et demi et à soubassement surhaussé, coiffé d'un toit à deux versants droits encadré de murs coupe-feu et surmonté d'une large souche de cheminée centrale. »
  6. a b c et d Université du Québec à Trois-Rivières (UQAM), « Fonds d'archives des Seigneuries Sainte-Anne-de-la-Pérade et des Grondines », (consulté le ) : « La seigneurie des Grondines est l'une des premières seigneuries créées en Nouvelle-France (1637), elle avait une façade de une lieue (environ 4 km) sur le fleuve Saint-Laurent par dix lieues de profondeur. »
  7. Conversion lieue carré en Acre
  8. a b et c Municipalité de Saint-Casimir, « Historique », (consulté le ) : « Le territoire de Saint-Casimir faisait originellement partie de la seigneurie de Grondines et de la paroisse de Saint-Charles-des-Grondines »
  9. Sévigny, A. (1991). «S'habituer dans le pays» : facteurs d'établissement du soldat en Nouvelle-France à la fin du grand siècle. Les Cahiers des dix, (46), 61–86. https://doi.org/10.7202/1015582ar, p. 78
  10. Actes De Mariage de Rene Hamelin et Marie Dumontier
  11. Page 74 - Répertoire des greffes des notaires - Vol. 3 : 571 Contrat de mariage entre François HAMELIN, fils de François HAMELIN et tîarie Madeleine AUBERT, de Grondines, et Marie Madeleine DUMONTIER, agie de 20 ans, fille de feu François DUMONTIER, secrétaire du gouverneur, et Marie Anne RIVART, (19 février 1721)
  12. Item P209 - Acte de concession par Louis de Buade, Comte de Frontenac, et Jean Bochart Champigny, gouverneur et intendant de la Nouvelle-France, au sieur Louis Hamelin, seigneur en partie des Grondines, Archives Canada, Réseau Canadien d'Information Archivistique, BAnQ Québec, Fonds Intendants, Registres d'intendance.
  13. Pièce P5 - Acte de concession par Philippe de Rigaud, Marquis de Vaudreuil, gouverneur, et Jacques Raudot, intendant de la Nouvelle-France, à Louis Hamelin, seigneur et propriétaire de la majeure partie du fief, terre et seigneurie des Grondines, Réseau Canadien d'information archivistique, BanQ- Québec, Archives Canada
  14. Denise Paquin, « Culture et patrimoine Deschambault-Grondines : 40 ans d'action patrimoniale », (consulté le ) : « en 1976, l'édifice abrite une école dédiée aux métiers traditionnels, en 1992, il devient un centre d'interprétation mais conserve un volet de formation en ébénisterie, en forge et en sculpture »
  15. a et b Commission de Toponymie Québec, « Pointe des Grondines », sur Gouvernement du Québec, (consulté le ) : « Pointe dénommée, dans le langage populaire, La Grande Pointe, Pointe de la Laille ou Grande pointe de la Laille. Le mot laille pourrait provenir de l'anglais light, étant donné qu'il y avait un phare à l'extrémité de l'île. »
  16. a b et c T.H. Clark, Y. Globensky, « Région de Grondines, Service de l'exploration géologique » [PDF], sur Ministère des richesses naturelles direction générale des mines, (consulté le ) : « Dans la région de Grondines, la largeur du fleuve varie de 11/2 à 2 milles mais le chenail creusé pour les bateaux mesure moins de 1/10 de mille »
  17. Bibliothèque et Archives nationales Québec, « Le canot d'écorce (fabrication) » [film, 10 minutes], (consulté le ) : « Plan culturel numérique du Québec »
  18. Michel Gagné, « Iroquoiens du Saint-Laurent », sur L'encyclopédie canadienne, (consulté le ) : « une mosaïque de nations qui occupent, entre les années 1200 et 1600 de notre ère, un territoire qui s'étend le long du fleuve Saint-Laurent, de l'embouchure du lac Ontario jusqu'en aval de la ville de Québec »
  19. Commission de Toponymie Québec, « Rapides Richelieu », (consulté le ) : « Point de repère important pour les navigateurs, les rapides Richelieu se situent en plein centre du Saint-Laurent, à 1,5 km des côtes, entre Lotbinière et Deschambault. »
  20. a et b Rémi Chénier, « Les vestiges militaires du Cap Lauzon, à Deschambault » [PDF], Parks Canada Department of Indian and Northern Affairs, (consulté le ) : « Ce rapport traite des vestiges militaires du Cap Lauzon, à Deschambault. »
  21. a et b Claude-Henri Grignon, À propos des héros de 1837, 1838 et 1839, Patriotes Saint-Eustache, p. 26
  22. Le régime seigneurial au Québec 150 ans après, page 51
  23. Tables généalogiques de la noblesse québécoise du XVIIe au XIXe siècle
  24. Histoire Généalogique de la Famille Denys
  25. Histoire Généalogique de la Noblesse de la Nouvelle France
  26. Roy, Pierre-Georges (1916). La famille de Chavigny de la Chevrotière, Lévis, Québec, Monographies, Canadiana, p. 20-23-26-27-34-40-64-70-152-153-162
  27. Archives de la Province de Quebec, Lettres de Noblesse, Genealogies, Erections de Comtes et Baronnies, insinuees par le Conseil Souverain de la Nouvelle-France, page 113-116
  28. Études généalogiques et historiques sur la noblesse canadienne, page 12
  29. Dictionnaire biographique du Canada, Hamelin de Bourgchemin et de L'Hermitière, Jacques-François
  30. Deux officiers "indésirables" des troupes de la Marine
  31. a et b La noblesse de France et du Canada, page 49
  32. Histoire des Canadiens du Michigan et du comté d'Essex, Ontario, p. 152-182
  33. Gaultier de Varennes et de la Vérendrye, Pierre, Dictionnaire biographique du Canada. Volume III (1741-1770)
  34. Le Poste de la Rivière Saint-Joseph (Mich.) (1691-1781), p. 140
  35. French Families of the Detroit Region - 1701-1911
  36. La descendance montagnaise du Canadien Louis Gariépy (1723-1765), Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, Serge Goudreau (7717), p.187-188
  37. Communauté Métisse du Domaine du Roy et de la Seigneurie de Mingan, Metis Familles Souches, Ouvrage Original, 2005, p. 345-346
  38. Lawrence J. Barkwell (2016). Métis Dictionary of Biography Volume H to K, Archives Canada, p. 13-18
  39. La généalogie des familles Richer de la Flèche et Hamelin; avec notes historiques sur Sainte-Anne-de-la-Pérade, les Grondines, etc. 1909, Montréal, p. 105-107
  40. List of Shareholders of the Chartered Banks of Canada, as on the 31st December, 1900, Sessional Papers Canada, Volume 35, Department of Finance, p. 175
  41. Le quincaillier (Septembre 1890-Auot 1891), Commerce, Montreal, Canadian Trade Journals, Volume 7, number 1-26, p. 10
  42. Banque Provinciale du Canada, Bulletin mensuel de la Chambre de commerce française au Canada, 1909, Supplément, p. 3
  43. Sauvageau, Jean Guy (2000). Généalogie des familles Grondines: 1685-1995 : souvenances, Editions Jadis et naguère, 276 pages.
  44. Grenier, Fernand. « Glanures sur Louis-Edmond Hamelin. » Cahiers de géographie du Québec, volume 40, numéro 110, 1996, p. 163–172. https://doi.org/10.7202/022565ar
  45. Famille de François-Xavier Hamelin, sa grand-mère étant une première cousine, quatre générations décalées. Le grand-père de Marie-Thérèse étant Jean-Baptise Riel, dit L'Irlande, né en 1670, mort en 1753.
  46. Deschambault-Grondines : Historique sommaire des deux villages, Un territoire organisé
  47. Toponymie : Grondines
  48. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Deschambault-Grondines, MÉ » (consulté le )
  49. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Deschambault-Grondines, MÉ » (consulté le )
  50. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
  51. Alcoa, entreprise américaine, troisième plus grand producteur d'aluminium au monde
  52. « Église de Saint-Joseph », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca, (consulté le ).
  53. « Vieux presbytère de Deschambault », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca, (consulté le ).
  54. « Moulin à vent de Grondines », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca, (consulté le ).
  55. « Église de Saint-Charles-des-Grondines », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca, (consulté le ).
  56. « Presbytère de Saint-Charles-des-Grondines », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca, (consulté le ).
  57. « Maison de la Veuve-Groleau », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca, (consulté le ).
  58. « Maison Delisle », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca, (consulté le ).
  59. « Maison Sewell », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le ).
  60. « Moulin de La Chevrotière », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca, (consulté le ).
  61. Conservation de la nature Canada (CNC), « LES ÉCOSYSTÈMES DU MARÉCAGE DE GRONDINES ET SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADE - Un milieu naturel unique en son genre » [PDF] (consulté le )(CNC).

Annexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Bibliographie

modifier
  • Mariages de Deschambault (comté Portneuf) - 1713-1900 , relevé par Rosaire Proulx prêtre, compilé et publié par Benoit Pontbriand agronome, 1966, 213 pages.

Liens externes

modifier