Couvent des Cordeliers de Castres

couvent situé dans le Tarn, en France

Le couvent des Cordeliers de Castres est un monument religieux franciscain construit à partir du xiiie siècle. Cet édifice est situé dans la ville de Castres, dans le Tarn.

Couvent des Cordeliers de Castres
Chapelle et tour du couvent des Cordeliers
Présentation
Type
Style
Médiéval
Construction
xiiie siècle
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Inscrit MH (façade et toit en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Tarn
(Voir situation sur carte : Tarn)
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)

Historique

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La construction du couvent est estimée dater de la première moitié du xiiie siècle, entre la fondation de l'ordre en 1227 et 1252. Cette date figure dans la signature de l'épitaphe qu'Isabelle de France, sœur de Saint Louis, a fait inscrire sur le caveau qu'elle fit construire pour son amie Armoise de Lautrec[1].

Construit à l'origine à l'extérieur de la cité castraise, l'agrandissement des remparts de la ville vers 1373-1380 le place alors à l'intérieur, en bordure de l'enceinte.

Castres est prise par les protestants en 1562 dont la région est un haut lieu de la réforme. Le couvent est détruit en 1574 puis reconstruit en 1634, avant d'être finalement vendu à la Révolution en 1791[2].

Vestiges et protection

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La plupart des bâtiments du couvent ont été détruits au cours du temps. Il ne reste de nos jours que la chapelle et le clocher qui sont inclus dans le collège Jean Jaurès, qui s'étend en grande partie l'emplacement de l'ancien couvent. Ces deux éléments ont fait l'objet d'une étude en 1982[3].

Le clocher a été inscrit au titre des monuments historiques par l'arrêté du , sous le nom de Tour des Cordeliers[4].

Lors de la construction de la Maison Commune Emploi Formation, des fouilles préventives ont été menées. Elles ont permis de mettre en évidence la partie septentrionale du couvent, notamment le cimetière[2].

Notes et références

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  1. Joseph Léonard de Castellane, « Inscriptions du XIIIe siècle, recueillie principalement dans le Midi de la France », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, vol. 3,‎ 1836-1837, p. 228 (lire en ligne)
  2. a et b Jean Catalo, Sylvie Duchesne, Pascale Marlière et Fabien Callèle, « Le couvent médiéval des Cordeliers de Castres (Tarn) », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, vol. 62,‎ , p. 117-154 (lire en ligne)
  3. Bernard Avella, Le couvent des Cordeliers de Castres, de sa fondation en 1229 jusqu’à la Révolution Française, Toulouse, Université Toulouse-Le Mirail,,
  4. Notice no PA00095520, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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