Cours-les-Barres

commune française du département du Cher

Cours-les-Barres est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Cours-les-Barres
Cours-les-Barres
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
Intercommunalité Communauté de communes Portes du Berry, entre Loire et Val d'Aubois
Maire
Mandat
Pierre Mancion
2020-2026
Code postal 18320
Code commune 18075
Démographie
Gentilé Coursibarrois
Population
municipale
1 022 hab. (2021 en évolution de −3,04 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 01′ 32″ nord, 3° 01′ 56″ est
Altitude Min. 162 m
Max. 209 m
Superficie 21,16 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Guerche-sur-l'Aubois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Cours-les-Barres
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Cours-les-Barres

Géographie

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Représentations cartographiques de la commune
 
  Mairie
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Localisation

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Les communes limitrophes sont Cuffy, Jouet-sur-l'Aubois, Torteron, Fourchambault, Garchizy, Germigny-sur-Loire et Marzy.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 784 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marzy à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 783,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Cours-les-Barres est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,3 %), terres arables (28,4 %), prairies (23,7 %), eaux continentales[Note 2] (5,1 %), zones urbanisées (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[11].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Cours-les-Barres est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal latéral à la Loire, la Loire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2003 et 2016[14],[12].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cours-les-Barres.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[15]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 498 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 490 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[12].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].

Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'une digue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[18].

Histoire

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Une voie antique aurait traversé le bourg d'est en ouest. Les quelques fondations de l'ancienne Curtis gallo-romaine, défendue par des fossés et le relief naturel du plateau, sont découvertes près de l'église. A La Motte-Pillée, une ancienne motte féodale existe, près de la Loire, dont la rive a reculé avec l'accumulation des alluvions.

La famille des Barres semble exercer des droits sur le territoire dès 1208, et la terre de Givry, que les Barres conservent ensuite, appartient à Eudes des Barres, seigneur de La Guerche, en 1208.

En 1697, Ignace Marion réunit les seigneuries de Givry et de La Môle à celle du Lieu, arrière-fief relevant de l'archevêché de Nevers. Elles sont séparées en 1819, à l'occasion d'une revente. L'immense forêt de Cours-les-Barres a été parcourue par les bûcherons, les charbonniers et les mineurs de fer. Les champs cultivés, de haut rendement, s'étendent près de la Loire.

Eugène Daguin, inventeur de la machine à oblitérer les timbres, naît au hameau de La Môle en 1849. Son invention est utilisée par l'administration des Postes en 1884.

Le Docteur Eugène Osty conduisit à Cours-les-Barres une enquête médiumnique à sensation à la demande de Louis Mirault en mars 1914 afin de retrouver Etienne Lerasle, 82 ans, qui avait disparu sans laisser de traces. L'affaire connut un fort retentissement dans la presse[19].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Michel Pouillard DVD  
mars 2014 En cours Pierre Mancion[20],[21]   Ingénieur ou cadre technique d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 1 022 habitants[Note 3], en évolution de −3,04 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
453468525537568626638821950
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9689651 0151 0141 0661 0311 0309821 016
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
989980854812757831665711773
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7726986569061 0521 0821 1311 1211 092
2014 2019 2021 - - - - - -
1 0631 0131 022------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Pont de Fourchambault-Givry.

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Article connexe

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Cours-les-Barres et Marzy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Nevers-Marzy » (commune de Marzy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Nevers-Marzy » (commune de Marzy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Cours-les-Barres », sur Géorisques (consulté le ).
  13. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  14. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  15. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  18. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  19. Eugène Osty, "Un fait de lucidité en la condition dite 'psychométrique'". In: Annales des Sciences Psychiques, Vol. 24, No. 4, pp. 97-107, 1914.
  20. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  21. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.