Courchapoix
Courchapoix est une commune suisse du canton du Jura située dans le district de Delémont.
Courchapoix | ||||
Vue du village. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Jura | |||
District | Delémont | |||
Communes limitrophes | Val Terbi et Bärschwil (SO) | |||
NPA | 2825 | |||
No OFS | 6706 | |||
Démographie | ||||
Population permanente |
441 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 69 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 21′ 00″ nord, 7° 27′ 25″ est | |||
Altitude | 496 m |
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Superficie | 6,39 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Jura
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Liens | ||||
Site web | www.courchapoix.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Géographie
modifierLa commune se situe dans la partie orientale de la vallée de la Scheulte ou val Terbi.
Toponymie
modifierLe nom de la commune dérive du substantif roman corte, qui désigne un domaine agricole ou un hameau et remonte lui-même au latin cohorte, et du nom de personne Cappilius, vraisemblablement latine[3].
Sa première occurrence écrite date de 1428, sous la forme de Courchappoy[3].
La commune se nomme Cortchèpouè en patois vadais[4].
Son ancien nom allemand est Gebstorf[4].
Population et société
modifierSurnoms
modifierLes habitants de la commune sont surnommés lé Breûle-Tô, soit ceux qui brûlent les taies de duvet en patois vadais, et les Tonde-Mort[4].
Démographie
modifierLa commune compte 441 habitants au 31 décembre 2022, pour une densité de population de 69 hab./km2 [1].
Elle comptait 234 habitants en 1818, 271 en 1850, 260 en 1900, 238 en 1910, 281 en 1950, 399 en 2000 et 426 en 2010[5].
Histoire
modifierQuelques sépultures, du Xe siècle, d'une communauté rurale ont été découvertes. Au XVe siècle, la colonge de Courchapoix appartenait aux nobles de Ramstein et jusqu'à 1797, Courchapoix dépendait de la prévôté de Moutier-Grandval et releva de la grande mairie de Courrendlin ou Sous-les-Roches, restée catholique.
La commune fit partie des départements français du Mont-Terrible (1797-1800) et du Haut-Rhin (1800-1813), du bailliage puis district bernois de Moutier dès 1815. Commune limitrophe après les deux premiers plébiscites (, ), Courchapoix opta pour le canton du Jura le et fut rattachée au district de Delémont (1976).
Le plus ancien sanctuaire retrouvé dans le sous-sol de l'église paroissiale Saint-Imier est roman. Au spirituel, Courchapoix releva d'abord de Vicques, devint vicariat en 1766, paroisse en 1781 et fut réuni à celle de Corban de 1874 à 1935. Au début du XXe siècle, Courchapoix pratiquait l'agriculture et l'élevage et on y tissait la soie. En 2000, plus des deux tiers de la population active travaillaient hors de la commune, où l'on trouvait une seule entreprise (polissage de boîtes de montres).
Références
modifier- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- np, « Courchapoix » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 37
- François Kohler, « Courchapoix » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .