Courrendlin

commune du canton du Jura, Suisse

Courrendlin (ancien nom allemand : Rennendorf) est une commune suisse du canton du Jura.

Courrendlin
Courrendlin
Le village de Courrendlin depuis la forêt de la Cendre.
Blason de Courrendlin
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton du Jura Jura
District Delémont
Région Vallée de Delémont
Localité(s) Choindez, Courrendlin, Rebeuvelier, Vellerat
Communes limitrophes Châtillon, Rossemaison, Delémont, Courroux, Val Terbi, Crémines, Grandval, Roches (BE)
Maire Joël Burkhalter
NPA 2830 Courrendlin, Vellerat
2832 Rebeuvelier
No OFS 6708
Démographie
Gentilé Courrengeau
Population
permanente
3 686 hab. (31 décembre 2022)
Densité 171 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 18″ nord, 7° 22′ 22″ est
Altitude 436 m
Superficie 21,53 km2
Localisation
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Courrendlin
Liens
Site web www.courrendlin.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Géographie

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Photo aérienne (1955).

La commune de Courrendlin se situe dans la vallée de la Birse, à 4 km à vol d’oiseau, au sud de Delémont, à la sortie de la cluse de Choindez. Son territoire s'étend de la plaine de Delémont, à 436 m d'altitude, au Montchaibeux (627 m d'altitude), au Montchemin (870 m), Forêt de la Cendre (la Peute Roche, 1 010 m), Les Vieux Ponts (1 120 m), jusqu’au point le plus élevé de la commune, le mont Raimeux (1 300 m).

Le site industriel de Choindez et les localités de Rebeuvelier et de Vellerat font également partie de la commune de Courrendlin.

Toponymie

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Le nom de la commune dérive du substantif roman corte, qui désigne un domaine agricole ou un hameau et remonte lui-même au latin cohorte, et du nom de personne germanique masculin Rendilīn, diminutif de *Randilo[3].

Sa première occurrence écrite date de 866, sous la forme de Rendelenacorte[3].

La commune se nomme Coindlïn en patois vâdais[4].

Son ancien nom allemand est Rennendorf[4].

Population

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Gentilé et surnom

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Les habitants de la commune se nomment les Courrengeaux[5][source insuffisante].

Ils sont surnommés lé Pyètchâ (prononcé Pieutchè), soit les têtes de pioche en patois vâdais[4].

Démographie

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La commune compte 3 686 habitants au 31 décembre 2022, pour une densité de population de 171 hab./km2 [1].

[6]

Histoire

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La « Tour de l'Horloge ».

Le lieu est mentionné pour la première fois en 866, sous le nom de Randelana Cortis. Dès le IXe siècle, il appartient à la prévôté de Moutier-Grandval.

De 1797 à 1815, Courrendlin a fait partie de la France, dans le département du Mont-Terrible, puis dans celui du Haut-Rhin. À la suite d'une décision du Congrès de Vienne, en 1815, Courrendlin a été rattaché au canton de Berne, au sein du district de Moutier.

Durant les plébiscites ayant conduit à la création du canton du Jura, les habitants de Courrendlin ont toujours manifesté leur intention de faire partie du Jura. Mais comme la commune se trouvait dans le district de Moutier, ils ont dû se prononcer à une nouvelle reprise le , et ils ont confirmé leurs votes précédents. En 1976, la commune de Courrendlin était rattachée au district de Delémont et, dès le , elle fit partie, avec ce district, du nouveau canton du Jura.

Les familles Chalverat, Champion, Fromaigeat, Girardin, Greppin, Jardin, Périnat, Riard, Sauvain, Scherrer, Seuret, Wüthrich, Haefliger, Gigon, Christen, Chariatte et Minger sont originaires de Courrendlin.

Le , les citoyens de Courrendlin ont accepté avec 75 % de « oui », l'intégration des communes de Rebeuvelier et de Vellerat au [7].

Économie

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Vieille maison rurale.

D'abord village rural, Courrendlin s'est développé industriellement au milieu du XIXe siècle, avec l’implantation, en 1843, de la fonderie Von Roll à Choindez. D’autres petites et moyennes entreprises du secteur mécanique sont présentes dans la commune et une carrière de calcaire est exploitée à la sortie de la cluse de Choindez.

Transports

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Pont de l'autoroute à Choindez.

Personnalités

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Monuments

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  • Chapelle Saint-Barthélémy (IXe siècle) - ancienne église du village, située à l'extrémité nord de celui-ci.
  • Église catholique-romaine Saints Germain et Randoald, de style baroque (1755).
  • Tour de l'horloge. Située au centre du village, son rôle originel reste inconnu malgré les recherches effectuées par différents historiens. Pour certains, l’éloignement de l’ancienne église paroissiale expliquerait la présence de la Tour. Plus proche du centre du village, elle aurait été construite afin d’appeler les fidèles à l’office ou encore afin de faire entendre le tocsin à tous les habitants. Pour d’autres, elle constituerait le seul et unique vestige de l'ancien Château des nobles de Courrendlin. On a aussi émis l’hypothèse qu’elle aurait pu servir de poste de douane entre la Prévôté et les états de l’évêque de Bâle ou encore qu’elle aurait fait office de geôle. L'horloge elle-même est datée de 1697.

Éducation et sport

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L'école de Courrendlin compte environ 600 élèves.[réf. souhaitée]

Courrendlin possède une piste de BMX qui se situe à côté de l'école secondaire. Le village est doté d'un terrain de foot qui se situe à la sortie du village direction Delémont. Trois terrains de tennis sont également disponibles, près du temple.

Bibliographie

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  • Jean-Marie Mauron, Le Casino du Jura : son histoire, Delémont, 2004
  • Stéphane Tendon, Des Romands et des Alémaniques à la frontière des langues : les cas de Von Roll à Choindez (JU) et de Ciba-Geigy à Marly (FR), Courrendlin, Éditions Communication Jurassienne et Européenne, 2004.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Références

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  1. a et b « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel »  , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes »   [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. a et b np, « Courrendlin »  , sur toponymes.ch (consulté le ).
  4. a b et c Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 38
  5. « Courrendlin et ses habitants les Courrengeaux, Courrengelles », sur habitants.ch (consulté le ).
  6. François Kohler, « Courrendlin » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  7. « Vellerat disparaît pour fusionner avec Courrendlin », sur lematin.ch, (consulté le ).
  8. « Gaston Brahier » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  9. Article dans le Dictionnaire du Jura
  10. Article dans le Dictionnaire du Jura