Corps franc liégeois de 1830
Le corps franc liégeois ou simplement les volontaires liégeois, désigne un rassemblement de volontaires issus de la ville et du pays de Liège, réunis sous la forme d'un corps franc par Charles Rogier dans le contexte de la participation liégeoise à la Révolution belge de 1830.
Corps franc liégeois | |
Arrivée de Charles Rogier et des volontaires liégeois à Bruxelles, toile de Charles Soubre de 1880. | |
Création | |
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Pays | Royaume de Belgique |
Type | Corps franc |
Guerres | Guerre belgo-néerlandaise |
Commandant | Charles Rogier |
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La troupe prend le chemin de Bruxelles dès le afin d'aller prêter main forte aux insurgés qui ont chassé l'armée du Royaume uni des Pays-Bas de la capitale brabançonne à la suite de l'insurrection d'août 1830 à Bruxelles. Ils y arrivent le et participent, entre autres, aux combats des Journées de Septembre qui mènent au déclenchement de la guerre belgo-néerlandaise mais aussi à la création du gouvernement provisoire de Belgique puis à la déclaration d'indépendance, le .
Origines
modifierLe , Charles Rogier endosse le sarrau bleu du peuple et une écharpe tricolore aux couleurs de la Révolution brabançonne pour lancer un appel aux volontaires de rejoindre la capitale[1], recevant, le même jour un sabre et son fourreau de la ville de Liège[2].
Le Charles Rogier et son frère, Firmin constituent un corps franc de 250 liégeois qui partent pour Bruxelles afin de prêter main-forte aux insurgés. Parmi eux, Jean-Joseph Charlier, un ancien militaire de la Grande Armée de Napoléon Ier, s'empare de deux canons, nommés Marie-Louise et Willem, abandonnés par l'armée néerlandaise dans la caserne des Écoliers, en Outremeuse.
Faits d'armes
modifierPersonnalités
modifierBibliographie
modifier- Robert DEMOULIN, La Révolution belge à Liège, Bruxelles, coll. « Actes du colloque d'histoire militaire belge », .
Notes et références
modifier- « Biographie de Charles Rogier. », sur unionisme.be
- Musée royal de l'Armée et d'Histoire militaire