Cornalin
cépage
Le cornalin N[N 1] est un cépage noir de cuve, parmi les plus anciens cépages autochtones qui aient été plantés en Valais (Suisse)[1]. C'est le premier cépage mentionné dans un document valaisan, dans le Registre d'Anniviers, en date du [2].
Cornalin N | |
Grappes de cornalin mature | |
Caractéristiques phénologiques | |
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Débourrement | Très précoce |
Floraison | Juin |
Véraison | Assez tardive |
Maturité | 3e époque hâtive |
Caractéristiques culturales | |
Port | Semi-étalé |
Vigueur | Bonne |
Fertilité | Assez bonne |
Mode de taille | Taille longue |
Mode de conduite | Palissage |
Productivité | Assez élevé, mais très irrégulier |
Exigences culturales | |
Climatique | Sec et chaud |
Pédologique | Sols maigres, séchards et très bien drainés |
Potentiel œnologique | |
Potentiel alcoolique | À compléter |
Potentiel aromatique | Rustique et sauvage ; épicé, arômes de girofle. |
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Description
modifierIl était autrefois appelé « rouge du pays »[3]. On l'appelle aussi « cornalin du Valais », par opposition à son descendant génétique le cornalin d'Aoste.
C'est un cépage de 3e époque, il lui faut du temps pour mûrir parfaitement. Le moût est moyennement sucré et acide.
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Grappe de cornalin non mature.
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Feuille de cornalin.
Notes et références
modifier- Notes
- Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
- Références
- (fr) « Le cornalin, cépage du passé et vin d'avenir. », sur blog.cavesa.ch (consulté le )
- Trois vieux cépages valaisans: neyrun, humagny et regy: édition, traduction et commentaire d’un texte de 1313, Chantal Ammann-Doubliez, 2007
- (fr) « CORNALIN, LE CEPAGE RETROUVE », sur www.museevalaisanduvin.ch (consulté le )