Condé-sur-Vire
Condé-sur-Vire est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 4 106 habitants[Note 1].
Condé-sur-Vire | |
L'église Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Saint-Lô |
Intercommunalité | Saint-Lô Agglo |
Maire Mandat |
Laurent Pien 2020-2026 |
Code postal | 50890 et 50420 |
Code commune | 50139 |
Démographie | |
Gentilé | Condéens |
Population municipale |
4 106 hab. (2021) |
Densité | 113 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 03′ 08″ nord, 1° 02′ 14″ ouest |
Altitude | Min. 17 m Max. 153 m |
Superficie | 36,36 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Condé-sur-Vire (ville isolée) |
Aire d'attraction | Saint-Lô (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Condé-sur-Vire (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.conde-sur-vire.com |
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Condé-sur-Vire ancien territoire | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Code postal | 50890 |
Code commune | 50139 |
Démographie | |
Gentilé | Condéens |
Géographie | |
Altitude | Min. 17 m Max. 153 m |
Superficie | 24,85 km2 |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Condé-sur-Vire |
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Le , la commune devient une commune nouvelle en fusionnant avec Le Mesnil-Raoult (403 habitants en 2013), puis l'année suivante intègre Troisgots (317 habitants en 2014).
Géographie
modifierLa commune est en pays saint-lois. Son bourg est à 5 km à nord-ouest de Torigni-sur-Vire, à 10 km au sud de Saint-Lô et à 10 km au nord de Tessy-sur-Vire[1].
Le territoire est traversé du sud-est au nord-ouest par la route nationale 174 à 2×2 voies dont deux accès sont sur le territoire. L'un, au sud-est du bourg et également à proximité du bourg de Torigni-sur-Vire, permet de rejoindre l'A84 (sortie 40 à Guilberville) ou Vire, l'autre au nord-est, relié au bourg par la D 551, mène à Saint-Lô. L'ancien tracé qui jouxte la N 174 et qui ne traverse pas le bourg, a été déclassé en route départementale no 974. Le bourg de Condé est relié à Torigni-sur-Vire par la D 53 qui se prolonge à l'ouest vers Saint-Samson-de-Bonfossé. Il est également traversé par la D 86 qui mène à Sainte-Suzanne-sur-Vire et à Saint-Lô au nord et à Giéville au sud. La D 286 part également du bourg et mène à Saint-Jean-des-Baisants au nord-est. Partant de la D 86 au sud du bourg, la D 551 va vers Domjean. Deux autres routes départementales empruntent le nord du territoire communal : la D 449 qui relie Sainte-Suzanne à Saint-Jean-des-Baisants et la D 549 qui mène de Sainte-Suzanne à La Barre-de-Semilly.
Comme l'indique son nom, Condé-sur-Vire est dans le bassin de la Vire qui borde son territoire à l'ouest. Les eaux de celui-ci sont collectées par le Hamel (ou ruisseau de Précorbin, ou Précurbin[2]), affluent du fleuve côtier, qui arrose le sud du bourg.
Le point culminant (153 m) se situe au nord-est, près du lieu-dit le Hameau Barbey, à la sortie de la D 449 du territoire. Le point le plus bas (17 m) correspond à la sortie de la Vire du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère comme la plupart des communes du département.
Commune étendue d'un pays (le Bocage normand) où l'habitat est dispersé, ses nombreux lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : Hure de Loup, la Durandière, le Val, Giesville, Chien de la Ville, les Hauts Vents, les Fontaines, Chapelle Saint-Jean-de-Brébeuf, la Barbée, la Campagne, les Closets, la Lande, la Marquerie, la Grange aux Lapins, Cotigny (au nord), la Faverie, l'Hôtel Vannier, Sous le Bosq, la Petitière, le Hameau Barbey, Villeneuve, le Bruley, la Carbonnière, la Pinçonnière, la Petite Carbonnière, la Sinnelière, la Pajoterie, la Bernerie, la Coutainnerie, le Rocher, le Clos Huet, la Rue, la Bouinière, la Tringalle, la Racherie, le Focq, Bonne Vierge, la Petite Carbonnière, le Côtil, la Hamelière, la Vassourie (à l'est), le Hamel, la Butte, l'Opinière, les Hayes, la Causcannière, le Sault, les Feugrets, la Fauquetière, le Mesnil, la Planquerie, la Boulaye, Argilly, la Hamelinière, la Renaudière, la Houitière, les Roquettes, la Couvanne, Belmour, la Plotinnière, la Dannerie, la Vautellerie, l'Égrat, la Coquerie, Rouge Doui, le Cerisier, le Houx, le Pré, le Fets (au sud), Cats de Ça, le Rouge Camp, la Pédoyère, Pont de la Roque, les Roches de Ham, les Fontaines de Bas, les Fontaines de Haut, le Bust, les Carrières, la Boisselière, le Moulin de Vire, la Godardière, Ferme du Pont, la Bélinière, Monthurel, la Vassonnière, les Aunays, la Mautelière, le Bourg, le Pont de Vire (à l'ouest), Murlucouf, la Mignonerie, le Herpeux, le Calvaire, la Planquette, le Mesnil Grimault, Arganchy, la Bouteillerie, l'Épine Fraut et la Meslerie[4].
Climat
modifierLe climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1968 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2 | 1,6 | 3,3 | 4,2 | 7,6 | 10,1 | 12,1 | 11,9 | 9,5 | 7,5 | 4,3 | 2,3 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 5,5 | 7,8 | 9,4 | 13 | 15,7 | 17,8 | 17,7 | 15,1 | 12 | 8,2 | 5,6 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 9,4 | 12,3 | 14,7 | 18,4 | 21,2 | 23,5 | 23,5 | 20,7 | 16,6 | 12,1 | 8,9 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−19 17.01.1985 |
−12,8 10.02.1986 |
−10,5 07.03.1971 |
−5,5 08.04.03 |
−3 05.05.1979 |
0 04.06.1991 |
2,9 04.07.1984 |
2,1 28.08.1974 |
−1 27.09.1972 |
−6,2 30.10.1997 |
−8,9 27.11.1989 |
−11,8 29.12.05 |
−19 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,6 09.01.1998 |
21,8 27.02.19 |
24,8 30.03.21 |
27 29.04.1994 |
30,9 27.05.05 |
36,3 29.06.19 |
37 23.07.19 |
38,3 05.08.03 |
32,8 14.09.20 |
28,6 02.10.11 |
20,6 06.11.03 |
17,1 23.12.1977 |
38,3 2003 |
Précipitations (mm) | 98,2 | 71,3 | 75,9 | 63,7 | 69,7 | 61 | 56,2 | 59,4 | 73,3 | 99 | 97,8 | 112 | 937,5 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Condé-sur-Vire est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Condé-sur-Vire[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[14]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Toponymie
modifierLe toponyme est attesté sous la forme de Condeto en 1159 et vers 1350[17].
Condé est l'évolution phonétique du gallo-roman CONDĀTE en langue d'oïl. Ce type toponymique est issu du gaulois condate « confluence, réunion ». On le rencontre dans de nombreux noms de communes, dont le déterminant complémentaire est souvent le nom du cours d'eau principal[18], ici la Vire.
Le gentilé est Condéen.
Histoire
modifierLe territoire était divisé en trois portions, un nommé Bélenière, le second qui avait pour patron le seigneur de Condé, et le troisième, celui du Pont, relevait du seigneur de Biéville[19].
Entre le et , Charles X passa devant les allées de Trécœur[19].
Lors de la bataille de Normandie, la ville est libérée le par la 35e division d'infanterie américaine[20]. Une stèle en l'honneur des libérateurs a été érigée à droite de l'église[21].
Courant 2015, les communes de Condé-sur-Vire et du Mesnil-Raoult décident créer une commune nouvelle baptisée « Condé-sur-Vire » qui doit voir le jour le . L'arrêté préfectoral fixant les conditions a été publié le 28 septembre 2015[22].
L'année suivante, la commune s’agrandit encore avec l'intégration de la commune de Troisgots avec un effet au [23]. Au , les communes déléguées sont supprimées par décision du conseil municipal[24],[25].
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierCandidats ou listes ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives.
- Présidentielle 2017[26] (configuration commune nouvelle) :
- 1er tour (86,91 % de votants) : Emmanuel Macron (EM) 27,18 %, Marine Le Pen (FN) 21,39 %, François Fillon (LR) 20,71 %, Jean-Luc Mélenchon (FI) 15,64 %, Nicolas Dupont-Aignan (DLF) 5,63 %, Benoît Hamon (PS) 5,34 %.
- 2e tour (83,03 % de votants) : Emmanuel Macron (EM) 68,30 %, Marine Le Pen (FN) 31,70 %.
- Régionales 2015[27] (configuration ancienne commune) :
- 1er tour (55,04 % de votants) : Hervé Morin (Union de la droite) 36,54 %, Nicolas Bay (FN) 24,89 %, Nicolas Mayer-Rossignol (Union de la gauche) 21,88 %, Yanic Soubien (EÉLV) 5,26 %.
- 2e tour (65,25 % de votants) : Hervé Morin (Union de la droite) 44,50 %, Nicolas Mayer-Rossignol (Union de la gauche) 31,76 %, Nicolas Bay ([FN) 23,74 %.
- Européennes 2014[28] (46,74 % de votants) : FN (Marine Le Pen) 29,17 %, UMP (Jérôme Lavrilleux) 23,29 %, PS-PRG (Gilles Pargneaux) 15,64 %, UDI - MoDem (Dominique Riquet) 11,95 %, EÉLV (Karima Delli) 5,54 %.
- Législatives 2012[29] :
- 1er tour (64,54 % de votants) : Philippe Gosselin (UMP) 41,20 %, Christine Le Coz (PS) 39,55 %, Denis Féret (FN) 8,40 %.
- 2e tour (63,18 % de votants) : Philippe Gosselin (UMP) 51,45 %, Christine Le Coz (PS) 48,55 %.
- Les électeurs de la commune placent Laurent Pien et Patricia Auvray-Levillain (Divers droite) en tête au premier et au second tour des élections départementales de 2015[30].
- Les électeurs de la commune placent Yves Fauvel (Majorité présidentielle) en tête au premier et au second tour des élections cantonales de 2011[31].
- Les électeurs de la commune placent Jean-François Le Grand (Liste de la majorité) en tête au premier tour des élections régionales de 2010[32] et Laurent Beauvais (Liste d'Union de la gauche) en tête au second tour.
- Les électeurs de la commune placent René Garrec (Liste de droite) en tête au premier et au second tour des élections régionales de 2004[33].
Administration municipale
modifierLe conseil municipal est composé de vingt-neuf membres[41] dont le maire et sept adjoints[39].
Jumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique de la commune nouvelle
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2021, la commune comptait 4 106 habitants[Note 7], en évolution de +0,59 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Condé-sur-Vire est la commune la plus peuplée de son canton.
Évolution démographique de l'ancienne commune
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierVélorail : une association[45] gère une portion de 5,5 km de voie ferrée de l'ancienne ligne SNCF de Saint-Lô à Guilberville entre les gares de Condé-sur-Vire et de Gourfaleur. dix-neuf cyclo-draisines (quatre à cinq places) sont louées toute l'année pour effectuer ce trajet de 11 km (aller-retour avec manœuvre pour changement de sens au terminus de Gourfaleur) qui emprunte le pont ferroviaire métallique de type Eiffel de Sainte-Suzanne-sur-Vire. Le parcours présente deux véritables passages à niveau.
En 2016, la commune accueille l'élection de Miss Manche pour la deuxième année consécutive[46].
Un concours de maisons fleuries est organisé. Il est élargi depuis 2016 à l'ensemble de la commune nouvelle[47].
Sports
modifier- Condé Sports fait évoluer une équipe senior de football en ligue de Basse-Normandie et trois autres en divisions de district[48].
- Canoë-kayak : Base de loisirs de canoë-kayak de Condé-sur-Vire.
- Kayak-polo : Champion de France N1 en 2002, de 2004 à 2011 puis à nouveau en 2014. Font notamment partie de l'équipe Maxime Gohier et François Barbey, par ailleurs triples champions du Monde avec l'équipe de France.
- Course en ligne : Nathalie Marie, plusieurs titres nationaux et internationaux, figure emblématique du kayak à Condé-sur-Vire.
- Tir sportif : l'Entente de tir de Condé-sur-Vire (ETCV) créée en 2009, affiliée à la Fédération française de tir.
- tir de loisirs et de compétition au gymnase.
- disciplines pistolet et carabine à air comprimé à 10 m et arbalète field à 10 et 18 m.
- titres départementaux, régionaux et nationaux.
- école de tir labellisée cibles couleurs.
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierPatrimoine religieux
modifier- Église Saint-Martin (XIIe, XIVe – XXe siècles), , avec clocher de style roman et nef construite en 1131[49]. Deux chapelles adjacentes ont été bâties en 1310. Trois nouvelles cloches ont été posées en 1688 et une grosse cloche en 1830. En partie détruite en , elle est reconstruite après la Seconde Guerre mondiale de 1950 à 1954 par l'architecte Léon Grandin et est bénite le [49].
- Elle abrite une Vierge à l'Enfant assise en bois du XIVe classée au titre objet aux monuments historiques[50], une verrière (XIVe) de Mauméjean, et des peintures de Robert Raoul André Guinard (XIVe) marouflées sur bois[34].
- Chapelle Saint-Jean-de-Brébeuf (1993), construite à l'occasion du quatrième centenaire de la naissance du saint (Jean de Brébeuf) et financée par une souscription publique et une subvention de l'évêché de Coutances[51].
- Église Notre-Dame du Mesnil-Raoult (XIXe siècle et reconstruction), abritant une Vierge à l'Enfant du XVe siècle (classée à titre d'objet aux monuments historiques), ainsi qu'une statue de saint Jean Baptiste.
- Chapelle sur le site appelé la Chapelle-sur-Vire, néo-gothique de la fin du XIXe siècle, abritant un retable dont trois bas-reliefs et deux hauts-reliefs sont classés à titre d'objets aux monuments historiques[52]. Le site pittoresque en vallée de la Vire, qui était précédemment occupé par la chapelle Notre-Dame-sur-Vire datant de la fin du XIIe siècle[53], est depuis le Moyen Âge un lieu de pèlerinage marial important.
- L'église Saint-Lô (fin XIXe siècle), néo-gothique également, dominant la colline sur laquelle est situé le bourg, est visible de beaucoup de points de vue alentour.
- Ancienne abbaye de La Boulaye.
Patrimoine civil
modifier- L'usine Elle & Vire.
- Le site des Roches de Ham, en partie sur le territoire communal.
- Manoir d’Arganchy (XVe siècle).
- Manoir du Pont (XVIe restauré au XVIIIe siècle)[54].
- Manoir de la Bélinière (XVIe siècle).
- Château de Brébeuf où naquit Guillaume de Brébeuf, auteur de Pharsale.
- Le pont de la Roque.
- Anciens moulins du Hamel (1800), de Chatresac (1878), et de Vire (1888). Celui de Trécœur [XVIIIe siècle) a été rasé en 1944[34].
Site naturel
modifier- Panorama des Roches de Ham, site classé.
Équipements culturels
modifier- La salle Condé Espace.
- Salle de cinéma située à la mairie (place Auguste-Grandin).
Personnalités liées à la commune
modifier- Saint Jean de Brébeuf (né le ou 1594 à la Boissée (Condé-sur-Vire) ou Bayeux, mort à Saint-Ignace au Canada le )[34]. Le manoir seigneurial de sa famille se trouvait à Condé-sur-Vire.
- Raymond Brulé (1897-1944)[34], distillateur à Condé-sur-Vire, résistant, mort en déportation
- Lucien Georges Surmonne, né en 1901 sur les bords du canal de l'Ourcq, artiste peintre, y séjourna à partir de 1945 jusqu'à sa mort en 1991. Il réalisa, entre autres, de nombreuses toiles ou aquarelles des roches de Ham, joyau de la vallée de la Vire.
Héraldique
modifierLes armes de la commune de Condé-sur-Vire se blasonnent ainsi : |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 63.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 162.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
- Résumé statistique de Condé-sur-Vire sur le site de l'Insee
Notes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale 2021, légale en 2024.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
modifier- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Precurbin (I4330600) » (consulté le ).
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Condé-sur-Vire » sur Géoportail..
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Fiche du Poste 50139001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Condé-sur-Vire », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Condé-sur-Vire ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Lô », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 85.
- Delattre, 2002, p. 63.
- « Condé-sur-Vire (50 Manche) La Libération », sur normandie44lamemoire.com, 1944 La bataille de Normandie, la mémoire (consulté le ).
- « Condé-sur-Vire - Monuments et vestiges (50 Manche) », sur normandie44lamemoire.com, 1944 La bataille de Normandie, la mémoire (consulté le ).
- « Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche septembre 2015 - numéro spécial 59 », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche, no 74, (lire en ligne [PDF]).
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- Conseil : suppression des mairies annexes.
- [PDF] Conseil municipal du - délibération 4 : suppression des communes déléguées à compter du .
- « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur interieur.gouv.fr, ministère de l'Intérieur (consulté le ).
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- « Résultats Municipales Condé-sur-Vire (50890) - Élections 2020 », sur Franceinfo (consulté le ).
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- « Résultats Municipales Condé-sur-Vire (50890) - Élections 2020 », sur Franceinfo (consulté le ).
- Gautier 2014, p. 162.
- État civil de la commune (décédé le ).
- Décédé le , source registre d'État civil de Condé-sur-Vire.
- Christophe Leconte, « Décès de l'ancien maire de Condé-sur-Vire et ex-directeur d'Elle-et-Vire », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Sans surprise, Laurent Pien élu maire vendredi soir », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales à Condé-sur-Vire. Laurent Pien réélu à la tête de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Saint-Lô : Laurent Pien ne sera pas le candidat du Modem », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Résultat élections municipales 2020 Condé-sur-Vire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « http://velorail-normandie.fr », sur site constamment mis à jour.
- Wilfried, « L'élection de Miss Manche 2016 ce samedi 12 mars à Condé-sur-Vire », sur Tendanceouest.com, (consulté le ).
- https://www.ouest-france.fr/normandie/conde-sur-vire-50890/maisons-fleuries-le-concours-de-la-commune-nouvelle-4243652.
- « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie - Condé S. » (consulté le ).
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- « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM50000257.
- Panneau touristique sur place.
- « Trois bas-reliefs : La Résurrection du Christ, L'Assomption de la Vierge, L'Adoration des Mages, 2 hauts-reliefs : Saint Fiacre, Saint Hubert à Troisgots », notice no PM50001479.
- « Site de la communauté de communes de Tessy-sur-Vire - Troisgots » (consulté le ).
- Guy Le Hallé, Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 89.
- « GASO, la banque du blason - Condé-sur-Vire Manche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).