Compagnie du chemin de fer du bas-Congo au Katanga
La Compagnie du chemin de fer du bas-Congo au Katanga (BCK) est une société de droit belge créée en 1906 pour réaliser un réseau ferroviaire au Congo. Elle devient une société de droit congolais en 1961 et est reprise par la Compagnie de chemin de fer de Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi (KDL) en 1970.
Compagnie du chemin de fer du bas-Congo au Katanga | ||
Création | 31 octobre 1906 | |
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Disparition | 1970 | |
Successeur | KDL | |
Sigle | BCK | |
Siège social | Katanga République démocratique du Congo |
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Filiales | Société de chemin de fer Léopoldville-Katanga-Dilolo[1] | |
Écartement des rails | 1067 mm ("voie sud-africaine") | |
Carte du réseau | ||
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Histoire
modifierLa Compagnie du chemin de fer du bas-Congo au Katanga (BCK), est créée le [2] pour construire et exploiter un chemin de fer dans l'État Indépendant du Congo puis le Congo belge. Au sein des actionnaires de la BCK figurent la Société générale de Belgique et la Banque de l'Union parisienne.
La compagnie assure en outre, l'exploitation de deux réseaux : celui de la Compagnie de chemin de fer du Katanga (CFK) et celui de la Compagnie de chemin de fer du Katanga-Dilolo-Léopoldville (KDL)[3].
En 1961, la BCK est subdivisée en deux compagnies : une ancienne BCK de droit belge et une nouvelle BCK de droit congolais, cette dernière étant reprise en 1970 par la Compagnie de chemin de fer de Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi[4]
Réseau
modifierToutes les lignes sont construites à l'écartement de 1067 mm dit "voie sud-africaine".
- Bukama - Port Franqui, (979km), ouverture en au trafic voyageur [5]
- Bukama - Kamina, (145,2km), ouverture le
- Kamina - Mwene-Ditu, (313,6km), ouverture le
- Mwene-Ditu - Kananga, (243km), ouverture le
- Kananga - Mweka, (250km), ouverture le
- Mweka - Port Franqui (Ilebo), (172km), ouverture le [6]
- Kamina - Kabongo, (200km), ouverture le
- Kabongo - Zofu, (235km), ouverture le
- Zofu - Kabalo, (10,6km), ouverture le
Matériel roulant
modifier- Locomotives:
- N° 901-912, type Garratt, type 241-142, livrées en 1953 par les Forges Usines et Fonderies Haine-Saint-Pierre (n° construction 2097-2108)[7]
Notes et références
modifier- Pressearchiv 20. Jahrhundert (organisation), [lire en ligne], consulté le .
- « Le rail au Congo : le B.C.K. - Rixke Rail's Archives », sur tassignon.be (consulté le ).
- (en) « Royal Museum for Central Africa », sur africamuseum.be (consulté le ).
- David Assoly Nzoho, Problématique de l'audit interne dans la gestion des Entreprises publique en République Démocratique du Congo, cas de la SNC, ISC Kisangani, 2009 lire (consulté le 12 août 2013).
- « Les Compagnies ferroviaires », sur congoposte.be (consulté le ).
- « Streckenchronik 1928 », sur EisenbahnWiki (consulté le ).
- http://users.powernet.co.uk/hamilton/other.html
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Collectif, Compagnie du chemin de fer du Bas-Congo au Katanga, 1906-1956, M. Weissenbruch SA, 1956, 199 pages.
Articles connexes
modifier- Société nationale des chemins de fer du Congo
- République démocratique du Congo
- Congo belge
- Histoire des chemins de fer en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale