Le clédier est un local à usage de séchoir à fruits caractéristique de plusieurs régions : Limousin, Périgord, Cévennes. Dans cette dernière région, il est parfois appelé séchadour ou clède; le clédier y étant alors l'homme chargé de porter les châtaignes au séchoir et de veiller à leur dessiccation[1].

Séchoir à châtaignes (toit couvert en lauses)
À Rosis (Hérault.

Ce type de local est particulièrement présent en Haute-Vienne et en Creuse, où il est destiné au séchage des châtaignes, en vue de la conservation de ces fruits typiques de ces départements.

Étymologie

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Le terme de clédier provient des clèdes ou claies en bois de châtaignier (structure de lattes espacées en plafond)[2] utilisés pour le séchage des châtaignes, prunes, raisins et autres fruits.

Fonctionnement

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Dans un clédier à châtaignes, les fruits sont placés sur les claies, elles-mêmes disposées au-dessus d'un feu que l'on entretient par un trou dans le mur ou bien directement par la porte du clédier .

Certains clédiers étaient destinés à l'usage de tout un village, alors que d'autres faisaient partie intégrante d'une grande propriété rurale.

Le clédier peut être associé à un four à pain.

Architecture

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Les clédiers peuvent être de forme ronde ou carrée. Les tuiles du toit restent très serrées afin de ne pas laisser la fumée s'échapper trop vite.

Notes et références

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  1. Marcel Lachiver, Dictionnaire du monde rural : Les mots du passé, Paris, Fayard, , 1766 p. (ISBN 2-213-59587-9, lire en ligne), p. 473.
  2. Jean-Paul Simon, L'architecture paysanne en Périgord et sa restauration, Pierre Fanlac, 1991, p. 204.

Articles connexes

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