Chrysoprase
La chrysoprase est une variété gemme de calcédoine nickélifère, elle peut contenir des micro-inclusions de minéraux du nickel tel la kerolite, népouite, pimélite, willemseite. La couleur varie du vert pomme au vert foncé, toutefois dans ce cas il s'agit plutôt de quartz prase.
Chrysoprase Catégorie IX : silicates[1] | |
Chrysoprase - République tchèque | |
Général | |
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Classe de Strunz | 4.DA.05
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Formule chimique | SiO2 |
Identification | |
Masse formulaire[2] | 60,0843 ± 0,0009 uma O 53,26 %, Si 46,74 %, |
Couleur | vert pomme plus ou moins foncé |
Système cristallin | trigonal |
Réseau de Bravais | hexagonal |
Clivage | aucun |
Cassure | incertaine |
Habitus | massif, microcristallin |
Échelle de Mohs | 7 |
Trait | blanc |
Éclat | cireux |
Propriétés optiques | |
Transparence | translucide |
Propriétés chimiques | |
Densité | 2,7 |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
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Historique de la description et appellations
modifierInventeur et étymologie
modifierLe mot chrysoprase vient du grec ancien χρυσόπρασος, khrusóprasos, attesté dans le Nouveau Testament[3], lui-même venant de χρυσοῦς, chrysous (« doré »), qui décrit l'éclat, et πράσον, prason (« poireau »), qui décrit la couleur[4].
Synonymes
modifier- chrysophrase
- chysoprasus
Gisements producteurs de spécimens remarquables
modifier- Allemagne
- Australie
- Comet Vale, Australie-Occidentale[6]
- États-Unis
- Adams Brook nickel prospect, Newfane, comté de Windham, Vermont[7]
- Madagascar
- Nickelville, district d'Ambatondrazaka, région d'Alaotra-Mangoro, province de Toamasina (Tamatave)[8]
Exploitation des gisements
modifierLa chrysoprase est souvent taillée en cabochon. Les gemmes les plus pures sont comparables au jade, avec lequel on la confond parfois. Cette gemme est une des plus anciennes connues ; elle aurait été notamment portée par Alexandre le Grand et Frédéric II de Prusse[9].
Notes et références
modifier- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (grc) Saint Jean l'évangéliste, L'Apocalypse, Patmos, fin du premier siècle de notre ère, chapitre 21, verset 20
- (en) Angeles Gavira and Peter Frances, Rocks and Minerals, The definitive visual guide [« Rock and Gem (2005) »], Londres (Grande-Bretagne), Dorling Kindersley Limited, , 364 p. (ISBN 978-1-4053-2831-9), p. 227
- (de) H. Vollstädt et R. Baumgärtel, Einheimische Edelsteine, 2e éd., Steinkopff (Dresden), 1977
- (en) B.A. Grguric, A. Pring, A.W.R. Bevan et P.J. Downes, « The minerals of Comet Vale, Western Australia », dans Austral. J. Mineral., vol. 12, 2006, p. 9-23. MINEDEX Database 2006
- (en) Raymond W. Grant, « Mineral Collecting in Vermont », dans VT Geological Survey, special pub. no 2, 1968, p. 16
- J. Behier (1963) Carte minéralogique de Madagascar, Archive Service Géologique Madagascar. A 1871
- (en) George Frederick Kunz, Curious Lore of Precious Stones, (ISBN 978-1458913692), p. 22, 69