Charols
Charols est une commune française, située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Charols | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Hervé Icard 2020-2026 |
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Code postal | 26450 | ||||
Code commune | 26078 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Charolais | ||||
Population municipale |
948 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 130 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 35′ 38″ nord, 4° 57′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 184 m Max. 290 m |
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Superficie | 7,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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modifier |
Ses habitants sont dénommés les Charolais et les Charolaises.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCharols est situé à 18 km au nord-est de Montélimar.
Cléon-d'Andran | Cléon-d'Andran Puy-Saint-Martin |
Puy-Saint-Martin Manas |
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Cléon-d'Andran La Bégude-de-Mazenc |
N | Pont-de-Barret | ||
O Charols E | ||||
S | ||||
La Bégude-de-Mazenc | Salettes | Salettes |
Relief et géologie
modifierSites particuliers :
- Col de la Grosse Pierre[1] ;
- Serre de Gland (264 mètres d'altitude)[1] ;
- Serre des Griottes (291 mètres)[1].
Géologie
modifierHydrographie
modifierLa commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
- le Roubion[1] ;
- Ruisseau de Bramefaim[1],[2] ;
- Ruisseau de la Mère d'Eau[1] ;
- Ruisseau de Mourgon[1],[3], affluent du ruisseau de Bramefaim ;
- Ruisseau de Salettes[1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 880 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Puy-Saint-Martin à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 923,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Voies de communication et transports
modifierLa commune est traversée par[1] :
- la route départementale 9, entre Cléon-d'Andran et La Bégude-de-Mazenc ;
- la route départementale 128, entre Pont-de-Barret et Saint-Gervais-sur-Roubion ;
- la route départementale 183, entre Eyzahut et Charols où elle rejoint la départementale 9 ;
- la route départementale 310, entre Manas et le nord de la commune de Charols où elle rejoint la départementale 9 ;
- la route départementale 625, entre le hameau de la Forge (commune de Charols) et Montboucher-sur-Jabron.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Charols est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,7 %), forêts (14,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), zones urbanisées (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierQuartiers, hameaux et lieux-dits
modifierSite Géoportail (carte IGN)[1] :
- Abeillons
- Chabois
- Chagnac
- Château de Salettes
- Faysses
- Font Aymard
- Griotte
- Griotte Chaude
- la Blache
- la Bouterine
- la Forge
- la Motte
- la Motte
- la Tuilerie
- la Vertulie
- le Carréron
- le Clos
- le Grand Bois
- le Planas
- les Radalles
- Maronne
- Mourgon
- Plan
- Ventebrun
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierRisques naturels et technologiques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :
- 956 : locus qui dicitur Carrovolis (cartulaire de Saint-Chaffre, 6), (du Monastier[réf. nécessaire]).
- 958 : mention de l'église Saint-Jean : ecclesia Sancti Johannis de Carrovolo (cartulaire de Saint-Chaffre, 8).
- XIVe siècle : mention de l'église Saint-Jean : capella de Chairovals (pouillé de Die).
- 1332 : Caravolsium et Charavols (Gall. christ., XVI, 130).
- 1340 : castrum de Charols (Long, notaire à Grignan).
- 1378 : Charolis (cartulaire de Montélimar, 72).
- 1385 : Chairovols et Charrovols (de Coston, Hist. de Montélimar, I, 244).
- 1391 : Charrols (choix de documents, 214).
- 1509 : mention de l'église Saint-Jean : ecclesia beati Johannis de Carrovolo (visites épiscopales).
- 1521 : mention de l'église Saint-Jean : cura de Charrollis (rôle de décimes).
- 1529 : Charous (archives hosp. de Crest, B 11).
- 1533 : Charoulx (archives de la Drôme, E 2161).
- 1597 : Charos (archives de la Drôme, E 6179).
- 1630 : Charoux (archives de la Drôme, E 6187).
- XVIIe siècle : Charrols (inventaire de la chambre des comptes).
- 1790 : Charol (état du clergé).
- 1891 : Charols, commune du canton de Marsanne.
Étymologie
modifierPlusieurs hypothèses :
- Carrovolis serait dérivé de Carolus (Charlemagne)[16].
- Carrovolis serait dérivé de quadrivium « carrefour »[réf. nécessaire].
Histoire
modifierAntiquité : les Gallo-romains
modifierLes piles du pont médiéval sur le Roubion montrent des traces d'édifice romain (utilisation de la pierre des carrières de Die)[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie[15] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou signeurie) était du patrimoine des comtes de Valentinois.
- Elle est donnée aux commandeurs de Poët-Laval, seigneurs de Charols jusqu'à la Révolution.
1742 (démographie) : 218 maisons[15].
Avant 1790, Charols était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à saint Jean-Baptiste, dépendait du prieur du Pont-de-Barret qui y prenait la dîme et présentait à la cure[15].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, Charols fait partie du canton de Marsanne[15].
En l'an VII (1798-1799), la population est de 343 personnes[15].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2021, la commune comptait 948 habitants[Note 2], en évolution de +6,88 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
modifierEnseignement
modifierCharols fait partie de l'académie de Grenoble.
L'école primaire, composée de plusieurs classes, accueille 90 enfants[22].
- Le bâtiment actuel (datant du début des années 1890) est situé à l'est du village et partagé avec la mairie. Il remplace les deux anciennes écoles de la commune[23].
- Il regroupe les deux classes de CM1 et CM2. Les petites sections sont logées dans un autre bâtiment, proche de Pont-de-Barret[24].
Les collégiens se rendent à Cléon-d'Andran[25].
Santé
modifierManifestations culturelles et festivités
modifier- Vogue : le dimanche suivant le 28 août (en 1992)[16] ou le premier weekend de juillet[réf. nécessaire].
Loisirs
modifierSports
modifierUne association sportive, regroupant plusieurs disciplines, a vu le jour en 2008, et propose des activités autour du jogging, du tennis de table, et du cyclisme[26].
Médias
modifierCultes
modifierLa paroisse catholique Saint-Jean-Baptiste dépend du diocèse de Valence, doyenné de Cléon-d'Andran[27].
Économie
modifierEn 1992 : céréales, vergers (jus de pomme), vignes, porcins, ovins, volailles[16].
- Foires : les , , , [16].
Commerces
modifier- Supérette, magasin bio, coiffeur, hôtel-restaurant, snack-bar[réf. nécessaire].
- Maison d'édition, spécialisée dans la spiritualité[réf. nécessaire].
Tourisme
modifier- Vallée du Roubion[16].
Revenus de la population et fiscalité
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Motte castrale.
- Église avec parties carolingiennes, restaurée au XVe siècle[16].
- Église Saint-Jean-Baptiste de Charols du IXe siècle, sur plan basilical carré de 12 x 12 m terminé par une abside centrale et deux absidioles : escalier en voûte, saint Gilles dans la partie rez-de-chaussée, 1er étage du clocher. Elle est considérée comme la plus vieille église de la Drôme (le titre est disputé avec l'église de Crupies). Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1994[28].
- Pont médiéval sur le Roubion[16].
- Les piles du pont montrent des traces d'édifice romain (utilisation de la pierre des carrières de Die). Le pont sera réaménagé au XVe siècle puis, après la bataille de Montélimar, en 1944[réf. nécessaire].
- Clé de voute de 1484 (à la mairie)[16].
- Fermes fortes[16].
- Salette, maison forte quadrangulaire à tour d'angle du XVIe siècle[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel
modifierPatrimoine naturel
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Auguste Durand-Rosé (1887-1962) : artiste peintre, vécut à Charols[29].
Héraldique, logotype et devise
modifierBlason | D'azur au monogrammes de Louis XI et Charles VIII, accompagné de la date 1484, le tout d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 2004, 192 pages.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Association des maires de la Drôme
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- Fiche du Bramefaim sur le site du SANDRE
- Fiche du Mourgon sur le site du SANDRE
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Charols et Puy-Saint-Martin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montélimar », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 71 (Charols).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Charols.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- l'école primaire de Charols
- Histoire de l'école
- organisation de l'école primaire
- collège de Cléon d'Andran
- sport à Charols
- Paroisse de Charols
- Notice no PA00132811, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- A. Durand-Rosé, Connaissance des arts, no 145, , pp. 4-5.