Charles Rangel

homme politique américain

Charles Bernard Rangel (né le à Harlem, New York) est un homme politique démocrate américain.

Charles Rangel
Illustration.
Fonctions
Représentant des États-Unis

(46 ans)
Circonscription 18e district de l'État de New York (1971-1973)
19e district de l'État de New York (1973-1983)
16e district de l'État de New York (1983-1993)
15e district de l'État de New York (1993-2013)
13e district de l'État de New York (2013-2017)
Prédécesseur Adam Clayton Powell Jr.
Successeur Adriano Espaillat
Biographie
Date de naissance (94 ans)
Lieu de naissance Harlem (New York)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti démocrate
Religion Catholicisme[1]

Biographie

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Jeunesse et formation

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Charles B. (Charlie) Rangel est le second des trois enfants de Blanche Wharton Rangel et de Ralph Rangel, ses parents se séparent aussi il est élevé par sa mère et son grand-père maternel, Charles Wharton. Il interrompt ses études secondaires et gagne sa vie en faisant des petits boulots, il grandit dans un quartier où la criminalité et les trafics de drogue sévissent. En 1948, il s'enrôle dans les forces armées américaines et participe à la guerre de Corée au sein du 503rd Infantry Regiment (United States) (en)( 503° bataillon d'artillerie de campagne) entièrement composé d'Afro-Américains. Pour ses actes de bravoure durant ce conflit, il est décoré de la Purple Heart et de la Bronze Star. Il est démobilisé en 1952 avec le grade de sergent. De retour à New York, il profite des programmes de reclassement des anciens combattants pour reprendre et achever ses études secondaires à la DeWitt Clinton High School, puis il est admis à l'université de New York où il obtient le Bachelor of Science (licence) en 1957. Plus tard, il entreprend des études de droit à la St. John's University School of Law (en) où il obtient le Juris Doctor (mastère de droit) en 1960, dans la foulée il s'inscrit au barreau de New York et commence une carrière d'avocat[2],[3],[4],[5],[6].

Carrière politique

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En 1963, Charles Rangel est nommé par le Procureur général des États-Unis, Robert Kennedy, adjoint du procureur du district sud de New York. Il est ensuite élu en 1966 à l'Assemblée de l'État de New York dont il devient le vice président, il se fait connaître par ses positions de lutte contre les trafiquants de drogue. Puis en 1965, il devient membre de la Commission présidentielle chargée de réviser les projets de lois. En 1966, il devient secrétaire de la Commission de révision du code et du droit pénal de l'État de New York[7],[2],[8].

Il est élu comme représentant du 18° district de la ville de New York à la Chambre des représentants des États-Unis de 1971 à 2017. Son district, qui est la plus petite de la zone, englobe le nord de Manhattan, et ainsi Harlem, Spanish Harlem, Washington Heights, Inwood, une partie de l'Upper West Side, et une petite portion du Queens, dans le quartier d'Astoria.

En 1974, il est élu président du Caucus noir du Congrès et fait partie de la commission d'enquête de la Chambre de représentants mise en place à la suite du Watergate qui amènera le président Richard Nixon à donner sa démission[5],[9],[10].

En 1976, il est chargé par la Chambre des représentants de former une commission parlementaire sur la lutte contre les trafics et les abus de consommation de la drogue, commission qu'il préside de 1983 à 1993[11].

Il est depuis 2007 président du United States House Committee on Ways and Means, comité le plus puissant de la Chambre des représentants des États-Unis. Il est d'ailleurs le premier Afro-Américain à tenir cette fonction[2].

En 2014, à la suite de sa réélection, il annonce ne pas être candidat en 2016 pour un nouveau mandat[12],[13].

Défense des droits de l'homme

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En 1965, Charles Rangle participe à la marche de Selma aux côtés de Martin Luther King[14].

En 1987, il soutient les familles, associations et médecins qui luttent contre le SIDA à New York[15],[16].

Charles Rangel est réputé pour ne pas craindre de participer à des manifestations en faveur des droits des Afro-Américains, ce qui lui a valu d'être arrêté à plusieurs reprises. Dans les années 1980, il fut arrêté pour avoir manifesté contre l'apartheid devant l'ambassade de l'Afrique du Sud à Washington (district de Columbia). Le , il fut arrêté en compagnie de deux autres personnalités politiques afro-américaines Al Sharpton, et David Dinkins (ancien maire de New York) après avoir manifesté en faveur d'Amadou Diallo, abattu lors d'un raid par quatre policiers new-yorkais blancs. Le , il fut le premier des trois membres du Congrès à être arrêté après avoir manifesté contre le non-respect des droits de l'homme au Soudan devant l'ambassade soudanaise à Washington[14]. Un peu plus tard, Bobby Rush de l'Illinois et Joe Hoeffel de Pennsylvanie furent à leur tour arrêtés.

Vie personnelle

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Le , Charles Rangel épouse Alma Carter, le couple donne naissance à deux enfants : Steven et Alicia Frances[4],[17],[18].

Bibliographie

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Autobiographie

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  • (en) Charles B. Rangel & Leon Wynter, And I Haven't Had a Bad Day Since : From the Streets of Harlem to the Halls of Congress, Thomas Dunne Books/St. Martin's Press, , 344 p. (ISBN 978-0-312-37252-1, lire en ligne),

Notices dans des encyclopédies

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  • (en) Encyclopedia of world biography, Gale Research, , 527 p. (lire en ligne), p. 31-32,
  • (en) Charles W. Carey Jr. & Liz Sonneborn, African-American Political Leaders, Facts On File, , 379 p. (ISBN 978-0-8160-8120-2, lire en ligne), p. 259-261,

Notes et références

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  1. (en) « Rep. Charles B. Rangel, D-N.Y. », Member Profile Page, sur Roll Call (consulté le ).
  2. a b et c (en-US) « RANGEL, Charles B. | US House of Representatives: History, Art & Archives », sur history.house.gov (consulté le )
  3. (en-US) « Charles Rangel », sur Ballotpedia (consulté le )
  4. a et b (en) « Charles Rangel Biography - Left Harlem for Military Service, Committed Himself to Public Service, Became Established in his Government Career », sur biography.jrank.org (consulté le )
  5. a et b (en-US) « Charles Bernard Rangel | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  6. (en-US) Allison O'Connor, « Charles Bernard Rangel (1930- ) • », sur Black Past, (consulté le )
  7. (en-US) « Charles B. Rangel », sur biography.yourdictionary.com (consulté le )
  8. (en-US) « Biographical Directory of the U.S. Congress - Retro Member details », sur bioguideretro.congress.gov (consulté le )
  9. (en-US) Marguerite Ross Barnett, « The Congressional Black Caucus », Proceedings of the Academy of Political Science, Vol. 32, No. 1,‎ , p. 34-50 (17 pages) (ttps://www.jstor.org/stable/1173616)
  10. (en-US) « Charlie Rangel's spectacular rise and fall - CNN.com », sur www.cnn.com (consulté le )
  11. (en) Charles W. Carey Jr. & Liz Sonneborn, Charles W. Carey Jr., Liz Sonneborn, Facts On File, , 379 p. (ISBN 978-0-8160-8120-2, lire en ligne), p. 259-261
  12. (en) Azi Paybarah, « Rangel on his 'very emotional' victory », Politico,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (en-US) Paul Kane, « Charlie Rangel on the end of his era: “This guy from Lenox Avenue is retiring with dignity” », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  14. a et b (en-US) « Charles Rangel », sur Los Angeles Sentinel, (consulté le )
  15. (en-US) Ernest Quimby & Samuel R. Friedman, « Dynamics of Black Mobilization against AIDS in New York City », Social Problems, Vol. 36, No. 4,‎ , p. 403-415 (13 pages) (lire en ligne)
  16. (en) Cathy J. Cohen, The Boundaries of Blackness : AIDS and the Breakdown of Black Politics, University of Chicago Press, , 401 p. (ISBN 978-0-226-11289-3, lire en ligne)
  17. (en-US) Nikita Stewart, « Rangel Reflects on His Life and Marriage at a Dance Class, Sitting Down (Published 2015) », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  18. (en-US) « Charles Rangel », sur www.nndb.com (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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