Charles Dupasquier
Charles Dupasquier, né le à Chambéry et mort le à Chambéry, est un avocat général, conseiller à la cour d'appel de Savoie et homme politique, acteur de l'Annexion de la Savoie en 1860.
Charles Dupasquier | |
Fonctions | |
---|---|
Sénateur de la Savoie | |
– (4 ans, 2 mois et 17 jours) |
|
Premier président de la Cour d'appel de Chambéry | |
– (8 ans) |
|
Président du conseil général de la Savoie | |
– (5 ans) |
|
Prédécesseur | Pantaléon Costa de Beauregard |
Successeur | Louis Bérard-Blay |
Conseiller général de la Savoie | |
– (20 ans) |
|
Circonscription | Canton de Chambéry-Sud |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chambéry, (France) |
Date de décès | (à 75 ans) |
Lieu de décès | Chambéry, (France) |
Nationalité | Française |
Profession | Avocat |
|
|
Présidents du Conseil départemental de la Savoie | |
modifier |
Biographie
modifierFamille
modifierCharles Dupasquier est né le à Chambéry, dans le département du Mont-Blanc. En effet, le duché de Savoie a été annexé par la France révolutionnaire, par décret du . Il est le fils cadet de Jacques Dupasquier (1776-ca1816), fournisseur des troupes de Savoie, puis capitaine au 6e régiment des dragons, fait chevalier de la Légion d'honneur, et de Jeanne Chapperon (1779-1868).
Il épouse Bénédicte Durif, le à Tullins (Isère), dans le Dauphiné voisin. Ils ont trois enfants :
- Sébastien (1841-1865), juriste, décédé célibataire ;
- Jenny (1844-1928), marié avec Gabriel Revel (1833-1919), magistrat, d'où 5 enfants ;
- Charles (1850-....), ancien magistrat, puis avocat à Annecy (Savoie).
Carrières juridique et politique
modifierCharles Dupasquier effectue des études de droit. Le , il devient conseiller à la Cour d'appel de Chambéry.
Alors que le gouvernement sarde met en place un parlement du royaume de Sardaigne à Turin, à la suite du Statut de 1848, avec l'élection de représentants pour les provinces, Charles Dupasquier se présente pour le collège de Chambéry face au sénateur Costa de Beauregard[1]. Candidat modéré, il est battu avec six fois moins de suffrages[1].
Au lendemain de l'Annexion du duché de Savoie par l'Empire français, il devient d'avril à juin le Gouverneur-régent — Président de Chambre à la Cour impériale de Chambéry — du département de la Savoie[2]. Il assure ainsi la transition administrative entre l'ancien duché et son entrée dans le giron français.
- 1865-1870 : Président du Conseil général de la Savoie.
- 1866-1874 (retraite) : Premier Président de la Cour d'appel de Chambéry
Le , il devient Sénateur de la Savoie jusqu'à sa mort.
Décorations
modifier- Grand Officier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare (1869)
- Commandeur de la Légion d'honneur (1860)
- Officier de l'Instruction publique
Pour aller plus loin
modifierAnnexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :
Notes et références
modifier- Robert Avezou, « La Savoie depuis les Réformes de Charles-Albert jusqu'à l'Annexion à la France, 1re partie (1847-1852) », Mémoires et documents publiés par la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, no t. 69, , p. 61 (lire en ligne)
- Régine Boisier, Adrien : Fils de paysan, appelé l'aristo, La Fontaine de Siloé, , 363 p. (ISBN 978-2-84206-213-2, lire en ligne), p. 230.