Éguzon-Chantôme
Éguzon-ChantômeÉcouter est une commune française située dans le sud du département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
Éguzon-Chantôme | |||||
La mairie en 2011. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre | ||||
Arrondissement | Châteauroux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Éguzon - Argenton - Vallée de la Creuse | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Thibaudeau 2020-2026 |
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Code postal | 36270 | ||||
Code commune | 36070 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Éguzonnais | ||||
Population municipale |
1 317 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 26′ 35″ nord, 1° 35′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 142 m Max. 319 m |
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Superficie | 36,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Argenton-sur-Creuse | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Cette commune est née en 1974 de la fusion des anciennes communes d’Éguzon et de Chantôme.
La commune est labellisée Village étape depuis 1998.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune est située dans le sud[1] du département de l'Indre, à la limite du département de la Creuse. Elle est située dans la région naturelle du Boischaut Sud.
Les communes limitrophes[1] sont : Cuzion (5 km), Baraize (6 km), Crozant (6 km), Bazaiges (7 km), Saint-Plantaire (7 km), Saint-Sébastien (7 km) et Parnac (11 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Argenton-sur-Creuse (17 km), La Châtre (35 km), Châteauroux (42 km), Le Blanc (45 km) et Issoudun (64 km).
Hameaux et lieux-dits
modifierLes hameaux et lieux-dits de la commune sont : Argentières, Bousset, Chambon, Charchet, Chavenière, Éguzonnet, Fressignes, l'Âge Laurent, la Braudière, la Couture, la Croix de Chambon, la Ferrière, la Feyte, la Gare, la Gigrasset, la Grenouillère, la Lande, la Nouzillère, Lavaud, le Bougazeau, le Pré Calé, les Jarriges, Messant, Peugueffier et Séjallas[2].
Géologie et relief
modifierLa commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Hydrographie
modifierLe territoire communal est arrosé par les rivières Creuse et Abloux. Sur le lit de la Creuse se trouve le lac de Chambon[2], qui est une retenue d'eau formée par le barrage hydroélectrique d'Éguzon.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 869 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 934,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 1,4 | 3,3 | 5,4 | 8,9 | 12,2 | 13,8 | 13,7 | 10,3 | 8,4 | 4,6 | 2,3 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 4,9 | 5,3 | 8,2 | 10,8 | 14,5 | 18,1 | 20,1 | 20,1 | 16,3 | 12,9 | 8,2 | 5,5 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 8 | 9,2 | 13,1 | 16,3 | 20,2 | 24 | 26,4 | 26,4 | 22,2 | 17,3 | 11,9 | 8,7 | 17 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,2 02.01.1997 |
−17,1 06.02.12 |
−13 01.03.05 |
−5,1 04.04.22 |
−0,6 06.05.19 |
4,1 15.06.1995 |
6,4 17.07.00 |
4,8 29.08.1998 |
1,5 25.09.02 |
−6 30.10.1997 |
−11 22.11.1993 |
−11,6 30.12.1996 |
−17,1 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,2 01.01.22 |
24,5 27.02.19 |
27 24.03.1996 |
30,6 30.04.05 |
32,6 28.05.17 |
39,1 18.06.22 |
40,2 23.07.19 |
41 06.08.03 |
38,1 04.09.23 |
33,1 08.10.23 |
25 08.11.15 |
19,8 17.12.15 |
41 2003 |
Précipitations (mm) | 84,7 | 71,3 | 68,6 | 78,5 | 86,9 | 68,5 | 61,1 | 68,8 | 70,2 | 91,1 | 90,3 | 94,4 | 934,4 |
Voies de communication et transports
modifierVoies routières
modifierLe territoire communal est desservi par les routes départementales : 36, 36B, 36D, 36H, 36G, 45, 45C, 45F, 72 et 913[9].
L'autoroute A20 passe à 9 km d'Éguzon au lieu-dit les Cinq Routes.
Transports en commun
modifierLa gare d'Éguzon, située sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, dessert la commune.
Éguzon-Chantôme est desservie par la ligne K du Réseau de mobilité interurbaine[10] et par la ligne 1.3 du réseau d'autocars TER Centre-Val de Loire[11].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[9], à 60 km.
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 654 et par le sentier de grande randonnée de pays du Val de Creuse[2].
Réseau électrique
modifierLa commune possède un poste source[12] sur son territoire qui est situé au lieu-dit le Champ de Roches, à proximité du barrage d'Éguzon.
Toponymie
modifierCe nom composé traduit la fusion en 1974 des anciennes communes d'Éguzon et Chantôme.
Éguzon a longtemps été orthographié Aiguzon, jusque vers 1835[Note 1]; le nom viendrait du latin "aqua", eau, devenu aigue en vieux français. Mais l’orthographe officielle est Éguzon depuis au moins 1793[13]. Ses habitants sont appelés les Éguzonnais[14].
Chantôme dérive d'un Canto-magus, désignant en gaulois un marché circulaire[15].
La commune est issue à la limite nord de l'aire de la langue occitane[16] où elle parle le dialecte marchois[17], parler d'oc de transition avec la langue d'oïl (français) utilisée dans les communes voisines quelques kilomètres plus au nord. Elle se nomme dans cette langue Aguson e Chantòsma.
Histoire
modifierPréhistoire, Antiquité
modifierLe site préhistorique du Pont de Lavaud[2] est l'un des trois plus anciens sites français, avec le Vallonet (Roquebrune-Cap-Martin, Alpes-Maritimes) et le Bois-de-Riquet (Lézignan-la-Cèbe, Hérault)[18],[19].
Vestiges gallo-romains à Parchimbault ; sépulture gallo-romaine[20].
Moyen-Âge
modifierLes paroisses "d'Aiguzon" et de "Chantosme" dépendaient du diocèse de Limoges, parlement de Paris, intendance de Moulins, et élection de Guéret. Ce ne fut jamais un marquisat, comme l'ont prétendu à tort plusieurs auteurs, par confusion avec Chantôme dans l'Orléanais[21]. Un prieuré augustin y existait au XVe siècle.
Le village relevait des comtes de la Marche, seigneurs de la province éponyme, et ceci jusqu'à la Révolution française. La seigneurie appartenait aux d'Estouteville, puis aux Rancé au XVe siècle.
L'église d'Argentières est citée en 1087[20].
XXIe siècle
modifierÀ la suite du redécoupage cantonal de 2014[22], la commune n'est plus chef-lieu de canton. Elle fut aussi rattachée du au à la communauté de communes du pays d'Éguzon - Val de Creuse.
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierLa commune dépend de l'arrondissement de Châteauroux, du canton d'Argenton-sur-Creuse, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Éguzon - Argenton - Vallée de la Creuse[23].
Tendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierPolitique environnementale
modifierUrbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Éguzon-Chantôme est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[23] et hors attraction des villes[26],[27].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,9 %), zones agricoles hétérogènes (27,9 %), forêts (26,8 %), terres arables (8,1 %), zones urbanisées (5,2 %), eaux continentales[Note 2] (2,2 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
modifierLe tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[29] de la commune :
Date du relevé | 2013 | 2015 |
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Nombre total de logements | 1 130 | 1 196 |
Résidences principales | 58,4 % | 54,5 % |
Résidences secondaires | 28 % | 30,6 % |
Logements vacants | 13,6 % | 14,9 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 72,4 % | 72,4 % |
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune d'Éguzon-Chantôme est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
Risques naturels
modifierLe retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 043 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 852 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[30].
Risques technologiques
modifierLa commune est en outre située en aval du Barrage d'Éguzon, de classe A[Note 3] et faisant l'objet d'un PPI, mis en eau en 1926, d’une hauteur de 58 mètres et retenant un volume de 57,3 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[35].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Éguzon-Chantôme est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[36].
Population et société
modifierDémographie
modifierAu XVIIIe siècle, le village d'Aiguzon comptait 120 feux et celui de Chantosme 21 feux (comptez environ 4/5 personnes par feu)[37].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].
En 2021, la commune comptait 1 317 habitants[Note 4], en évolution de −4,22 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services publics
modifierLa commune dispose des services suivants :
- un bureau de poste[41] ;
- un office de tourisme[42] ;
- une gendarmerie[43] ;
- un centre de secours ;
- un centre d'entretien et d'exploitation des routes du conseil départemental de l'Indre[44].
Enseignement
modifierLa commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Fête de la Châtaigne[47] ( au 1er novembre chaque année)
- Fête du lac (le dimanche suivant le )
- Foire de Chantôme (tous les ans en septembre)
- Brocante du
- Brocante du
- Marché des producteurs locaux (tous les vendredis pendant les vacances d'été)
Équipement culturel
modifier- Musée de Jeannot la bricole (miniatures en bois)
- Musée de la vallée de la Creuse (qui se situe dans les écuries du château)
Santé
modifier- Foyer résidence pour personnes âgées indépendantes Les Floralies
- Maison de retraite et unité Alzheimer Le Hameau d'Éguzon
- Médecins généralistes
- Kinésithérapeute
- Podologue-pédicure
- Dentiste
- Cabinet d'infirmières libérales
- Taxi-ambulances
- Pharmacie
- Clinique vétérinaire
- Psychologue
Sports
modifier- Club de basket-ball
- Club de football amateur
- Base de plein air de Chambon (activités nautiques)
- École de ski nautique
- Plage de Chambon (site de baignade surveillé[48])
Médias
modifierLa commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, L'Écho du Berry, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
Cultes
modifierCulte catholique
La commune d'Éguzon-Chantôme dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné du Val de Creuse[49] et de la paroisse d'Éguzon-Orsennes. Les lieux de culte sont les églises Saint-Étienne et Saint-Antoine.
Économie
modifierLa commune se situe dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie d’Argenton-sur-Creuse[23].
Tous les commerces et services de base (supermarché, supérette, pharmacie, fleuriste, assureurs, coiffeurs, esthéticienne, boulangeries, pizzeria, restaurants, bars, ambulances, vétérinaires, office notarial, magasin d’électroménager, etc.) sont présents.
La commune est labellisée Village étape depuis 1998.
Deux campings sont présents dans la commune :
Culture locale et patrimoine
modifierMonuments et lieux touristiques
modifier- Château d'Éguzon : il fut racheté en 1791 par Denis Robin de Scévole. Aujourd'hui il ne reste plus que le porche. La commune l'a racheté en 2000 et a installé les bureaux de la mairie à l'intérieur.
- Château de Clavière, situé au sud d'Éguzon-Chantôme, qui fut propriété de la famille de Chamborant (de 1363 à la Révolution française) et dont le dernier propriétaire le marquis André-Claude de Chamborant de la Clavière était colonel-mestre de camp du régiment de Chamborant-hussards[52].
- Église Saint-Étienne
- Église Saint-Antoine
- Monument aux morts : inauguré le , c'est une œuvre d'inspiration pacifiste. Le sculpteur Ernest Nivet a traduit dans ce poilu monumental, la douleur du survivant découvrant à son retour du front la liste des 89 morts de la commune. La stèle porte au verso la formule du poète latin Horace Bella matribus detestata[53] (Les guerres en horreur aux mères).
- Barrage d'Éguzon : situé à cheval sur les communes de Cuzion et d’Éguzon-Chantôme, ce barrage était l'un des plus grands d’Europe lors de sa construction entre 1922 et 1926. Le barrage et la centrale hydro-électrique ont été mis en service en 1926. La vallée de la Creuse fut noyée sur 17 km dans sa partie la plus pittoresque. Le , Paris était alimenté en électricité à partir d'Éguzon ! C’est la première fois en France qu’une ville reçoit son électricité d’aussi loin, et en provenance d’une usine hydroélectrique.
Labels et distinctions
modifierÉguzon-Chantôme a obtenu au concours des villes et villages fleuris :
- une fleur en 2005[54], 2006[55], 2007[56] et 2008[57] ;
- deux fleurs en 2011[58], 2013 et 2014 ;
- trois fleurs 2015 et 2016[59].
Personnalités liées à la commune
modifier- Denis Robin de Scévole (1722-1809), homme politique et écrivain français, qui a acheté le château d'Éguzon.
- François Robin de Scévole (1767-1827), fils de Denis, homme politique français, député de l'Indre, propriétaire du château d'Éguzon.
- Paul Augustin Delacou (1782-1870), homme politique français, maire d'Éguzon de 1813 à 1840 et de 1848 à 1851.
- Athanase Bassinet (1850-1914), homme politique, maire du XVème arrondissement de Paris, sénateur de la Seine de 1899 à 1914.
- Henry Dauthy (1866-1966), homme politique français, député de l'Indre puis sénateur de l'Indre, né à Éguzon.
- Raymond Dauthy (1875-1947), frère d'Henry, homme politique français, député de l'Indre, né à Éguzon.
- Alexandre Schwatschko (1919-1944), « lieutenant Olive », agent du SOE (section F), mort au combat le à l'hôtel de France[60].
- François Jacolin (1950-), évêque de Luçon, ancien curé d'Éguzon.
Héraldique, logotype et devise
modifierBlason | D'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Éguzon dans la littérature
modifierCité par George Sand dans le Péché de M. Antoine, c'est un village qu'elle trouve maussade et ses habitants désagréables : elle avait eu le malheur de tomber d'une mule devant quelques-uns des résidents d'Éguzon quelque temps auparavant et ceux-ci ayant osé se moquer d'elle, la future « bonne dame de Nohant » n'avait pas du tout apprécié la situation et avait donc fait un portrait au vitriol du village.
Maurice Leblanc fait aussi mention d'Éguzon dans l'un des romans de son héros Arsène Lupin, L'Aiguille creuse, de même que Marc Paillet, auteur de romans policiers historiques dans l’un des épisodes des aventures d'Erwin le Saxon, Le Spectre de la nouvelle lune.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Pierre Brunaud, Le Canton d'Éguzon : la vallée de la Creuse de Fresselines à Argenton, Joué-lès-Tours, Alan Sutton, , 127 p. (ISBN 2-84253-393-3).
- Laurence Chatel de Brancion [dir.], Val de Creuse et Val d'Anglin. Nature et patrimoine. Guide, Bélâbre, Histaval, 2023, p. 138-142, notice de Laurence Chatel de Brancion et Françoise Trotignon.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de l'office de tourisme d'Éguzon-Chantôme
- Éguzon-Chantôme sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- Selon L. Blanchard, instituteur et rédacteur d'une monographie sur le bourg en 1894.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[34].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
- « Éguzon-Chantôme » sur Géoportail..
- « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Éguzon » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Éguzon » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Éguzon-Chantôme », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- « Fiches Horaires », sur le site SNCF TER Centre-Val de Loire, consulté le 2 septembre 2018.
- « Un grand défi technique pour ERDF », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre, .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Nom des habitants des communes françaises, Éguzon-Chantôme », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
- X. Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise: une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, coll. « Collection des Hespérides », (ISBN 978-2-87772-237-7)
- (oc) Domergue Sumien, « En explorant lo limit lingüistic », Jornalet, Toulouse, Barcelone, Associacion entara Difusion d'Occitània en Catalonha (ADÒC), (ISSN 2385-4510, lire en ligne).
- Yves Lavalade, « Journée d’échanges sur la Marche occitane », La Nouvelle République, Tours, Châteauroux (édition locale), Nouvelle République du Centre-Ouest (groupe), (ISSN 2260-6858, OCLC 0610C87037, lire en ligne).
- De « vieux os » dans l'Hérault, sur inrap.fr.
- [Marquer et al. 2011] Laurent Marquer, Erwan Messager, Josette Renault‑Miskovsky, Jackie Despriée, Robert Gageonnet, Pierre Voinchet, Jean‑Jacques Bahain et Christophe Falguères, « Paléovégétation du site à hominidés de Pont-de-Lavaud, Pléistocène inférieur, région Centre, France », Quaternaire, vol. 22, no 3, (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ).
- Michel de la Torre, Villes et villages de France (guide), Indre (1990).
- D'après l'abbé Expilly, Dictionnaire des Gaules..., tome 2 (1764). Le marquisat de Chantôme se trouvait à (41) Binas.
- « Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », sur legifrance.gouv.fr, JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- Jean-Michel Bonnin, « Le retour gagnant de Jean-Claude Blin : Le maire d'Éguzon a retrouvé, depuis le mois de mars, son siège de conseiller général. Vingt ans après l'avoir perdu », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre, (lire en ligne).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
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- « Comparateur de territoire : Commune d'Éguzon-Chantôme (36070) », sur insee.fr, Insee, consulté le 28 octobre 2018.
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- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur /www.indre.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur irsn.fr, (consulté le ).
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