Championnat de France de rallycross
Le championnat de France de rallycross est une compétition de rallycross créée en France par la Fédération française du sport automobile (FFSA) en et organisé par l'Association Française des Organisateurs de Rallycross (AFOR), sous la marque Rallycross France.
Sport | Compétition automobile |
---|---|
Création | 1977 |
Autre(s) nom(s) | Rallycross France |
Organisateur(s) | FFSA, AFOR |
Édition | 46 (en 2024) |
Catégorie | Rallycross |
Périodicité | Annuelle |
Lieu(x) | France métropolitaine |
Participants |
Supercar : 17 Super 1600 : 13 Division 3 : 26 Division 4 : 16 Total : 72 |
Épreuves | 8 |
Site web officiel | www.rallycrossfrance.com |
Vainqueur |
Supercar : Steven Bossard Super 1600 : Julien Meunier Division 3 : Nicolas Beauclé Division 4 : Luc Derrien |
---|---|
Plus titré(s) | Jean-Luc Pailler (11) |
Championnat de France de rallycross 2024
Créé en 1977, le championnat comporte plusieurs catégories de puissance : Supercar, Super 1600, Division 3 et Division 4. La compétition se déroule sur des circuits alternant terre et asphalte, avec l'ajout d'un « tour joker », une déviation plus lente que le tracé normal, favorisant les stratégies.
Histoire
modifierLe championnat de France de rallycross est le plus ancien championnat de rallycross au monde. Il est aussi le championnat le plus important au monde avec 8 manches réparties sur toute la France métropolitaine. Tout au long de son histoire, le championnat a connu de nombreux changements de règlement, afin de rendre la compétition plus dynamique. Au début administré par le FAR (France Association Rallycross), le championnat est depuis 1982, administré par l’AFOR (Association Française des Organisateurs de Rallycross) et labellisé par la FFSA (Fédération Française du Sport Automobile).
Le Championnat est depuis sponsorisé par de nombreuses marques, comme Yacco, les pneus Coopertires, la chaîne l'Équipe, et le magazine Échappement.
Les débuts (1976-1977)
modifierAprès une épreuve « test » à Lohéac le née de l'initiative de Michel Hommell[1], un championnat national de rallycross est organisé dès le mois de septembre de l’année suivante. Au total, le championnat de France de rallycross 1977 est composé de onze circuits en plus de Lohéac. La plupart des circuits sont tracés sur d'anciens aérodromes ou sont des créations spécifiques pour le nouveau championnat[2]. Renault et Peugeot s'intéressent immédiatement à la nouvelle discipline. Renault annonce deux Alpine A310 V6 pour Jean Ragnotti et Marie Claude Beaumont, avant qu'elle ne décide d'arrêter la compétition en acceptant un poste d’attachée de presse chez Renault Sport. De son côté, Peugeot construit une Peugeot 104 ZS 1 400 cm3 pour Jean-Claude Lefebvre. Deux catégories de voitures sont créées, une série de moins de 1 600 cm3 nommée Classe 1 (comparable à l'actuelle Super 1600) et une autre de plus de 1 600 cm3, appelée Classe 2 (similaire à la catégorie Supercar). En totalité, cinquante-quatre pilotes participent au challenge BP-Autohebdo international, pour moitié des pilotes français, l’autre étant constituée de pilotes européens majoritairement britanniques ou néerlandais[3].
Inspiration rallye (1978-1987)
modifierLes années 80 sont marqués par l'utilisation de voitures dérivés du Championnat du monde des rallyes, notamment du Groupe 4.
Les années Groupe B (1988-1990)
modifierAlors que la FIA bannit le Groupe B du championnat du monde des rallyes, le championnat de France de rallycross, doté d'un règlement sécuritaire plus souple, autorise l'homologation de cette catégorie. Ainsi, les années 1988, 1989 et 1990 voient la suprématie des Peugeot 205 T16 Évo 2[4], suivie par d'autres voitures marquantes du Groupe B comme l'Audi Quattro S1, la MG Metro 6R4, la Lancia Delta S4, la Ford RS200, la Renault 5 Maxi Turbo ou encore la Citroën BX Turbo 4×4[5].
Domination de Jean-Luc Pailler (1991-1999)
modifierPendant moins d'une décennie, Jean-Luc Pailler domine totalement le championnat avec 8 titres en 9 ans. Seul Christian Ménier arrive à lui voler le titre de champion en 1997. D'abord au volant d'une Citroën BX Turbo 4×4, Jean-Luc Pailler opte pour une Citroën Xantia Turbo 4x4 en 1994.
Un esprit WRC (2002-2014)
modifierEn 2002, le championnat calque ses catégories sur celles utilisées en championnat du monde des rallyes, et les voitures gagnantes sont souvent celles qui s'illustrent aussi en rallye.
Une nouvelle ère (depuis 2014)
modifierEn , Le championnat de France de rallycross bénéficie d’une communication unitaire représentée par une seule marque, « Rallycross France ». Une campagne de communication numérique amène à la création d'un nouveau site web et d'une présence sur les réseaux sociaux comme YouTube[6], Twitter[7], Facebook ou Instagram[8],[9]. La même année est créé le Championnat du monde de rallycross par la FIA. Dès lors, les constructeurs automobiles comme Peugeot ou Renault conçoivent des voitures badgés RX afin de s'illustrer en rallycross mondial. Les pilotes du Rallycross France utilisent alors ces voitures, s'approchant du Groupe R5 en WRC.
La Rallycross France en période de crise sanitaire
modifierEn , la pandémie de maladie à coronavirus de 2019-2020 crée une situation totalement inédite pour le championnat de France de rallycross : les cinq premières courses programmées dans la saison sont annulées : c'est le cas de l'épreuve de Châteauroux annulée le [10], puis des épreuves de Lessay, Pont-de-Ruan et de Faleyras[11], d'abord reportés puis annulés le [12]. Le comité directeur de la FFSA décide deux semaines plus tard de ne disputer que les épreuves de Mayenne, Kerlabo, Essay et Dreux[13], avant que les organisateurs respectifs des épreuves ne se retirent par la suite, provoquant une annulation du championnat 2020[14].
Autour de la course
modifierFormat d'un week-end
modifierEssais libres
modifierIls ne sont plus qualificatifs depuis , ils permettent uniquement aux pilotes de découvrir la piste et de connaître leur temps chronométré pour se faire une idée de leurs performances face à la concurrence. Ils sont aussi l’occasion de faire le point sur la préparation de la voiture et de faire les derniers réglages. La règle du placement sur la grille de la première manche qualificative se fait à la suite d'un tirage au sort[15].
Manches qualificatives
modifierEntre 3 et 5 voitures s'élancent pour 4 tours, le pilote le plus rapide sur le total des 4 tours prend la tête d'un classement. Des points intermédiaires sont attribués suivant l'ordre de ce classement. À la fin des 4 manches, les points sont additionnés et les 16 premiers pilotes se qualifient pour les phases finales. Les 2 premières manches se déroulent le samedi, puis les 2 autres le dimanche.
Demi-finales
modifierLes qualifiés pour les 2 demi-finales sont placés sur les grilles par rapport à leur nombre de points cumulés sur les 4 manches. Chaque demi-finale se fait par huit, sur 6 tours. Les huit meilleurs sont répartis sur les deux demi-finales (1, 3, 5, 7, 9, 11, 13, 15 et 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14 partent ensemble).
Finale
modifierLes 4 premiers des 2 demi-finales sont qualifiés pour la finale, qui se déroule sur 7 tours. Les 3 premiers de la finale monteront sur le podium de la manche, et le vainqueur de la finale remporte l'épreuve[16].
Speaker
modifierDepuis 1988, Jean-Jacques Guibal est le commentateur (ou speaker) officiel du Rallycross France[17]. Le speaker commente les courses depuis sa tour, généralement placée à côté de la ligne droite de départ-arrivée, là où la visibilité du tracé est la plus bonne.
Attribution des points
modifierAttribution des points des manches qualificatives
modifierPosition | 1er | 2e | 3e | 4e | 5e | - |
---|---|---|---|---|---|---|
Points | 50 | 45 | 42 | 40 | 39 | 0 |
L'ordre d'arrivée décide de l'attribution des points : 50 points pour le premier, 45 pour le deuxième, 42 pour le troisième, 40 au quatrième, et 39 pour le cinquième.
Position | 1er | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | 7e | 8e | 9e | 10e | 11e | 12e | 13e | 14e | 15e | 16e | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Points | 16 | 15 | 14 | 13 | 12 | 11 | 10 | 9 | 8 | 7 | 6 | 5 | 4 | 3 | 2 | 1 | 0 |
A l'issue des quatre manches qualificatives, un classement est établi : 16 points pour le premier, 15 pour le deuxième, 14 pour le troisième, 13 au quatrième, 12 au cinquième, 11 au sixième, 10 au septième, 9 au huitième, 8 au neuvième, 7 au dixième, 6 au onzième, 5 au douzième, 4 au treizième, 3 au quatorzième, 2 au quinzième et 1 pour le seizième. Les pilotes placés après la seizième place ne reçoivent aucun point.
Attribution des points des demi-finales
modifierPosition | 1er | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | 7e | 8e |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Points | 10 | 8 | 6 | 5 | 4 | 3 | 2 | 1 |
A l'arrivée, les points sont attribués ainsi : 10 points pour le premier, 8 pour le deuxième, 6 pour le troisième, 5 au quatrième, 4 au cinquième, 3 au sixième, 2 au septième et 1 pour le huitième.
Attribution des points de la finale
modifierPosition | 1er | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | 7e | 8e |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Points | 15 | 12 | 9 | 7 | 6 | 5 | 4 | 3 |
A l'issue de la course, les points sont distribués ainsi : 15 points pour le premier, 12 pour le deuxième, 9 pour le troisième, 7 au quatrième, 6 au cinquième, 5 au sixième, 4 au septième et 3 pour le huitième. En fonction des points marqués entre les manches, la demi-finale et la finale, les premiers sur le podium ne sont pas forcément les premiers du classement général.
Tour joker
modifierChaque circuit dispose d'un « tour joker », il s'agit d'une déviation du circuit plus lente que le tracé normal, qui allonge le temps du tour de 2 à 3 secondes, favorisant les stratégies de course. Le pilote doit le prendre une fois par course, sous peine de disqualification. Les pilotes dans les dernières places le prennent généralement dans les premiers tours de la course, tandis que les premiers le prennent vers la fin[18].
Réglementation
modifierPole position
modifierLe pilote ayant eu le meilleur temps peut choisir son couloir de départ (obligatoirement sur la première ligne), il n'est donc pas obligé de partir en couloir intérieur (1re, 2e ou 3e place)[16].
Zone de chauffe
modifierNommée aussi « décrassage » et située entre deux lignes rouges quelques mètres avant la ligne de départ, cette zone permet de chauffer les pneumatiques en effectuant des burns[19],[16].
Spotter
modifierLes pilotes peuvent avoir un spotter également appelé « manager radio ». En constante liaison radio avec le pilote, le spotter évalue les différentes options et guide son pilote dans ses choix stratégiques, il lui donne des informations générales concernant la course, comme le meilleur moment pour prendre le tour joker, ou l’informer du positionnement de ses concurrents. Il est généralement installé sur une tour dominant le circuit ou un point en hauteur, afin d'avoir un visuel sur toute la piste[18],[20].
Progression
modifierEn rallycross, comme dans beaucoup de disciplines en sport automobile, il n’existe pas de parcours obligatoire à suivre pour gravir les échelons. Tout pilote peut s’engager en catégorie Supercar pour sa première course.
Faux départ
modifier- Faux départ : le pilote doit réaliser deux tours Joker au lieu d'un, dont un durant le premier tour de course[20].
- Un deuxième faux départ du même pilote entraîne une disqualification.
Sécurité
modifierDrapeaux en championnat de France de rallycross
modifierLes drapeaux sont utilisés en championnat de France de rallycross pour transmettre des informations aux pilotes. Les commissaires de course les agitent à l'abri derrière les rambardes de sécurité, ou sur la piste pour annoncer le départ.
-
Une procédure de départ avec drapeau vert.
-
Une arrivée sous drapeau à damier.
Drapeau | Signification |
---|---|
Drapeau vert : indique le départ de la course aux pilotes sur la piste. | |
Drapeau jaune : danger sur la piste, ralentir et se préparer à s'arrêter si nécessaire. | |
Drapeau rouge : interruption de la course, retour à la ligne de départ. | |
Drapeau noir et blanc : indique à un pilote qu'il a réalisé un faux départ. Il doit alors réaliser deux tours Joker, dont un durant le premier tour. | |
Drapeau à damier : arrivée de la course ou fin de séance d'essai ou de qualification. |
Pneumatiques
modifierÀ l'instar du Championnat du monde de Rallycross FIA, le manufacturier américain Cooper Tire & Rubber Company fournit tous les pilotes en pneumatiques[21]. Trois qualités de pneus sont proposées : ACB11 (sec), M&S (pluie/boue) et RXW (pluie), disponibles en diamètre 16, 17 et 18 pouces.
Pneus sec | Pneus pluie | |
---|---|---|
ACB11 (sec) |
M&S (Division 3 et Division 4) |
RXW (Supercar et Super 1600) |
Épreuves
modifierManche | Épreuve | Circuit | Commune | Longueur | % de terre | % d'asphalte |
---|---|---|---|---|---|---|
#001 | Épreuve de rallycross de Lessay | Circuit de Lessay | Lessay | 886 m | 45 % | 55 % |
#002 | Épreuve de rallycross de Faleyras | Circuit de Faleyras | Faleyras | 1 013 m | 74 % | 26 % |
#003 | Épreuve de rallycross de Châteauroux | Circuit des Tourneix[22] | Saint-Maur | 962 m | 70 % | 30 % |
#004 | Épreuve de rallycross de Pont-de-Ruan | Circuit de la Châtaigneraie / Touraine[23] | Pont-de-Ruan / Saché | 951 m | 54 % | 46 % |
#005 | Épreuve de rallycross de Kerlabo | Circuit de Kerlabo | Cohiniac | 968 m | 58 % | 42 % |
#006 | Épreuve de rallycross de Lohéac | Circuit de Lohéac | Lohéac | 1 050 m | 66 % | 33 % |
#007 | Épreuve de rallycross de Mayenne | Circuit Maurice Forget / Mayenne[24] | Châtillon-sur-Colmont | 1 143 m | 32 % | 68 % |
#008 | Épreuve de rallycross de Dreux | Circuit mixte de rallycross de l'Ouest Parisien / Philippe Chanoine[25] | Dreux | 938 m | 70 % | 30 % |
Répartis dans toute la France métropolitaine[15], le championnat 2022 comporte huit circuits fermés d'environ 1 000 mètres. La répartition terre/asphalte est variable selon les circuits mais tend vers une majorité de terre. Un circuit typique de rallycross compte une ligne droite bitumée de départ/arrivée d'environ 100 à 250 mètres, suivi d'une série de courbes et de virages. La configuration du reste du circuit peut varier, cependant, en principe, le sens de la rotation est celui des aiguilles d'une montre. Peu de circuits tournent « à l'envers » ou en sens contraire, la majorité des virages tournent donc vers la droite. Tous les circuits du championnat disposent d'un « tour joker » (une déviation sur la piste souvent plus lente que le tracé normal, favorisant les stratégies de course) que le pilote doit prendre une fois pendant la course.
Calendrier saison par saison
modifierCatégories
modifierLe championnat est composé de quatre catégories[31], le bruit est limité à 100 dB pour toutes les voitures[32] :
Supercar
modifierCatégorie reine du championnat, il s'agit de voitures de série largement modifiées dans un esprit WRC/R5, avec quatre roues motrices et un poids de moins de 1 300 kg, elles sont propulsées par un moteur de 2 litres turbocompressé développant entre 520 et 550 ch et 850 N m de couple, le 0 à 100 km/h est en moyenne abattu en moins de 2,5 secondes, tandis que leur vitesse de pointe peut être supérieure à 235 km/h. La catégorie Supercar est descendante de la Classe 2 (voitures de plus de 1 600 cm3), elle était anciennement appelée Division 1[3].
Puissance maximale | Cylindrée | Poids à vide | Vitesse maximale | Accélération | Transmission |
---|---|---|---|---|---|
Jusqu’à 550 ch | 2 000 cm3 | > 1 300 kg | ~ 235 km/h | 0 à 100 km/h en moins de 2,5 s | Intégrale (4x4) |
-
La Peugeot 208 I WRX Supercar de Julien Fébreau en .
-
Logotype officiel de la catégorie Supercar.
Super 1600
modifierVoitures de série modifiées (de type JWRC/Groupe A), réservées aux voitures de moins de 1 600 cm3 à moteur 4 cylindres atmosphérique[32], les Super 1600 sont dotées d'une transmission aux roues avant, elles développent une puissance allant de 220 à 250 ch. Elle était anciennement appelé Classe 1, Division 1A, puis Division 2 depuis la saison 2006[34].
Puissance maximale | Cylindrée | Poids à vide | Vitesse maximale | Accélération | Transmission |
---|---|---|---|---|---|
Jusqu’à 250 ch | 1 600 cm3 | > 950 kg (pilote inclus) | ~ 190 km/h | 0 à 100 km/h en moins de 5 s | Traction |
-
Citroën C2 S1600 de Jimmy Terpereau en 2021.
-
Logotype officiel de la catégorie Super 1600.
Division 3
modifierCatégorie la plus proche des Supercar, les voitures sont aux réglementations T3F, tous les pilotes ont la même base, un châssis tubulaire qui sera ensuite recouvert d’une carrosserie plastique ou composite pour habiller la monture. Elles comportent un moteur atmosphérique (sans turbocompresseur) inférieur à 3 500 cm3, dont grande majorité sont des V6 VQ Nissan 3 500 cm3. En 4 ou 2 roues motrices, elles développent 450 ch, pour un 0 à 100 km/h en moins de 3,5 secondes.
Puissance maximale | Cylindrée | Poids à vide | Vitesse maximale | Accélération | Transmission |
---|---|---|---|---|---|
Jusqu’à 450 ch | > 3 500 cm3 | 1 050 kg | ~ 210 km/h | 0 à 100 km/h en moins de 3,5 s | 4 ou 2 roues motrices |
-
Une Citroen C3 III de Division 3 de Jean-Baptiste Vallée en .
-
Logotype officiel de la catégorie Division 3.
Division 4
modifierCatégorie la plus représentée, il s'agit de voitures de série type F2000 allant de 1 600 à 2 000 cm3, toutes à deux roues motrices, équipée d'un moteur 2 litres atmosphérique. Leur moteur pouvant aller jusqu’à 250 ch, le 0 à 100 km/h se fait en moins de 5,5 secondes.
Puissance maximale | Cylindrée | Poids à vide | Vitesse maximale | Accélération | Transmission |
---|---|---|---|---|---|
Jusqu’à 250 ch | Entre 1600 et 2000 cm3 | 1 100 kg | ~ 200 km/h | 0 à 100 km/h en moins de 5,5 s | Traction |
-
Logotype officiel de la catégorie Division 4.
Figures emblématiques
modifierPilotes
modifierA l'occasion de l'arrivée en France du rallycross à la fin des années 1970, de nombreux pilotes issus d'autres disciplines automobiles se feront une réputation en rallycross. C'est par exemple le cas de Jean Ragnotti, Bruno Saby et Jean-Pierre Beltoise.
Place des femmes
modifierContrairement à la majorité des sports mécaniques, les femmes sont très représentés en Championnat de France de Rallycross. Parmi les pilotes féminines de en Rallycross France on note notamment Maïté Poussin, Jessica Tarrière et Adeline Sangnier. La franche réussite de ces pilotes permettront à beaucoup de femmes de rejoindre la compétition les années suivantes, poussant même la FFSA à créer une coupe de Rallycross Féminine.
Palmarès, bilans et records
modifierRecords
modifierRecords de titres par constructeur Supercar (depuis 1977)
modifierIl n'existe pas officiellement de championnat de France de rallycross des constructeurs ; puisque le choix de la voiture revient au pilote, les marques n'ont pas directement de lien avec la compétition[36]. Cependant, le public y accorde de l'importance, aboutissant à la création d'un championnat officieux[37],[38]. La marque nommée vainqueur est celle de la voiture du champion pilote. Les marques françaises règnent sur la compétition depuis sa création. Sur les 42 éditions du championnat, seules sept ont été remportées par des marques d'origines étrangères.
La marque Citroën est en tête du palmarès du Championnat de France de Rallycross des constructeurs avec seize titres obtenus en , , , , , , , , , , , , , , et . Elle a particulièrement brillé pendant la période 1991-1996 et la période 2003-2005 grâce à Jean-Luc Pailler et Laurent Terroitin.
Non loin derrière Citroën, Peugeot marque le championnat depuis les années avec treize titres de champion en , , , , , , , 2012, , , , , .
- 16 fois : Citroën
- 13 fois : Peugeot
- 3 fois : Renault, Porsche
- 2 fois : Alpine, Matra
- 1 fois : Audi, BMW, Ford, Volkswagen
Records de titres par pilote Supercar
modifierJean-Luc Pailler a marqué durablement le Rallycross France, en remportant à onze reprises le titre de champion de France de Rallycross : en , , , , , , , , , et .
- 11 fois : Jean-Luc Pailler
- 5 fois : Samuel Peu
- 3 fois : Laurent Terroitin, Max Mamers
- 2 fois : Gaëtan Sérazin, Fabien Pailler, Davy Jeanney
Records de titres par pilote Super 1600
modifierSur l'entièreté des éditions du championnat, toutes catégories confondues, une seule a été remportée par un pilote étranger, Goran Johansson (pilote suédois), sur une Saab 900 Turbo Division 1 (Super 1600) en 1984.
- 3 fois : Pierre Brunetti, Sylvain Poulard, Laurent Chartrain, Samuel Peu
- 2 fois : Bruno Saby, Christian Ménier, Pierre Llorach, Éric Guillemette, Yvonnick Jagu
Records de titres par pilote Division 3
modifierMarc Morize est le pilote avec le plus titré en Division 3 (6 titres) suivis de près par Christophe Saunois qui remporte le championnat 5 fois de suite entre 2013 et 2017.
- 6 fois : Marc Morize
- 5 fois : Christophe Saunois
- 3 fois : Gaëtan Sérazin
- 2 fois : Jean-Luc Le Duigou, Eddy Bénézet, Fabrice Morize, David Vincent, Nicolas Beauclé
Records de titres par pilote Division 4
modifier- 2 fois : Marc Morize, Thierry Jan, Xavier Goubill
Palmarès
modifierLe tableau ci-dessous recense les titres attribués depuis sa création, en 1977 pour les pilotes des catégories Supercar, Super 1600, Division 3 et Division 4[39] :
Médias
modifierMédias audiovisuels
modifierJusqu'en 2021, le championnat de France de Rallycross est retransmis sur la chaîne L'Équipe en replay ainsi que sur la chaîne YouTube Rallycross France[72]. À partir du début de la saison 2021, toutes les épreuves sont diffusées en live sur le site officiel du Rallycross France, pour 15€ la course et 79€ la saison[73]. En plus du live, la chaîne Sport en France diffuse la semaine d'après une émission consacrée à la course précédente.
Identité visuelle
modifierAnciens logos
modifierAvant , le Championnat de France de Rallycross n'était pas doté d'un logo officiel, jusqu'à la création du nouveau site internet[74],[75].
-
Logo officiel de à .
-
Logo officiel de à .
Nouvelle charte graphique
modifierEn , le championnat change totalement sa charte graphique pour se lancer sur le terrain de la communication digitale afin de mieux partager avec son public. Plusieurs logotypes aux dimensions et couleurs différentes seront créés, afin de s’intégrer sur des affiches, des avatars, etc[76],[77],[72].
-
Logotype large (font bleu).
-
Logotype large (font blanc).
-
Logotype large avec l’appellation Championnat de France de Rallycross.
Dans la culture populaire
modifierJeux vidéo
modifierLe circuit de Lohéac, ne faisant pourtant plus partie du championnat de France de rallycross de à 2021 au profit du Championnat du monde de rallycross FIA, est très représenté dans les jeux vidéo de course d'arcade et de simulation.
Jeux de course contenant le circuit de Lohéac :
- Sébastien Loeb Rally Evo : sorti en
- Dirt 4 : sorti en
- Project CARS 2 : sorti en
- Gravel : sorti en
- Dirt Rally 2.0 : sorti en
Jeux de course contenant le Circuit d'Essay :
- Colin McRae: Dirt : sorti en
Notes et références
modifierNotes
modifier- Jusqu'en 1995, les deux Divisions (ou Classes) concourraient en même temps dans le même championnat. Ainsi, certains pilotes premiers de leur catégorie n'ont pas gagné le championnat.
Références
modifier- Carnet d’Autographes Rallycross France,
- « Le Rallycross mode d'emploi », sur rallycross.free.fr (consulté le )
- « Rallycross 1977-2007, Ragnotti inaugure »
- « Page principale du site Fan de rallycross », sur www.schafer-competition.com (consulté le )
- « Photos 1988 », sur www.schafer-competition.com (consulté le )
- « Rallycross France », sur YouTube (consulté le )
- « https://twitter.com/rallycross_fr », sur Twitter (consulté le )
- « Rallycross France », sur www.facebook.com (consulté le )
- « Rallycross France (@rallycrossfrance) • Photos et vidéos Instagram », sur www.instagram.com (consulté le )
- « Le Rallycross de Châteauroux annulé », sur rallycrossfrance.com (consulté le )
- « Le Rallycross de Touraine reporté », sur rallycrossfrance.com (consulté le )
- « Faleyras, Touraine et Lessay annulés », sur rallycrossfrance.com (consulté le )
- « Le Championnat et la Coupe de France de Rallycross 2020 sauvés ! », sur rallycrossfrance.com (consulté le )
- « Quand la raison prend par-dessus la passion », sur rallycrossfrance.com (consulté le )
- « Calendrier de la saison 2020 », sur rallycrossfrance.com (consulté le )
- « Règles du jeu », sur rallycrossfrance.com (consulté le )
- Serge Duquesnoy, « Portrait de Jean-Jacques Guibal », sur RallycrossFrance.info, (consulté le )
- « Le Rallycross : Explication », sur media.peugeot-sport.com (consulté le )
- « Règlementation générale rallycross 2023 » [PDF], sur FFSA,
- Rallycross France, « Rallycross France 2019 #1 Lessay », sur YouTube,
- « Informations techniques des pneus »
- « Châteauroux », sur rallycrossfrance.com (consulté le )
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- « Classements Rallycross France | », sur rallycrossfrance.com, (version du sur Internet Archive)
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Le Championnat de France de Rallycross sur le site de la FFSA.
- Twitter Rallycross France.