Après l'annexion de la Corée en 1910, le gouvernement japonais met en œuvre une politique de « japonisation ». Celle-ci comprend le suivi du culte dans des sanctuaires shinto, aussi bien en tant qu’expression politique de nationalisme qu'en tant qu'acte strictement religieux[1],[2]. À partir de 1925, les écoliers sont tenus de fréquenter les sanctuaires shinto et, en 1935, il est obligatoire pour les étudiants et les fonctionnaires d'assister aux cérémonies shinto[3],[4]. En 1945, il y a au total 1 140 sanctuaires associés au shintoïsme d'État en Corée[3].
↑(en) Sung-Gun Kim, « The Shinto Shrine Issue in Korean Christianity under Japanese Colonialism », Journal of Church and State, vol. 39, , p. 503 (lire en ligne).
↑ a et b(en) James H. Grayson, « Christianity and State Shinto in Colonial Korea: A Clash of Nationalisms and Religious Beliefs », Diskus, British Association for the Study of Religions, vol. 1 (2), , p. 13-30 (lire en ligne).
↑(en) Hiura Satoko, « 朝鮮神宮と学校 : 勧学祭を中心に », Japan Society for the Historical Studies of Education, National Institute of Informatics, vol. 49, , p. 110-122 (lire en ligne).
↑(en) Donald Keene, Emperor of Japan: Meiji and his World, 1852-1912, Columbia UP, , 664 ff