Châtillon (Hauts-de-Seine)
Châtillon, anciennement Châtillon-sous-Bagneux jusqu'en 1983 date à laquelle les élus de la commune revinrent au nom originel[1], est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, au sud-ouest de Paris.
Châtillon | |||||
L'église Saint-Philippe-et-Saint-Jacques en septembre 2011. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Hauts-de-Seine | ||||
Arrondissement | Antony | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Vallée Sud Grand Paris. |
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Maire Mandat |
Nadège Azzaz (PS) 2020-2026 |
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Code postal | 92320 | ||||
Code commune | 92020 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Châtillonnais | ||||
Population municipale |
36 777 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 12 595 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 48′ 00″ nord, 2° 17′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 78 m Max. 164 m |
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Superficie | 2,92 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon (bureau centralisateur) |
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Législatives | 12e circonscription des Hauts-de-Seine | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-chatillon.fr | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierChâtillon borde notamment les communes de Bagneux (à l'est), de Clamart (à l'ouest), de Malakoff (au nord-ouest), de Montrouge (au nord-est), et de Fontenay-aux-Roses (au sud).
Châtillon est traversée par la Coulée verte du Sud parisien qui reprend une partie de la via Turonensis, l'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
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Carte de la commune. -
Occupation des sols.
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 292 hectares ; l'altitude varie de 78 à 164 mètres[2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 662 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Choisy-le-Roi à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Châtillon est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[11]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].
Morphologie urbaine
modifierType d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 89,46 % | 261,14 |
Espace urbain non construit | 10,48 % | 30,58 |
Espace rural | 0,06 % | 0,18 |
Source : Iaurif[14] |
L’Insee découpe la commune en onze îlots regroupés pour l'information statistique soit République, Gatinot, Guynemer, Guy Moquet, Stade, Roissys, Marcel Doret, Ponceau, Parc, Sablons 1, Sablons 2[15].
Logement
modifierProjets d'aménagements
modifierVoies de communication et transports
modifierVoies routières
modifierLa commune est traversée par deux axes routiers principaux.
- La D 906, anciennement N 306, est orientée nord-est - sud-ouest. Au nord-est, elle débouche sur la Porte de Châtillon et donne accès au boulevard périphérique de Paris. Au sud-ouest, elle débouche sur l'autoroute A86. C'est sur cet axe majeur que la ligne a été aménagée ; elle est en service depuis le 13 décembre 2014.
- La D 72 est orientée nord-ouest - sud-est.
Pistes cyclables et voies vertes
modifierLa commune est traversée par la Coulée verte du Sud parisien, qui continue vers Malakoff au nord et vers Bagneux au sud-est. Du fait de son étroitesse, du manque de clarté des cheminements, d'une forte fréquentation piétonne et de la perte systématique de priorité aux intersections, cette voie verte est moyennement praticable à vélo.
À l'occasion de la réalisation de la ligne de tramway, des aménagements cyclables le long de la D 906 sont mis en place.
Dans le reste de la commune, il y a quelques zones à 30 km/h mais quasiment pas d'aménagements cyclables.
Transports en commun
modifierChâtillon est desservi par la ligne 13 du métro de Paris et la ligne 6 du tramway d'Île-de-France à la station Châtillon - Montrouge, terminus des deux lignes, se trouve à la limite des deux communes. La ligne T6 dessert aussi les stations Vauban, Centre de Châtillon, Parc André Malraux, Division Leclerc.
De nombreuses lignes de bus du réseau de bus RATP en journée et Noctilien la nuit relient Châtillon à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France.
Enfin, la navette Amibus du réseau de bus Vallée Sud Bus relie la mairie de Châtillon à la station Châtillon - Montrouge, du lundi au samedi.
Toponymie
modifierChâtillon s'est appelée au cours du temps Castellio, Châtillon-lès-Bagneux, Châtillon-sous-Bagneux.
Châtillon serait un dérivé, sans doute mérovingien, du bas latin castellum, diminutif de castrum, accompagné du suffixe -ionem. Castrum désigne d’abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu’à l’enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « grande maison de plaisance ».
Le nom « Châtillon » est adopté en 1983 le conseil municipal décide d’abandonner le qualificatif « sous-Bagneux ».
Histoire
modifierEn 1192, sous le règne de Philippe Auguste, apparaît pour la première fois le nom de Châtillon, Castellio qui veut dire petit château en latin[16]. On ignore l'emplacement de ce château ; peut-être sur les hauteurs de Châtillon, peut-être à l'emplacement du vieux bourg où était la ferme seigneuriale.
La seigneurie de Châtillon appartint à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés jusqu'en 1600, laquelle la vendit à Richard Tardieu.
En 1417, Jean, duc de Bourgogne, campa à Châtillon, y resta huit jours pendant lesquels son armée pilla les villages d'alentour, puis alla faire le siège de Montlhéry.
De 1790 à 1795, Châtillon, qui porte pendant un temps le nom révolutionnaire de Montagne-l'Union, est un canton du district de Bourg-de-l'Égalité[17] (Bourg-la-Reine).
En 1815, les Anglais qui avaient passé la Seine à Sèvres, occupèrent les hauteurs de Châtillon et pillèrent le village. En 1815, il y eut sur le Plateau de Châtillon, un engagement très vif avec les troupes anglaises et prussiennes.
Lors de la guerre de 1870, Châtillon fut le théâtre de deux batailles : la première du 17 au 19 septembre et la seconde le 13 octobre. La tour aux Anglais, à proximité du Plateau de Châtillon, sur le territoire de Clamart, fut détruite par les forces allemandes le 2 janvier 1871.
Le , un missile balistique V2 s'écrase sur Châtillon[18].
Politique et administration
modifierConcernée par le périmètre d'une installation nucléaire, la commune est membre de la Commission locale d'information auprès du CEA de Fontenay-aux-Roses.
Rattachements administratifs et électoraux
modifierJusqu’à la loi du 10 juillet 1964[19], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le .
La commune constituait historiquement le canton de Châtillon. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton s'est agrandi à une seconde commune, avec Fontenay-aux-Roses.
Châtillon relève du tribunal d'instance de Vanves, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du tribunal de commerce de Nanterre, du conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[20].
Intercommunalité
modifierLa commune était membre de la communauté de communes de Châtillon-Montrouge créée en 2005.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[21].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.
La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris, créé par un décret du 11 décembre 2016[22].
L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :
- Communauté de communes de Châtillon-Montrouge (Montrouge, Châtillon) ;
- Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (Châtenay-Malabry, Antony, Bourg-la-Reine, Le Plessis-Robinson, Sceaux dans les Hauts-de-Seine – les deux communes essonniennes de Verrières-le-Buisson et Wissous s'étant rattachées à la communauté d'agglomération Communauté Paris-Saclay) ;
- Communauté d'agglomération Sud de Seine (Fontenay-aux-Roses, Bagneux, Clamart, Malakoff).
Tendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierPolitique environnementale
modifierJumelages
modifierAu 1er janvier 2010, Châtillon est jumelée avec[32] :
- Mersebourg (Allemagne) depuis 1963 ;
- Aywaille (Belgique) depuis 1964 ;
- Genzano di Roma (Italie) depuis 1990.
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[33],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 36 777 habitants[Note 5], en évolution de −1,03 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,2 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 17 627 hommes pour 19 383 femmes, soit un taux de 52,37 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
modifierChâtillon est située dans l'académie de Versailles.
Établissements scolaires
modifierLa ville administre sept écoles maternelles : Arc-en-ciel, Langevin-Wallon, Gay-Lussac, du Parc, Jean-Jaurès, Les Sablons et Joliot-Curie, et six écoles élémentaires communales : Joliot-Curie, Marcel-Doret aussi appelée « École des crayons », Gambetta, Les Sablons, Langevin-Wallon et Jules-Verne.
Le département gère deux collèges, George-Sand et Paul-Éluard, ainsi que le collège intercommunal Alain-Fournier, et la région Île-de-France gère un lycée : Jacques-Monod, lycée intercommunal avec la ville de Clamart.
Vie universitaire
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierSanté
modifierLa ville possède un centre municipal de santé, réservé aux habitants de Châtillon, qui propose un large éventail de spécialités médicales. On recense 11 pharmacies dans l'ensemble de la commune.
Sports
modifierChâtillon dispose d'un stade municipal de cinq gymnases (Anciennement Maurice-Baquet, Actuellement Roland Garros, Gambetta, République, Langevin-Wallon, Les Sablons), de trois clubs de tennis (Tennis Club Arsenal, Tennis Club Béranger, Tennis Club municipal châtillonnais), d'un stade nautique en partenariat avec Malakoff (contenant notamment quatre bassins couverts et un bassin olympique extérieur). Elle dispose d'un centre sportif pour les jeunes[37].
Le Sporting Club Municipal Châtillonnais (S.C.M.C) est une association regroupant dix associations sportives (athlétisme, aqua-Forme, billard club, culturisme, football, gymnastique volontaire, judo, natation/water-polo, volley-ball, yoga)[38].
Le « cercle de la forme » propose des cours de fitness, de danse, d'arts martiaux[39].
Le rugby y est développé sous un jour original, avec des variantes venues d'Australie :
- Un club de rugby à XIII, qui comporte : une équipe féminine, une école de rugby pour les jeunes, et une équipe juniors / seniors : Les Gaulois
- Un club de Touch rugby (rugby sans contact mixte) : Les Courants d'R
Médias
modifierCultes
modifierLes habitants de Châtillon disposent de lieux de culte catholique, juif, musulman et protestant.
Culte catholique
modifierDepuis janvier 2010, la commune de Châtillon fait partie du doyenné des Forêts, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[40].
Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte catholique relèvent de la paroisse de Châtillon[41],[42] : l'église Saint-Philippe-et-Saint-Jacques, l'église Notre-Dame-du-Calvaire et la chapelle Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus.
Culte juif
modifierLa synagogue Baba Sale est située rue de Malakoff[43].
Culte protestant
modifierLe culte protestant est célébré à la chapelle de la fondation Lambrechts par des pasteurs de l'Église réformée de France et des pasteurs de l'Église évangélique luthérienne de France[44].
Culte musulman
modifierLes musulmans de Châtillon disposent d'une salle de prière dans un immeuble situé allée Vauban[45].
Économie
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEn 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 906 €, ce qui plaçait Châtillon au 3 094e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[46].
Emploi
modifierEntreprises et commerces
modifierDivers sièges sociaux se trouvent également dans la ville:
- AXA Assistance
- Orano depuis fin 2019
Diverses implantations de grandes entreprises sont situées sur le territoire:
- Technocentre Orange à l'intérieur du Campus Orange Gardens
- Les ateliers de Châtillon, dépôts d'entretien de la SNCF et de la RATP.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Philippe-et-Saint-Jacques, construite entre le XIIIe siècle et le XVIe siècle (inscrite aux monuments historiques).
- Tour Biret. Elle dominait Châtillon et se trouve à l'endroit où se situait la première glacière de la région parisienne.
- Folie Desmares (inscrite aux monuments historiques).
- Treuil de la carrière Auboin, dans le quartier des Boulottes : ce treuil à manège avait été construit à l'aplomb du puits d’une carrière de pierre calcaire souterraine située à 35 mètres de profondeur. Actionné par un cheval de trait, il permettait de hisser à la surface des blocs de pierre de plusieurs tonnes. Il a été arrêté au début du XXe siècle. Une association membre de l'union Rempart l'a restauré à partir de 1983[47]. Des démonstrations de son fonctionnement sont organisées chaque année lors des Journées européennes du patrimoine.
- Église Notre-Dame-du-Calvaire, construite de 1932 à 1935 (inscrite aux monuments historiques).
- Chapelle Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Châtillon.
Châtillon dispose de nombreux parcs et jardins, dont le parc Henri-Matisse, le parc des Sarments et la folie Desmares près du marché, ainsi que du cimetière de Châtillon, inauguré en 1827.
Patrimoine culturel
modifierChâtillon dispose d'un conservatoire, d'une médiathèque, d'une maison des Arts, d'une maison des Enfants, d'un théâtre et d'un cinéma Art & Essai.
Personnalités liées à la commune
modifier- Charlotte Desmares (1682-1753), comédienne, habitait la Folie Desmares, bâtiment conservé.
- Louis Joseph Gay-Lussac (1778-1850), physicien et chimiste français, était propriétaire d'un château, rue des Pierrettes.
- Pierre-Jean de Béranger (1780-1857), chansonnier, appréciait la maison de ses amis Perrotin et le petit vin de Châtillon...[réf. nécessaire]
- Saint-Amand Bazard (1791-1832), un des fondateurs et dirigeants de la Charbonnerie française.
- Antoine Lasègue (1793-1873), botaniste français.
- Louis Hachette (1800-1864), éditeur, propriétaire d'une maison à Châtillon.
- Hortense Wild (1814-1896), compositrice, militante féministe domiciliée et morte à Châtillon.
- Maximilien Marie (1819-1891), militaire, polytechnicien et mathématicien, maire entre 1884 et 1890.
- Jean-Vincent Scheil (1858-1940), assyriologue, qui a traduit le Code de Hammurabi, repose à Châtillon.
- Victor Gonzalez (1877-1956), facteur d'orgue, établit son atelier à Châtillon de 1930 à 1962.
- Paul Baudier (1881-1962), peintre, graveur, illustrateur, avait une maison à Châtillon
- Léon Guillemaind (1883-1965), mosaïste mort à Châtillon.
- Émile Dewoitine (1892-1979), industriel et constructeur aéronautique, implanta une usine de construction aéronautique à Châtillon.
- Marcel Doret (1896-1955), aviateur et pilote d'essai à Châtillon.
- Gabriel Coquelin (1907-1996), sculpteur et peintre.
- François Willi Wendt (1909-1970), peintre non figuratif français d’origine allemande, mort à Châtillon où il habitait.
- Léo Malet (1909-1996), écrivain mort à Châtillon.
- Serge Bromberger (1912-1986), journaliste et écrivain, prix Albert-Londres, né à Châtillon.
- Albert Vidalie (1913-1971), écrivain, scénariste, parolier, né à Châtillon.
- Indochine, groupe de rock, fit ses premières armes à Châtillon. Deux de ses membres fondateurs, Nicola et Stéphane Sirkis y ont habité[48].
- Frédéric Gracia (1959), artiste peintre muraliste, auteur de plusieurs fresques trompe-l'œil réalisées à Châtillon.
- Francis de Pressensé (1853-1914), journaliste, deuxième président de la ligue des droits de l'homme, est enterré à Châtillon.
- Violaine Vanoyeke (1956), écrivain, latiniste, helléniste, égyptologue, linguiste (dont le monument et la statue se trouvent au Père-Lachaise) a passé sa petite enfance à Châtillon, allée Beauséjour. Ses grands-parents paternels sont enterrés au cimetière de Châtillon.
- DominGo (1994), animateur, streameur et vidéaste Web, a grandi à Châtillon.
Héraldique
modifierElles peuvent se blasonner ainsi : D'azur au château d'une échauguette à dextre et d'une tour à senestre, le tout d'argent, ouvert, ajouré et maçonné de sable, posé sur une terrasse aussi d'argent Ornements extérieurs : l'écu sur un cartouche encadré de deux branches, l'une d'olivier à droite, l'autre de chêne à gauche se réunissant au bas pour soutenir un médaillon en pointe de diamant. Le haut du cartouche est surmonté d'une couronne murale. |
Pour approfondir
modifierIconographie
modifier- Paris, vu de Châtillon, lavis de Paul Baudier, (collection de la ville de Châtillon)
Bibliographie
modifier- R. Croze Chatillon, village de banlieue (195p.) Comité du souvenir chatillonnais, 1948.
- Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs de Châtillon
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site de la mairie
Notes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
modifier- Dictionnaire général des communes de France et des principaux hameaux en dépendant, Paris, de l'Imprimerie de J. Smith, 1818
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Châtillon et Choisy-le-Roi », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Choisy-le-Roi » (commune de Choisy-le-Roi) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Choisy-le-Roi » (commune de Choisy-le-Roi) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Châtillon ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009
- « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Châtillon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- D'après les archives de l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs à Paris
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Le bombardement de Paris par V2 (septembre-octobre 1944)
- Journal Officiel, Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
- « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et ds libertés (consulté le ).
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- Décret n° 2015-1655 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Antony sur Légifrance.
- « Les maires de Châtillon », sur francegenweb.org (consulté le ).
- « Maires des communes suburbaines de la Seine », Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 131, , p. 391 (lire en ligne).
- Notice CHRISOSTOME Marcel par Claude Pennetier, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 26 septembre 2012
- Notice BAILLEUX Lucien, version mise en ligne le 15 février 2016, dernière modification le 15 février 2016
- Notice LE DAUPHIN Jacques par Claude Pennetier, version mise en ligne le 24 juillet 2011, dernière modification le 24 juillet 2011
- Pierre Chaillan, « Disparition. Jacques Le Dauphin, homme de paix : L'ancien maire communiste de Châtillon-sous-Bagneux (Hauts-de-Seine), l'inlassable militant pacifiste, est décédé à l'âge de 84 ans. », L'Humanité, (lire en ligne)
- Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Élections municipales 2008 - Hauts-de-Seine », Le Monde, (lire en ligne).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : Pascale Autran, « Municipales à Châtillon : Jean-Pierre Schosteck (UMP) fait mieux qu'en 2008 », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
- Agathe Boussard, « À Châtillon, l’émotion et «la fierté» de la nouvelle maire Nadège Azzaz : Le conseil municipal d’installation s’est tenu ce vendredi soir. Âgée de 38 ans, Nadège Azzaz (PS) s’est installée dans le fauteuil de maire, sous les applaudissements de ses plus fidèles soutiens », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ) « Avec ses 56,1 % des voix au second tour, Nadège Azzaz est parvenue à s'imposer face à l'alliance des trois têtes de liste de la droite et du centre, Anne-Christine Bataille, Carole Guillerm et Jean-Paul Boulet [...] Pour sa nouvelle mandature, elle sera accompagnée de 11 adjoints. Le conseil municipal est composé de 39 membres, dont 31 élus de la majorité ».
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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