Ateliers de Châtillon
Les ateliers de Châtillon sont un ensemble d'ateliers ferroviaires destinés à l'entretien des matériels roulants de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) et de la Régie autonome des transports parisiens (RATP). Ils sont aujourd'hui appelés Technicentre Atlantique pour les ateliers de la SNCF.
Ateliers de Châtillon | |
Le technicentre Atlantique. | |
Adresse | 166 avenue de la République, Châtillon |
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Coordonnées | 48° 48′ 25″ nord, 2° 18′ 02″ est |
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Situation
modifierL'entrée ouest des ateliers est située au 166, avenue de la République à Châtillon. Un autre accès pour véhicules se trouve, côté nord, au 103, avenue Marx-Dormoy à Bagneux.
Historique
modifierAvant la création du dépôt en tant que tel, il est décidé en octobre 1908 d'installer la nouvelle gare de marchandises de Châtillon-Montrouge au lieu-dit La Pierre-Plate, nom qui pourrait provenir des grandes dalles de calcaire extraites des carrières souterraines situées à cet endroit[1]. Cette gare s'appelle d'abord Entretien-de-Montrouge-Châtillon, puis Châtillon-Montrouge[2].
Le dépôt de Châtillon-Montrouge est créé en 1926 par l'administration des chemins de fer de l'État sur le tracé de la ligne de Paris à Chartres par Gallardon en construction à l'entrée d'un tunnel en projet sous Fontenay-aux-Roses et Sceaux. Les travaux de cette voie ferrée sont abandonnés à la fin des années 1930 et le tunnel n'est construit qu'en 1991-1992 pour les voies de la LGV Atlantique. Le dépôt établi sur des terrains peu urbanisés à cette date remplace celui du dépôt de Paris-Vaugirard à l'entrée de la gare Montparnasse, malcommode et sans possibilité d'extension, dans des quartiers densément occupés.
Le dépôt de locomotives à vapeur est devenu un établissement SNCF assurant la remise et la maintenance des matériels électriques (locomotives et automotrices) après l'électrification de la ligne Paris – Versailles – Le Mans en 1937.
Il est renommé Établissement industriel de maintenance du TGV de Châtillon (EIM TGV de Châtillon)[3] puis technicentre Atlantique, créé à la fin des années 1980, pour entretenir les rames TGV Atlantique (ayant chacune dix remorques), mises en service sur les branches Bretagne puis Aquitaine[4].
Technicentre Atlantique
modifierLe technicentre assure la maintenance des trains de la LGV Atlantique[5],[6] (dont les rames TGV Atlantique).
Il se décompose en deux sites[7] :
- Châtillon bas, avec l’atelier 8 voies ;
- Châtillon haut, avec les ateliers 3 et 5 voies.
Métro
modifierÀ l'est des voies de la LGV Atlantique, un atelier de maintenance du métro de Paris est implanté dans le prolongement de la ligne 13 au sud du terminus Châtillon - Montrouge, sur le territoire des communes de Bagneux et de Châtillon[8]. Son entrée se trouve avenue Jean-Jaurès à Bagneux.
L'arrivée des rames MF 19 en 2024 entraîne la construction et l'amélioration d'élements d'infrastructure comprenant[9]:
- un nouveau faisceau de voie en connexion avec celui existant, menant aux trois positions de maintenance d'un nouveau hall ;
- et, dans le prolongement de ce hall, un bâtiment accueillant des locaux administratifs, techniques et sociaux.
Notes et références
modifier- Institut de sauvegarde et de réhabilitation du patrimoine industriel des carrières (PICAR): Les carrières de Châtillon
- William Van Qui, « Châtillon entre violettes et carottes », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- EIM TGV DE CHATILLON.
- Course contre la montre au technicentre de Châtillon.
- Au technicentre Atlantique, l'heure est aux grandes manœuvres
- SNCF : la « colère froide » du technicentre de Châtillon à l’origine de la grève.
- SNCF Technicentre Atlantique Châtillon (92).
- Ateliers de Chatillon
- Adaptation des sites de maintenance des trains de la ligne 13 à Châtillon.