Château d'Azy

château à Saint-Benin-d'Azy (Nièvre)

Le château d'Azy est un château d'agrément construit en 1847 sur la commune de Saint-Benin-d'Azy, dans le département de la Nièvre.

Château d'Azy
Image illustrative de l’article Château d'Azy
Château d'Azy
Nom local Château d'Azy
Période ou style néo-classique
Type Château d'agrément
Architecte Pierre-Félix Delarue
Début construction 1847
Fin construction XIXe siècle
Propriétaire initial Comte Denis Benoist d'Azy
Destination initiale habitation
Propriétaire actuel Maison de Croÿ
Destination actuelle habitation, location événementielle
Coordonnées 46° 59′ 51″ nord, 3° 22′ 59″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Commune Saint-Benin-d'Azy
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château d'Azy
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne
(Voir situation sur carte : Bourgogne)
Château d'Azy

Situation

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Le château se trouve sur les routes départementales RD 978 et RD 172 à 20 km à l'est de Nevers. Il est à 500 mètres du bourg sur un monticule boisé.

C'est une propriété privée, qu'il est possible de louer pour y organiser des événements.

Histoire

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Le château est construit par le comte Denis Benoist d'Azy en 1847, après avoir laissé le château du Vieil Azy à son cousin. Il est l'œuvre de l'architecte angevin Pierre-Félix Delarue, qui réalise une demeure de style néo-classique.

Architecture

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Le château comporte un vaste corps rectangulaire, flanqué de quatre tours octogonales à toits pentus et d'une tour en fer à cheval sur le côté sud.

Sa façade ouest possède un large perron prenant appui sur des arcades en anse de panier.

Les pièces sont vastes et lumineuses. Un escalier de pierre avec une rampe à balustres et à pilastres finement ouvragés dessert le premier étage à partir du hall d'entrée recouvert d'un carrelage bicolore de très belle facture.

Sur la façade apparaissent des décors industriels au fronton cintré des grandes baies représentant une locomotive, des pioches, une charrue et une forge symboles de la légitime fierté de cet industriel qui risqua sa fortune dans une industrie naissante et controversée. Les baies du second sont à fronton à moulures chantournées.

Sur la longueur de la façade court une corniche à modillons.

La façade est accostée d'un avant-corps avec, au premier niveau, trois portes-fenêtres en plein cintre encadrées par des colonnes jumelées et des pilastres corinthiens. Cet ensemble soutient un entablement sur lequel reposent au second niveau quatre colonnes corinthiennes et où s'ouvrent des fenêtres en plein cintre.

Une grande lucarne pignon, encadrée de pilastre et d'ailerons, apparaît au niveau des combles au centre de la façade.

La façade est est semblable à l'occidentale. Celle du nord comprend au premier étage une galerie d'arcades en anse de panier soutenant la terrasse ; la façade sud comporte des arcades semblables, surmontées d'une loggia aux arcs en plein cintre retombant sur des colonnes et la tour en fer à cheval en son centre.

Décors

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Son premier propriétaire étant un homme de goût, on peut trouver au château des dessus-de-porte peints par Van Loo ou Boucher, ainsi que des panneaux de papier peint représentant La chasse, provenant de l'Exposition universelle de 1851 à Londres, ornant la salle à manger.

Les tours octogonales des angles se dressent sur trois étages. Les deux premiers niveaux sont percés par des fenêtres en plein cintre et le dernier par une baie à croisillon mouluré et fronton triangulaire. Elles sont coiffées d'une flèche polygonale reposant sur une rangée de faux mâchicoulis.

La tour sud-ouest renferme au premier étage une chapelle octogonale voûtées d'arêtes prismatiques rayonnantes retombant sur des culots figurés[1].

La tour en fer à cheval, qui est au centre de la façade sud, se dresse sur trois étages, plus le niveau de combles au toit conique surmonté d'un lanternon qui prend appui sur une corniche à modillons. Au second étage de cette tour, de chaque côté, se trouve une terrasse à balustres de pierre.

Parc, jardins

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Le parc s'étend sur 46 hectares. Il est planté d'arbres centenaires.

Armoiries

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Propriétaires

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(liste non exhaustive)

  • 1845-1880 : Denis Benoist d'Azy [2] (1796-1880), comte[3], député de la Nièvre, vice-président de l'Assemblée législative en 1851, il épouse en 1822, Léontine Rose Amélie Brière d'Azy, fille de Leonor Brière d'Azy, maître de forges, propriétaire des fiefs de Cherault, Trailles, Azy, Mousseaux et Valotte et château du Vieil Azy.
  • 1881-1884 : Léontine Rose Amélie Brière d'Azy.
  • 1881-1898? : Pierre Paul Ernest Benoist d'Azy (1824-1898) a exercé la fonction de maire de Saint-Benin-d'Azy en 1876, pendant quelques mois.
  • ? : Marie-Thérèse de Lespinay née Benoist d'Azy (1858-1940), fille de Pierre Paul Ernest Benoist d'Azy et épouse de Zénobe Alexis de Lespinay
  • 1918?-1965 : S.A.S. Léopold, prince de Croÿ-Solre (1877-1965). Il épouse Jacqueline de Lespinay (1889-1977) en 1918. Elle apporte le château d'Azy qui vient de sa mère, Marie-Thérèse de Lespinay née Benoist d'Azy (1858-1940). Le prince de Croÿ meurt au château d'Azy le . En 2015, le château et ses dépendances appartiennent encore aux descendants de ce couple[4].

Naissances au château

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Décès au château

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  •  : Denis Benoist d'Azy.
  •  : Léontine Rose Amélie Brière d'Azy épouse de Denis Benoist.
  •  : Pierre Paul Ernest Benoist d'Azy, époux en 1850 de Claire Mélanie Jaubert fille du comte Jaubert, pair de France.
  •  : Léopold prince de Croÿ-Solre.

Mariage au château

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  • Le , Augustin Albert épouse Elsa Fhal.

Terriers, propriétés

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Iconographie

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Notes et références

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  1. Raymond Colas, op.cit.
  2. Denis Benoist fut autorisé par ordonnance du à ajouter d'Azy à son nom patronymique.
  3. Anobli en 1827 par Charles X, directeur général des contributions indirectes au Ministère des Finances, il appartenait au Conseil privé du roi.
  4. Etat présent de la noblesse belge (2005), p. 268 et Gothaisches genealogisches Handbuch 1 (2015), p. 321-324.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Raymond Colas, Le Guide des châteaux de France, la Nièvre, éd. Berger-Levrault, 1981, 2e éd. Hermé, Paris, 1986, p.76-77/102.p.
  • Index biographique français SAUR Robery, Vapereau I 82, 359-367.
  • A. Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, Paris, 1901, t. I, p. 178.

Article connexe

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Liens externes

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