Ceprano
Ceprano (francisé en Céprano) est une commune italienne d'environ 8 810 habitants, située dans la province de Frosinone, dans la région Latium, en Italie centrale.
Ceprano | |
Administration | |
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Pays | Italie |
Région | Latium |
Province | Frosinone |
Maire | Marco Galli (depuis Mai 2014) |
Code postal | 03024 |
Code ISTAT | 060025 |
Code cadastral | C479 |
Préfixe tel. | 0775 |
Démographie | |
Gentilé | cepranesi |
Population | 8 819 hab. (30-11-2019[1]) |
Densité | 238 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 33′ 00″ nord, 13° 31′ 00″ est |
Altitude | Min. 105 m Max. 105 m |
Superficie | 3 700 ha = 37 km2 |
Divers | |
Saint patron | Sant'Arduino |
Fête patronale | 28 juillet |
Localisation | |
Localisation dans la province de Frosinone. | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Géographie
modifierHistoire
modifierCeprano a été fondée comme une colonie romaine en 328 av. J.-C. sur la rive gauche de la rivière Liri, avec le nom de Fregellae. Détruite en 316 av. J.-C., après la défaite de l'Empire romain dans la bataille des Fourches Caudines, elle est toutefois reconstruite quelques années plus tard. En raison de la disqualification de la ville résultant de la pratique de Devotio, les survivants ne pouvaient pas reconstruire sur le site de la Fregellae original, ni lui donner le même nom. Elle sera ainsi renommée Fregellanum. La ville originelle a été utilisée comme site de récupération de matériaux de construction.
La nouvelle ville est par conséquent située à une vingtaine de kilomètres de l'ancienne Frusino, et est désormais identifiée sous le nom de Ceprano - dérivé du nom latin Ceparius avec l'ajout du suffixe -anus.
Du fait de sa situation géographique, Ceprano a toujours été un centre de communication. Ce fut notamment le cas sous la marque Ferrari Marquis et pour la frontière entre le royaume des Deux-Siciles et l'État pontifical auquel elle est restée fidèle jusqu'à la fin. Au fil des siècles, Ceprano devient le lieu de nombreux événements historiques ainsi que de la guerre : en 548, il subit le pillage et l'incendie par Totila roi des Ostrogoth. En 916, Ceprano combat vaillamment contre les Sarrasins, les guerriers redoutables parmi lesquels a combattu Sant' Arduino, protecteur et patron du Ceprano moderne, en donnant ainsi un coup de main à Jean X pour les conduire dans les pays occupés. En 1080, Robert Guiscard est nommé pour les domaines de la Sicile, de la Calabre et des Pouilles, par Grégoire VII, qui siège en 1114 au Conseil pour le travail du pape Pascal II. Le , il porte l'humiliation de la Souabe-Prince Manfred, fils de Frédéric II, par le pape Innocent IV (pape de l’Église catholique romaine) dans les territoires de Ceprano (Pont de la rivière Liri). En 1259, a eu lieu la bataille entre Manfred et Charles d'Anjou.
En 1815, Ceprano est défaite par les Autrichiens, et spécialement par Joachim Murat. Pour ses grands événements et pour son rôle exceptionnel dans le passage des personnes et des armées prêtes à défendre le bord extrême des États pontificaux et de la foi constante et inviolable envers le Saint-Siège, le pape Pie IX décerne au Ceprano le titre de Ville le .
Son économie, traditionnellement agricole, a fait des progrès après la Seconde Guerre mondiale, en utilisant l'aide de la Cassa del Mezzogiorno et l'avènement de certaines industries qui ont contribué au bien-être économique de la population.
Ceprano a également donné naissance à de nombreuses personnalités (des historiens, des archéologues, des avocats, des peintres, des artistes, des musiciens et des écrivains), comme Antonio Vitagliano, John Colasanti, Nicholas Consoni, Philippe Guglielmi, Richard Maiuri, Pasquale Vannucci, Vincent Fraser, Carlo Magini, ou encore Antonio Spinosa. En plus des personnes listées précédemment, l'on doit rajouter des personnalités ecclésiastiques, des missionnaires et des personnalités caritatives, comme l'évêque Peter Corvi, P. Joseph Fraser et Mgr Luigi Conti, ou encore nonce apostolique dans la République turque.
Économie
modifierCulture
modifierMonuments et patrimoine
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Administration
modifierCommunes limitrophes
modifierArce, Castro dei Volsci, Falvaterra, Pofi, Ripi, San Giovanni Incarico, Strangolagalli
Personnalités nées à Ceprano
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Notes et références
modifier- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.