Casimir Beugnet
Casimir Beugnet est un militant de la SFIO et syndicaliste français né à Sars-le-Bois (Pas-de-Calais) en 1861[1]. Il meurt en 1910, à Lens (Pas-de-Calais), d'une crise cardiaque .
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Syndicaliste, mineur, cafetier |
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Biographie
modifierCasimir Beugnet son père est charpentier. Il a huit frères et sœurs. Il devient mineur à treize ans en 1874, comme ses quatre frères, dans la Compagnie des mines de Béthune.
Il part en service militaire en 1881 à l'âge de 20 ans. Pendant ses quatre ans de son service il part au Sénégal puis à Madagascar comme volontaire. Son service militaire prend fin suite à une maladie qui lui fait rentrer chez ses parents.
Le , il épouse Berthe Toulouse.
Casimir Beugnet, suite à sa participation la grève de 1893, est licencié de la Compagnie des mines de Béthune. Il ouvre un café à Wingles, et devient conseiller municipal de cette même ville pendant quatre ans.
Il est en même temps chef de la sécurité durant neuf ans de la fosse n°2 de la compagnies des mines de Béthune situé à Billy-Berclau. Face à l'hostilité de la compagnie des mines de Béthune, il part à Oignies en tant que mineur dans la compagnies des mines d'Ostricourt.
En 1898, Casimir Beugnet devient trésorier du syndicat des mineurs du Pas-de-Calais. En 1900 il devient conseiller municipal à Lens où il ouvre deux cafés, dont sa femme s'occupe.
Élu au syndicat des mineurs du Pas-de-Calais, il se consacre à la défense des accidentés du travail face au tribunaux.
Il meurt le [2] d'une crise cardiaque en revenant d'une réunion syndicale. Ses obsèques sont suivies par plus de 20 000 personnes, notamment des députés du Pas-de-Calais : Émile Basly, Arthur Lamendin et Raoul Briquet[3].
Vie politique
modifierIl est d'abord membre du Parti ouvrier français (POF), puis de la SFIO.
En 1902, il participe aux négociation pour la retraite à 55 ans après 35 ans d'année de travail.
Il est candidat aux élection sénatorial de janvier 1909, pour le Pas-de-Calais sous l'étiquette socialiste, il obtient 214 voix[4].
Hommage et postérité
modifierDans le Pas-de-Calais de nombreuses villes donnent son nom à des rues notamment à Auchy-Les-Mines, Lens, Vendin-le-Vieil, Oignies, Beuvry, Leforest, Bully-les-Mines, Meurchin, Sallaumines, Grenay, Courrières, Auchel et Fouquières-lès-Lens.
Une statue à son effigie existe toujours dans la cour de la Maison syndicale de Lens à laquelle il avait participé à sa construction à partir de 1907. Casimir Beugnet meurt avant son inauguration[5].
Annexes
modifierBibliographie
modifierhttps://maitron.fr/spip.php?article77721, BEUGNET Casimir, Jean-Baptiste par Marcel Gillet .(Consulté le 04/12/2024)
https://lenstome4.canalblog.com/archives/2013/02/19/26456802.html, Le Lensois-Normand Tome 4, Casimir Beugnet, (Consulté le 04/12/2024)
http://chti76.unblog.fr/2008/10/17/lensois-celebre-casimir-beugnet/, Le Lensois normand, Lensois célèbre : Casimir BEUGNET,(Consulté le 04/12/2024)
Source
modifierActe de naissance: https://archivesenligne.pasdecalais.fr/v2/ark:/64297/50f5de3ac33de3477b7d572b8063dddb, Archives du Pas-de-Calais, 3 E 778/5, Premier acte de la page.
Acte de décès: http://archivesenligne.pasdecalais.fr/v2/ark:/64297/30c7df55eae89c3278768b3c434ab915, Archives du Pas-de-Calais, 3 E 498/92, Premier acte de la page.
Références
modifier- « 3 E 778/5 - Sars-le-Bois, acte de naissance », sur archivesenligne.pasdecalais.fr (consulté le )
- « 3 E 498/92 - Lens », sur archivesenligne.pasdecalais.fr (consulté le )
- « L'Humanité : journal socialiste quotidien », 5e colonne., sur Gallica, (consulté le )
- « Journal des débats politiques et littéraires », sur Gallica, (consulté le )
- « Mineur de Fond - La maison syndicale de Lens », sur mineurdefond.fr (consulté le )