Cantique

chant religieux

Un cantique est un chant donné à Dieu dans le judaïsme et dans le christianisme. Son nom provient du latin canticum qui signifie chant ecclésiastique, à savoir chant biblique. Le terme recouvre donc tous les chants de la Bible, à l'exception des Psaumes, qui y forment un livre à eux seuls[1]. Le cantique se distingue de l'hymne, qui a la même fonction, mais est un texte non biblique, et composé plus récemment.

Le Cantique des Cantiques est l'un des livres de la Bible qui représentent la caractéristique du cantique : celle du texte musical.

L'origine du cantique est cependant plus ancienne que celle du psaume. Le cantique de Moïse après le passage de la mer Rouge (Livre de l'Exode 15:1), chanté ou récité au vigile pascale, est considéré comme le prototype du psaume[2].

Dans la tradition chrétienne, le cantique le plus solennel et le plus connu est le Magnificat'.

Définitions

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L'origine du mot latin canticum est le mot cantus, qui signifie chant. Le terme canticum était particulièrement employé pour la partie d'une comédie ainsi qu'un chant ecclésiastique ou religieux[3].

L'usage dans la langue française apparut vers 1130 avec cantike au sens de « chant d'action de grâces[4],[3]. »

Le cantique peut signifier également « chant en langue vulgaire chanté dans les offices religieux[4]. » Ainsi, le jeune compositeur Gabriel Fauré sélectionna le titre Cantique de Jean Racine en 1865, pour une hymne dans le bréviaire et traduite en français par Jean Racine au XVIIe siècle. De même, une hymne de François d'Assise est intitulée le Cantique de frère soleil en raison de son texte italien, plus précisément ombrien.

Aujourd'hui, le mot cantique est utilisé dans plusieurs genres littéraires.

Catégories

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On peut distinguer plusieurs catégories :

  1. Cantique solennel : chants bibliques, donc ceux du sens original. Traditionnellement, ces cantiques étaient et sont solennellement chantés par le chantre, c'est-à-dire soliste, et la schola dans la messe ainsi que les offices liturgiques.
  2. Cantique dédié
    1. Œuvre en latin : notamment des œuvres dédiées aux saintes et saints, anniversaires des établissements religieux.
    2. Œuvre en langue nationale : de la même manière, il existe un nombre considérable de cantiques en langue vulgaire.
    3. Œuvre non musicale : œuvres littéraires, par exemple des poèmes ou des romans.
  3. Hymne dit cantique : cantiques non bibliques ni dédiés aux saints. Les quatre cantiques spirituels de Jean-Baptiste Moreau et de Michel-Richard de Lalande, composés en 1694 en collaboration avec Jean Racine, en sont des exemples. Un certain nombre d'hymnes populaires s'appellent aussi cantiques. Au contraire des cantiques bibliques, ces chants possèdent fréquemment ses refrains, faciles à chanter pour les fidèles.

Hymnes nationaux

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Des nations telle la Suisse se distinguent en raison de leurs cantiques comme hymnes nationaux, appelant à la foi ainsi qu'aux protection et bénédiction du Seigneur. Le Cantique suisse est un hymne spirituel chanté en quatre langues vulgaires[5].

Judaïsme

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Tradition de l'Église romaine

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Texte biblique en latin

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Dans l'Église d'Occident, le cantique fut d'abord l'un des deux chants de la célébration, avec le psaume. Pendant les trois premiers siècles, les offices étaient célébrés en grec[2]. De plus, c'était uniquement le soliste qui chantait ces psaumes et cantiques in directum, à savoir sans refrain. Il s'agissait de musiques à écouter, avant que les fidèles de'Ambroise de Milan ne puissent partager les chants au IVe siècle[6].

La tradition du cantique s'amplifia dans les monastères, notamment à la suite de la règle de saint Benoît, fixée vers 530. Dans le chapitre XIII Comment célébrer l'office du matin aux jours ordinaires, il précisait qu'il faut un « cantique tiré des Prophètes » puis « ceux qui sont tirés des Évangiles[d 1]. » Il s'agit d'extraits de l'Apocalypse ainsi que des épîtres de Paul aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens et à Timothée. La première épître de Pierre est également en usage[1]. Toutefois, surtout dans l'office de matines du dimanche, les cantiques jouent un rôle considérable.

Les cantiques se composent essentiellement des chants bibliques de l'Ancien Testament. En effet, les cantiques célèbres dans le Nouveau Testament ne comptent que trois : Magnificat, le Cantique de Syméon et le Cantique de Zacharie. .

Texte en langue vulgaire

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Au regard du texte non biblique, comme déjà mentionné, le cantique de saint François d'Assise Cantique de frère soleil est très connu. En rendant hommage à ce saint, un franciscain Irénée d'Eu[7] publia son œuvre Cantiques spirituels en français chez Pierre I Ballard en 1639 [lire en ligne]. Mis en musique par Denis Macé, ce livre de chant eut un succès et fut réédité en 1648. Cependant, cette publication fut effectuée au temps de la Réforme catholique, et notamment avait été financée par le chancelier Pierre Séguier. Donc, ses chants spirituels en français étaient surtout autorisés auprès du Carmel de Pontoise par Jeanne Séguier, une sœur du chancelier et supérieure du Carmel, pendant les récréations entre deux offices psalmodiés en latin[c 1]. À cette époque-là, il n'était pas encore interdit, même aux catholiques, de traduire la bible, à condition de n'en pas utiliser les versions françaises au cours des célébrations liturgiques[c 2].

À vrai dire, ce titre Cantiques spirituels était, auparavant, très fréquemment adopté par les huguenots, pour leur traduction des cantiques de l'Ancien Testament[c 3].

Puis, d'autres Cantiques spirituels en français parurent peu après. Il s'agit de ceux de Jean Racine, sortis en 1694. C'était notamment un cas particulier, car à la suite de l'édit de Fontainebleau (1685), à savoir révocation de celui de Nantes, tous les textes religieux du chant en français étaient strictement interdits[c 4]. Nonobstant l'auteur précisait que ces cantiques « sont souvent chantez devant le Roy. » En effet, les œuvres avaient été composées pour la Maison royale de Saint-Louis, fondée en 1686 par Madame de Maintenon, plus précisément pour des demoiselles nobles qui avaient perdu leurs pères à cause des guerres. Parmi ces quatre cantiques, trois furent composés par Jean-Baptiste Moreau, maître de musique de cet institut. Mais c'était Michel-Richard de Lalande ayant composé le n° IV, selon la publication musicale, qui avait réussi à résoudre la difficulté du texte de Racine, grâce à son expérience profonde. L'année suivante, un autre livre de chant, mis en musique par Pascal Collasse, fut publié. Ce musicien aussi était l'un de sous-maître de la Chapelle royale. Il existe une autre surprise. Comme la plupart de traducteurs des cantiques tels Jean Calvin, Clément Marot s'essayaient à rimer leurs textes[c 2], l'Église romaine prohibait les livres des psaumes rimés et mis en musique depuis XVIe siècle[c 5]. Ainsi, cette œuvre de Racine n'était autre qu'une exception[c 6].

L'interdiction des psaumes rimés était néanmoins l'origine de l'autorisation des chants religieux en langue vulgaire lors de la messe dominicale, jusqu'à nos jours[c 7].

Dans l'usage moderne, le cantique s'emploie plus fréquemment. Outre les chants liturgiques approuvés par les différentes autorités ecclésiastiques, la foi populaire se traduisit souvent par la création et l'interprétation de chants en langue vernaculaire. Le XIXe siècle vit notamment la naissance d'une multitude de chants qui étaient interprétés à la sortie de la messe dominicale, lors des pèlerinages, ou pour des occasions particulières : saint patron, noces sacerdotales, bénédiction de cloches, installation de curé, etc. Certains sont passés à la postérité, entre autres « Aux habitants de la sainte Patrie », « C'est le mois de Marie », « Je suis chrétien », « J'irai la voir un jour », « Ô Marie, ô Mère chérie », « Tandis que le monde proclame »… ; ils sont toujours utilisés dans la mouvance catholique traditionaliste, beaucoup plus rarement ailleurs.

Ce type de cantique en langue vulgaire fut formellement autorisé par le pape Pie XII le 25 décembre 1955, avec son encyclique Musicæ sacræ disciplina, qui le recommande notamment en faveur des enfants et des jeunes.

Après l'évangélisation, la Bretagne possède plus de 1 500 ans de l'histoire de cantique en breton[8].

Œuvres musicales

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Magnificat, toujours sommet de la célébration des vêpres (œuvre de Fra Angelico).

Cantiques en latin avec textes bibliques

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Dans l'histoire de la musique liturgique, un grand nombre de compositeurs s'inspiraient toujours du Magnificat. En effet, ce cantique est le sommet des vêpres, la liturgie des Heures la plus solennelle et au premier rang[9] (liste des œuvres de Magnificat).

Cantiques en langue vulgaire

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Il s'agit des œuvres en langue nationale et des œuvres dédiées à quelqu'un ou à quelque chose, mais toujours spirituelles.

Tradition byzantine

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Le mot latin canticum est une traduction du grec ὠδή, qui donne ode, parfois utilisé de manière interchangeable pour désigner ces textes dans la bible et dans leur utilisation liturgique.

Le principal usage qui est fait des cantiques dans le rite byzantin est leur reprise au sein du canon, la pièce centrale de l'office des matines. La pratique palestinienne, au départ, était de psalmodier aux matines neuf cantiques bibliques :

  1. le Cantique de la mer : Exode, 15:1-19 ;
  2. le chant de Moïse dans le Deutéronome : Deutéronome, 32:1-43 (chanté seulement les jours de semaine du Grand Carême) ;
  3. le chant d'Anne, mère de Samuel le prophète : I Samuel, 2:1-10 ;
  4. le chant d'Habacuc le prophète : Livre de Habacuc, 3:2-19 ;
  5. le chant d'Isaïe le prophète : Livre d'Isaïe, 26:9-20 ;
  6. le chant de Jonas le prophète : Livre de Jonas, 2:3-10 ;
  7. le chant d'Azarias : Livre de Daniel, 3:26-45  ;
  8. le chant des Trois Enfants saints : Livre de Daniel, 3:52-90 ;
  9. le chant de la Vierge (le Magnificat) : Luc, 1:46-55 et celui de Zacharie, père de Jean le Baptiste (le Bénédictus) : Luc, 1:68-79.

Ces dix cantiques (dont les deux issus du Nouveau Testament sont réunis au sein de la neuvième ode) furent associés à des tropaires qui illustraient le thème liturgique du jour, et précédés par un hirmos, qui faisait le lien avec le thème de l'ode. Dans la pratique, seule cette hymnographie chrétienne subsiste, et les versets des cantiques bibliques eux-mêmes ne sont plus chantés que les jours de semaine en Carême. Le Magnificat est le seul de ces textes qui est chanté chaque jour : dans la pratique actuelle, il est chanté entre la huitième ode et l'hirmos de la neuvième, et entre ses versets on intercale l'hymne « Plus vénérable que les Chérubins, et incomparablement plus glorieuse que les Séraphins, toi qui sans corruption enfantas Dieu le Verbe, et véritablement Mère de Dieu, nous te magnifions », qui est initialement l'hirmos de la neuvième ode du canon du Samedi Saint.

Saint André de Crête est le premier auteur à avoir écrit des canons pour les offices liturgiques, au VIIe siècle ; lorsque le genre se fut imposé, des auteurs tels que saint Jean Damascène et saint Joseph l'Hymnographe complétèrent le cycle liturgique.

Samedi Saint et paramonies

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Aux vêpres du Samedi Saint, plusieurs lectures de l'Ancien Testament (appelées parémies) contiennent des cantiques bibliques : la quinzième et dernière d'entre elles, la lecture de l'épisode de la fournaise à Babylone (Daniel, 3), fait l'objet d'une psalmodie particulière, où le chœur rejoint le lecteur au centre de la nef, et répète la deuxième partie du verset, du verset 34 à la fin : « ὑμνεῖτε καὶ ὑπερυψοῦτε αὐτὸν εἰς τοὺς αἰῶνας » (« chantez le Seigneur et exaltez-Le dans tous les siècles », pendant que le lecteur lit à voix haute le début des versets. Dans l'usage slave, ce système a été étendu à la sixième lecture, qui comporte le cantique de Moïse après le passage de la Mer Rouge : le chœur répète « ᾄσωμεν τῷ Κυρίῳ, ἐνδόξως γὰρ δεδόξασται » (« chantez le Seigneur, car Il S'est couvert de gloire »).

Un système similaire, sans cantique biblique, mais avec des tropaires alternés entre chœur et lecteur aux troisième et sixième parémies, s'est développé à la paramonie des fêtes de la Nativité et de la Théophanie, par imitation de la préparation à Pâques.

Autres usages

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Le cantique de Syméon, notoirement absent des odes bibliques, a un autre rôle : il est lu par le supérieur de la communauté (ou par un lecteur) vers la fin de l'office de vêpres, et est suivi des apolytikons, les tropaires de congé.

La plupart des prokiménons sont constitués de versets issus des psaumes, mais en quelques occasions, notamment les fêtes de la Vierge, les versets sont tirés d'un cantique ; dans l'usage slave, on annonce en ce cas la provenance de ces versets en nommant le cantique dont ils sont tirés, avant d'entonner le premier verset.

Voir aussi

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Cantique de Moïse après le passage de la mer Rouge est considéré comme cantique le plus ancien dans la tradition (fresque de la synagogue de Doura Europos, IIIe siècle).

Articles connexes

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Liens externes

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Références bibliographiques

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  1. p. 333 « Le terme canticum que l'on trouve dans les titres de certaines pièces revêt trois significations : la première est liturgique (Canticum B. V. M. H.76, Canticum Zachariæ H.345), la deuxième est synonyme de motet (Canticum Annæ H.325, In festo Corporis Christi Canticum H.344 et H.358, In honorem Sancti Xaverii Canticum H.355, In honorem Sancti Ludovici Regis Galliæ Canticum H.365, Gratitudinis erga Deum Canticum H.431), la troisième désigne des œuvres appartenant au genre de l'oratorio (Canticum pro pace H.392, Canticum in Nativitatem Domini H.393, In honorem Cæciliæ, Valeriani et Tiburtii Canticum H.394, In Nativitatem Domini Nostri Jesu Christi Canticum H.421 et Canticum in honorem Beatæ Virginis Mariæ inter homines et angelos H.400). Cette dernière pièce s'apparente toutefois à la catégorie des dialogi, dont il sera question plus loin. Parmi les pièces classées comme motets, certaines renferment des éléments propres à l'oratorio : présence de personnages (Christus dans H.344 et H.353, Xaverius dans H.355 et H.355a), on émergence d'un dialogue (In honorem Sancti Ludovici Regis Galliæ Canticum H.365, Bone pastor H.439). Comparé à l'historia, le canticum est de dimensions plus modestes et n'utilise pas toujours un grand effectif ; la plupart des cantica font appel seulement à trois solistes et deux dessus instrumentaux. »
  1. p. 349 - 358
  2. a et b p. 49.
  3. p. 48.
  4. p. 343 ; Ainsi, le 14 janvier 1686, sur ordre exprès du roi Louis XIV, un arrêt du Parlement de Paris fut exécuté en ordonnant la suppression des psaumes en français du feu Antoine Godeau, ancien évêque de Grasse. Ce dernier avait obtenu auparavant, un privilège du même roi, pour sa publication.
  5. p. 42.
  6. p. 455 - 459
  7. p. 34 : « Pour faire en sorte que les catholiques cessent de se sentir frustrés en entendant les Réformés chanter les Psaumes en français, il eût fallu leur proposer quelque chose d'équivalent, c'est-à-dire des chants religieux en langue vulgaire, chantés et entendus à la Messe du dimanche et, par conséquent, connus de tous. Il leur eût été facile, en ce cas, de les fredonner « ès maisons » à l'instar de leurs « frères séparés » dont les Psaumes constituaient le répertoire courant. Or, chacun sait que les Psaumes (latins) qui constituent la substance de Heures canoniales n'apparaissent pas tels quels dans la liturgie de la Messe, mais, à l'exception des versets d'Introïts, transformés par l'ornementation. Comme le Kyriale, les chants du Propre ne se prêtent pas directement à une traduction française poétique, analogue à celle des Psaumes, moins encore à la répartition en strophes chantables. En de telles conditions, (et en considérant que l'Église de Rome n'avait jamais interdit la traduction de ces textes en langue vulgaire), on ne pouvait guère envisager la création d'un répertoire tiré des prières de la Messe, et qui ait quelques chances de remporter, auprès des catholiques, le même succès que connaissaient, chez les protestants, les Psaumes de Marot. »
  • Paul Delatte, Commentaire sur la règle de Saint Benoît, 2e édition, Librairie Plon, Paris 1913, 569 p.
  1. p. 184.
  • Psautier, latin-français, du bréviaire monastique, Société de Saint-Jean-l'Évangéliste et Desclée, Paris Tournai Rome 1938, 650 p.
  • Le Typikon décrypté, archimandrite Job Getcha, Cerf, 2009, 350 p.
  • Biblia sacra iuxta vulgatam versionem (Vulgata), tome I et II, Württembergische bibelanstalt, Stuttgart 1969 (ISBN 3-438-05302-0) 1980 p.

Références

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  1. a et b Robert Le Gall, Dictionnaire de liturgie, p. 53, C.L.D., Chambray 1982 (http://www.liturgiecatholique.fr/Cantique.html)
  2. a et b http://palmus.free.fr/session_2005.pdf Daniel Saulnier, Session du chant grégorien 2005 p. 4.
  3. a et b Dictionnaire historique de la langue française, tome I, p. 610, Le Robert-Sejer, Paris 1998
  4. a et b Informations lexicographiques et étymologiques de « cantique » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  5. Le Parisien, « La Suisse lance un concours pour rénover l'hymne national », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Jean Claire, Saint Ambroise et le changement de style de la psalmodie dans la revue Études grégoriennes, tome XXXIV 2006-2007, p. 13, Abbaye Saint-Pierre, Solesmes 2007
  7. « Cantiques spirituels, composez par le V. P. Irénée d'Eu,.... Mis en musique par Denys Macé,...[pr 1 dessus et une basse] »  , sur Gallica, (consulté le ).
  8. Raphaël Baldos, à Vannes, « Le diocèse de Vannes dit « oui » au breton », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Robert Le Gall, Dictionnaire de liturgie, p. 250, C.L.D., Chambray 1982
  10. a b et c Hubert Du Manoir (S.J.), Maria etudes sur la Sainte Vierge, , 1012 p. (lire en ligne).
  11. (en)http://www.gimell.com/recording-Palestrina---Missa-Nigra-sum.aspx
  12. Paul van Nevel, Nicolas Gombert et l'aventure de la polyphonie franco-flamande, , 157 p. (ISBN 978-2-84162-087-6, lire en ligne), p. 101.
  13. (en) http://www1.cpdl.org/wiki/index.php/Canticum_Canticorum_(Giovanni_Pierluigi_da_Palestrina)
  14. (en)http://www.gimell.com/recording-Palestrina---Missa-Assumpta-est-Maria-Missa-Sicut-lilium.aspx ; Sicut lilium dans le premier livre de motets et sa messe
  15. Évidemment, ce cantique est celui de la fête de saint Jean-Baptiste, le 24 juin.
  16. (de)http://www.schott-music.com/shop/Hire_Material/show,154715.html
  17. (de)http://www.schott-france.com/shop/9/show,154716.html
  18. a et b Jean Racine, Œuvres complètes, p. 456 - 460, Éditions de Seuil, Paris 1962 ; leurs sources, I : Première Épître aux Corinthiens, XIII ; II : Livre de la Sagesse, V ; III : Épître aux Romains, IV ; quelques parties des livres d'Isaïe et de Jérémie.
  19. Jean-Michel Nectoux, Gabriel Fauré, p. 30 - 31, Flammarion, Paris 1990
  20. « Cantique des Chérubins - Krzysztof Penderecki (1933-2020) - Œuvre - Ressources de la Bibliothèque nationale de France » [livre], sur data.bnf.fr, (consulté le ).
  21. Jean Gallois, Camille Saint-Saëns, p. 104 - 105, Pierre Mardaga, Sprimont 2004 ; en 1866, Saint-Saëns effectua un pèlerinage vers la chapelle Sainte-Anne-la-Palud en Bretagne. Par hasard, il découvrit trois hymnes bretonnes pour Noël. Il s'agit des trois cantiques, bâti chacun en trois sections, et elles-mêmes divisées en trois parties symétriques ainsi que trois tonalités : mi majeur, ré majeur et la mineur.