Bataille de Buna-Gona-Sanananda
La bataille de Buna–Gona-Sanananda plus connue sous le nom de bataille de Buna-Guna est une bataille de la guerre du Pacifique lors de la campagne de Nouvelle-Guinée.
Date | - |
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Lieu | Province Nord (Papouasie Nouvelle-Guinée) |
Issue | victoire alliée |
Australie États-Unis |
Empire du Japon |
Edwin F. Harding (en) Robert L. Eichelberger Edmund Herring George Alan Vasey |
Tomitaro Horii |
environ 15 000 hommes environ 7 500 hommes Total : environ 22 500 hommes |
environ 6 500 hommes |
Seconde Guerre mondiale,
Guerre du Pacifique
Batailles
Japon :
- Raid de Doolittle
- Bombardements stratégiques sur le Japon (Tokyo
- Yokosuka
- Kure
- Hiroshima et Nagasaki)
- Raids aériens japonais des îles Mariannes
- Campagne des archipels Ogasawara et Ryūkyū
- Opération Famine
- Bombardements navals alliés sur le Japon
- Baie de Sagami
- Invasion de Sakhaline
- Invasion des îles Kouriles
- Opération Downfall
- Reddition du Japon
- Invasion de l'Indochine (1940)
- Océan Indien (1940-45)
- Guerre franco-thaïlandaise
- Invasion de la Thaïlande
- Campagne de Malaisie
- Hong Kong
- Singapour
- Campagne de Birmanie
- Opération Kita
- Indochine (1945)
- Détroit de Malacca
- Opération Jurist
- Opération Tiderace
- Opération Zipper
- Bombardements stratégiques (1944-45)
Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
Coordonnées | 8° 39′ sud, 148° 21′ est | |
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La bataille
modifierLes unités américano-australiennes ont reçu l'ordre de prendre possession des lignes de défense japonaises établies près des villages Buna, Gona et Sanananda situées le long de la côte de la province d'Oro en Papouasie Nouvelle-Guinée (dénommée à l'époque le territoire de Nouvelle-Guinée).
En raison de très gros problèmes de ravitaillement, les soldats alliés aussi bien que nippons ont mutuellement et durement souffert de diverses maladies tropicales, la malaria, la dengue, la dysenterie et la fièvre fluviale du Japon mais également de la faim.
Les renseignements alliés ont très largement sous-estimé la qualité des troupes mais également des défenses japonaises constituées de casemates, tranchées et bunkers camouflés, se couvrant mutuellement.
Les conditions de cette bataille et la combativité des unités de l'empire du Japon ont constitué une cinglante et rude première mise à l'épreuve pour les soldats américains, issus pour la plupart la 32e division d'infanterie, n'ayant pour la plupart jamais encore combattu et n'étant pas préparés ni aux spécificités des combats de jungle, ni aux tactiques japonaises.
Gona est prise par les Australiens au prix de lourdes pertes le 8 décembre 1942[1], cependant les unités alliés n'ont été réellement capables de commencer à faire s'effondrer les lignes de défense nippones qu'à partir du 11 décembre 1942, après avoir finalement reçu par voie maritime l'artillerie, des chars et de stocks de munitions dont ils étaient dépourvus, en plus de renforts australiens. Buna est finalement capturé le 2 janvier 1943[2]. Débarqués le même jour, des renforts américains du 163e régiment de la 41e division d'infanterie, remplaçant les unités en place américano-australiennes décimées, ne réussiront à neutraliser les positions nippones restantes près de Sanananda que le 22 janvier[3].
Ces zones côtières capturées, elles serviront de tête de pont pour les alliés lors des futures opérations de la campagne de Nouvelle-Guinée.
Galerie
modifier-
Position camouflée de mitrailleuse japonaise près de Buna
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Soldats de la 32e division d'infanterie des États-Unis sur la rivière Girau transportant du ravitaillement
Notes et références
modifier- (en) « Pacific Wrecks », sur pacificwrecks.com (consulté le ).
- (en) « Pacific Wrecks », sur pacificwrecks.com (consulté le ).
- (en) « Pacific Wrecks », sur pacificwrecks.com (consulté le ).
Bibliographie
modifier- (en) Samuel Milner, United States Army in World War II-The War in the Pacific : Victory in Papua, Department of the Army, , 409 p. (ISBN 978-1410203861), pages 124 à 324