Basseux

commune française du département du Pas-de-Calais

Basseux est une commune française rurale située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Les habitants sont appelés les Basseusiens. Située à 12 km de la commune d'Arras, elle fait partie de la communauté urbaine d'Arras regroupant 46 communes et compte 109 776 habitants en 2021.

Basseux
Basseux
La mairie.
Blason de Basseux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CU d'Arras
Maire
Mandat
Roger Karpinski
2020-2026
Code postal 62123
Code commune 62085
Démographie
Gentilé Basseusiens
Population
municipale
132 hab. (2021 en évolution de −2,22 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 13′ 38″ nord, 2° 38′ 43″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 143 m
Superficie 3,35 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Arras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-le-Comte
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Basseux
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Basseux
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Basseux
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Basseux

Elle est traversée par la rivière du Crinchon et est située sur une ancienne voie romaine reliant Arras à Amiens.

Géographie

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Localisation

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Basseux est un village rural de l'Artois, dans le Pas-de-Calais, à 12 km au sud-ouest d'Arras, à 44 km au nord-est d'Amiens et à 54 km au sud-ouest de Lille.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

Communes limitrophes de Basseux
Monchiet Beaumetz-lès-Loges
 
Bailleulval Rivière

Géologie et relief

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Borne de nivellement sur l'église- Altitude 106,19 m.

La superficie de la commune est de 3,35 km2 ; son altitude varie de 92 à 143 mètres[1].

Son sol est composé de silex, d'argile et de craie. La craie est un type de roche sédimentaire calcaire blanche notamment exploitée pour la construction de bâtiments, l'argile pour la fabrication de briques et la décoration des façades, au XXe siècle[2],[3].

Hydrographie

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Le Crinchon.

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[4].

La commune est traversée par le Crinchon, un affluent en rive-droite de la Scarpe, qui prend sa source à Bailleulmont et se jette dans la rivière Scarpe au niveau de la commune de Saint-Nicolas[5].

 
Réseau hydrographique de Basseux[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 794 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saulty à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 899,7 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Paysages

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La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[12]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[13].

La craie blanche est fortement présente à Basseux, on y retrouve aussi des pignons picards.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Basseux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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La base de données d’occupation biophysique des sols CLC montre 100 % de territoires agricoles en 1990 et 2018 : terres arables (78,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), prairies (1,1 %), forêts (0,1 %)[18].

Voies de communication et transports

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Le nord de son territoire est traversé par la route nationale 25 (RN 25) qui relie Arras et Amiens via Doullens et est desservi par la RD1.

Le village est desservi depuis 2019 par une navette d'autocar, accessible aux personnes handicapées, la ligne 17 du réseau de bus Artis dont la communauté urbaine d'Arras est l'autorité organisatrice[19].

L'ancienne ligne de Doullens à Arras a été transformée en 2011 en une véloroute dénommée La voie verte[20].

Risques naturels et technologiques

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Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal comme dans la majorité du Pas-de-Calais (niveau 2 sur 5 du zonage sismique)[21].

Selon le rapport de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement, il y a six cavités souterraines identifiées sur le territoire de la commune[22].

Toponymie

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Basseux se nommait Batsala en 674[3] et en 680, Batsalis vers 1040[23], Batseus vers 1154 (cart. du chap. d’Arr., n° 23) et au XIIIe siècle[23].
Précédemment nommé « Basseux-les-Loges », le nom « Basseux », fut attribué au village, le , par décret, en même temps que la cession du « hameau des Loges » à la ville de Beaumetz[24].

Histoire

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De nombreux peuples germaniques comme les Lètes et les Bataves ont colonisé le Pas-de-Calais entre le Ve siècle et la fin du IXe siècle. Ils ont investi les alentours de Lens dont des villages comme Basseux[25].

En 674, Basseux, sous le nom de Batsala, fut donné avec plusieurs autres terres telle que Boyelles au chapitre de la cathédrale d'Arras par l'évêque saint Vindicien sous Thierry III. La commune possédait un bois de 55 hectares inspecté par l'un des chanoines du chapitre, nommé par ses collègues, portant le titre de Ad superintendam nemorum de Basseux. Il était le seul dont la juridiction comprenait Basseux en supplément[24],[3].

En 1711, pendant la guerre de Succession d'Espagne, les troupes du marquis de Hautefort, lieutenant général des armées de Louis XIV, cantonné à Rivière fourragèrent la commune[pourquoi ?][24].

En 1788-1789, le presbytère est reconstruit. Charles-Joseph Hoilain, curé de Basseux depuis 1786 auparavant vicaire et prédicateur, est également élu procureur de la commune et représente Basseux auprès des autorités.[source insuffisante] Le maire est Antoine Pierre Joseph de Cardevac de Gouy également chanoine de l'église cathédrale d'Arras[24].

Une inscription à gauche du portail de l'église témoigne qu'en 1834 la moitié du village disparait dans un incendie[24] : « Le , 17 maisons de ce village ont été incendiées. Elles ont toutes été reconstruites dans la même année par les bienfaits du roi Louis-Philippe Ier, les secours du gouvernement, ceux du département et les dons nombreux de personnes généreuses. Cette pierre a été placée comme un monument de reconnaissance des habitants de Basseux pour leurs bienfaiteurs. »

Le , lors de la guerre franco-allemande de 1870, une escarmouche a lieu entre les dragons français et les uhlans prussiens[24].

Le , au début de la Première Guerre mondiale, le 15e régiment de dragon est envoyé en cantonnement d'alerte[C'est-à-dire ?] à Basseux. Les soldats effectuent plusieurs missions dans les environs et sont entre autres déployés à Arras, Rivière et Bailleuval puis reviennent à Basseux le après avoir déploré un mort et un blessé la veille en effectuant l'ordre de venir en soutien à la 70e division d'infanterie de réserve à Roclaincourt[26].

En , pendant la bataille d'Artois d'automne, l'État-major de la 175e brigade territoriale installé au château de Basseux a utilisé les souterrains débutant à l'église comme souterrains-refuges[27].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

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Basseux était membre de la communauté de communes des vertes vallées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Après une première fusion d'intercommunalité opérée le qui a constitué la communauté de communes La Porte des Vallées, et dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette dernière a été dissoute, et certaines de ses communes, dont Basseux, ont rejoint le la communauté urbaine d'Arras.

Circonscriptions administratives

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La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Beaumetz-lès-Loges[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Avesnes-le-Comte.

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11 conseillers[28].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1999 En cours
(au 2 décembre 2020)
Roger Karpinski   Ancien employé
Réélu pour le mandat 2020-2026[29],[30],[31],[32]

Tendances politiques et résultats

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Depuis 1999, les électeurs votent, au niveau municipal, pour la liste unique indépendante de Roger Karpinski[33]. Pour toutes les autres élections, la tendance majoritaire du village est à droite[34],[35],[36],[37],[38].

Élection présidentielle de 2012

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À l’élection présidentielle française de 2012[39], le premier tour, avec 108 voix exprimées (85,71 %), a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 38 voix (35.19 % des votants) suivi de François Hollande avec 26 voix (24.07 % des votants), Marine Le Pen avec 18 voix (16.67 % des votants) et Jean-Luc Mélenchon avec 10 voix (9.26 % des votants). Le second tour, avec 113 voix exprimées (89,68 %), a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 75 voix (66.37% des votants) suivi de François Hollande avec 38 voix (33.63 des votants).

Élection présidentielle de 2017

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À l'élection présidentielle de 2017[40], le premier tour, avec 112 voix exprimées (87,50 %), a vu arriver en tête François Fillon avec 31 voix (27.68% des votants) suivi de Emmanuel Macron avec 30 voix (26.79 % des votants), Jean-Luc Mélenchon avec 21 voix (18.75 % des votants) et Marine Le Pen avec 13 voix (11.61 % des votants). Le second tour, avec 102 voix exprimées (79,69 %), a vu arriver en tête Emmanuel Macron avec 68 voix (66.67 % des votants) suivi de Marine Le Pen avec 34 voix (33.33 % des votants).

Élection présidentielle de 2022

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À l'élection présidentielle de 2022[41], le premier tour, avec 91 voix exprimées (77.78 %), a vu arriver en tête Emmanuel Macron avec 39 voix (42,86 % des votants) suivi de Marine Le Pen avec 17 voix (18,68% des votants), Jean-Luc Mélenchon avec 12 voix (13,19 % des votants). Le second tour, avec 86 voix exprimées (73.5 %), a vu arriver en tête Emmanuel Macron avec 57 voix (66,28 % des votants) suivi de Marine Le Pen avec 29 voix (33,72 % des votants).

Finances communales

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Dotation globale de fonctionnement en 2019 : 15 669 € selon le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales[42].

Équipements et services publics

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Justice, sécurité, secours et défense

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La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[43].

Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Basseusiens[44].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].

En 2021, la commune comptait 132 habitants[Note 4], en évolution de −2,22 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
227229256205229232242267264
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
252186197194178199165141124
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
12512715414012812710589107
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
107112126129158149146145137
2017 2021 - - - - - - -
137132-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 71 hommes pour 65 femmes, soit un taux de 52,21 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
6,9 
75-89 ans
13,8 
23,6 
60-74 ans
24,6 
25,0 
45-59 ans
27,7 
13,9 
30-44 ans
15,4 
15,3 
15-29 ans
7,7 
15,3 
0-14 ans
10,8 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Sports et loisirs

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Pistes cyclables

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La véloroute « La Voie verte », d'une longueur de 17 kilomètres, construite en 2011 sur une partie de l'ancienne ligne de Doullens à Arras, relie les communes de Dainville et Saulty en passant par Wailly, Beaumetz-lès-Loges, Basseux, Bailleulval, Bailleulmont, Bavincourt, La Herlière[50].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Notre-Dame de Basseux

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Datant de 1540[24], l'église Notre-Dame de Basseux est classée à l'inventaire des monuments historiques depuis 1926[51]. Elle abrite une statue en chêne de la Vierge de Basseux dite « Notre-Dame Marchette » datant du XVIIIe siècle dont la commune est propriétaire[52]. Selon le site du Diocèse d'Arras, l'église est référencée comme "clocher" et n'organise plus de cérémonie religieuse.
La cloche porte une inscription : « J'ai été bénie en 1790, nommée Marie-Antoinette par messire Antoine-Pierre-Joseph de Cardevac de Gouy, seigneur de Bailleul, Lisquen, Péronne, chanoine de l'église cathédrale d'Arras, maire de ce lieu, et par très noble dame Marie-Robertine-Françoise de Villers au Tertre, abbesse du noble chapitre et abbaye d'Avesnes-lez-Arras. Nous appartenons, moi et mes deux sœurs à l'église de Basseux-les-Loges. »[24]
Deux cloches furent fondues pour en faire des canons en 1793, la première se nommait Louise et pesait 1 500 livres, la seconde avait pour parrain François Lamoral de Buissy, chanoine de l'église cathédrale d'Arras et pesait 1 000 livres[source insuffisante].

Il existe l'accès à une cave à l'intérieur de l'église menant à une suite de ramification de galeries souterraines s'étendant jusqu'à la route du village de Monchiet[27]. La galerie de l'église est un boyau de moins d'un mètre de large, voûté en berceau datant probablement du XIIe siècle. Complément séparée des bâtiments actuels, la cave correspond à l'emplacement de bâtiments plus anciens aujourd'hui détruits. Elle est située sous une pelouse à 70 mètres au Sud du château et à environ 40 mètres Sud-ouest d'une petite grange. Il s'agit d'un vaissant roman, voûté en berceau, construit en pierres de taille de craie. Elle mesure 6,25 mètres de long, 3,30 mètres de large et 2,80 mères de hauteur dans l'axe de la voûte.

Autres lieux et monuments

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Le monument aux morts.
 
Mairie de Basseux
  • Ancienne voie romaine : Le territoire de la commune est situé sur une ancienne voie romaine qui reliait Arras à Amiens[53].
  • Mairie datant de 1850[réf. nécessaire].
  • Château construit, en 1791, par le chanoine Antoine Pierre Joseph de Cardevac de Gouy[source insuffisante] est situé à l'entrée du village.
  • Maison située 2, rue d'en-Haut, se signale au cadastre de 1724 par un grand jardin à la française et un puits au bord de la route de Monchiet, proche de la salle souterraine encore accessible dans la propriété[source insuffisante].
  • Monument aux morts[54] inauguré le , constitué d'une colonne surmontée d’une croix de guerre[55],[56]. et construit en marbre de Belgique[57],[58]. Ce monument porte l'inscription « Basseux à ses Morts Glorieux »[59] et commémore les conflits de la Première et la Seconde Guerres mondiales[56]. Il a été acheté pour un prix de 4 049 francs[60] au marbrier arrageois Octave Bouchez[56],[57],[61], connu pour avoir installé de nombreux monuments aux morts dans la région d'Arras, avoir occupé plusieurs fonctions syndicales et administratives importantes et avoir reçu plusieurs décorations pour services désintéressés rendus à la communauté (médaille d’argent de la Mutualité, médaille de bronze d’Hygiène et de Prévoyance sociale).
  • Cimetière militaire anglais De Cusine Ravine British Cemetery, Basseux[62]. Le nom du cimetière vient d'un affluent du Crinchon proche du village appelé le Fossé de Berles courant sur 2 km sur les communes de Bailleulval, Rivière, et Basseux formant une sorte de ravin[63] connu à l'époque de la Première Guerre mondiale par les troupes françaises sous le nom de Ravin des Cuisines car une cuisine de campagne y était installée. Le cimetière anglais se trouve de l'autre côté du « ravin » et porte une forme modifiée du nom donné par l'armée Française (De Cusine ravine – Britisch cemetery). Le cimetière d'une superficie de 615 m2[64],[65] contient les tombes de 68 soldats décédé pendant la Première Guerre mondiale[65] dont 65 soldats anglais et 3 soldats allemands. Il a été construit par le 13e bataillon des King's Royal Rifles en et utilisé par les unités sur le front jusqu'en . Un cimetière militaire français à proximité également nommé du ravin a été supprimé.

Traditions et folklore

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Jusqu'au XXe siècle, un pèlerinage annuel en l'honneur de « Notre-Dame Marchette » avait lieu le [3].

Héraldique

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  Blason
D'hermine au chef de sable chargé de quatre billettes d'argent[66].
Détails
Le blason est constitué par les armes de Antoine Pierre Joseph de Cardevac de Gouy (d'hermine au chef de sable) et de Robertine-Françoise de Villers-au-Tertre (billettes d'argent)[67].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Pierre Héliot, Églises du Moyen Âge dans le Pas-de-Calais, Commission départementale des Monuments historiques du Pas-de-Calais, tome VII, fascicules 1 et 2, 1951-1953, « Arras » p. 358.
  • Benoit Caffin, Annuaire statistique et administratif du département du Pas-de-Calais, sous l'auspice du conseil général de ce département, 2e édition, 1846, « Arras » p. 310-313
  • Dictionnaire Historique et Archéologique du Département du Pas-de-Calais, Commission départementale des Monuments historiques, tome I, 1873, « Arras »
  • Historique du 15e régiment de dragons : campagne 1914-1918, « Paris », p. 19, p. 62
  • Bulletin de la Société préhistorique de France, Société préhistorique française, Commission des souterrain et excavation artificielles de France, 1920, « Paris », p. 190-192, p. 195-199

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Références

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  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Carte des sols dans le Nord-Pas-de-Calais (format pdf - 955,2 ko - 08/01/2016)
  3. a b c et d Benoit Caffin, Annuaire statistique et administratif du département du Pas-de-Calais, sous l'auspice du conseil général de ce département, 2e édition, 1846, « Arras » p. 310-313
  4. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Crinchon (E2010800) » (consulté le )
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Basseux et Saulty », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  13. DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
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